Voilà un dossier dans lequel l’art du trompe-l’oeil de Marc-Etienne Lansade atteint des sommets. Il annonce à grands cris qu’il va protéger 1 140 hectares de terres agricoles, mais en y regardant de près, on s’aperçoit que sa ZAP protège des secteurs éloignés de la zone urbaine, donc faiblement soumis à la spéculation.
Par contre, il exclut de son périmètre de protection les terrains agricoles les plus proches des secteurs urbanisés où la pression immobilière est la plus forte. Des terrains qui représentent un potentiel agricole de 200 hectares dont 100 hectares sont déjà en culture de vignes en AOP.
Et c’est bien sûr par hasard que certains de ces terrains, laissés ouverts à une possible urbanisation future, appartiennent à des conseillers municipaux en exercice !
Le maire qui bétonne la ville va avoir du mal à se faire passer pour le chevalier blanc de la protection agricole. Il ne trompera pas l’oeil des agriculteurs, ni celui des Cogolinois.