Les juges rejettent l’appel du Maire contre le label d’architecture remarquable
Petit rappel : en juin 2018, le Préfet de Région avait attribué le label d’architecture contemporaine remarquable aux résidences « la Brigantine » et « La Galiote » des Marines de Cogolin. Au lieu de s’en enorgueillir, le maire a engagé en toute discrétion un recours auprès du Tribunal Administratif pour demander l’annulation de la décision du Préfet. Les juges administratifs ont rejeté sa requête en janvier 2021. Qu’à cela ne tienne, toujours avec la même discrétion, le maire a fait appel de ce premier jugement. Et une fois de plus monsieur Lansade a été débouté par la Cours Administrative d’Appel de Marseille qui a rejeté sa requête infondée par un jugement du 15 novembre 2021.
Mais quelle mouche a bien pu piquer le maire pour le pousser à demander l’annulation d’un label architectural prestigieux ? La réponse est simple : ce label le dérangeait dans ses propres projets de refonte architecturale de la capitainerie et du luxueux appartement acheté pour l’aménager en un Yacht Club qui n’a jamais vu le jour. Depuis le lieu a servi exclusivement à organiser des mariages et autres réunions privées, comme celle à laquelle a participé son nouveau copain Zemmour.
Il est vrai que quand il s’agit de l’argent public, Marc Etienne Lansade ne compte pas. Un marché de commercialisation des places de port de 6 millions d’euros attribué dans des conditions douteuses à un marchand de vêtements et résilié par le Tribunal Administratif. Une indemnité d’un million d’euros accordée au titulaire de ce marché lors d’un conseil d’administration de la régie auquel le maire, pourtant noté présent, était dans l’impossibilité de participer, en vacances dans le Morvan au même moment. Les 3,1 millions d’euros d’acquisition de l’appartement luxueux déjà évoqué et les frais des manifestations privées qui y sont organisées. Un concours d’architecture pour la maitrise d’œuvre de 10 millions de travaux lui aussi annulé à la suite d’un recours de la Préfecture. Des dizaines de milliers d’euros d’indemnités versés aux candidats non retenus à ce concours. Et aujourd’hui les dépenses de justice inutilement engagés devant le Tribunal Administratif et la Cour d’Appel contre le label d’architecture remarquable. Cela fait beaucoup de millions dépensés inutilement aux frais des usagers du port et des contribuables Cogolinois !
Malgré ces vagues successives qui agitent le port, les affaires continuent, elles. Son ex conseiller en urbanisme et toujours conseiller de la régie du port, Jean-Marc Smadja, vient de revendre les deux appartements qu’il avait achetés à l’ombre de l’achat du luxueux appartement par la régie. Et vous ne devinerez jamais à qui ? A la sœur et au beau-frère de Marc Etienne Lansade.
Décidément, le monde des affaires est bien petit !
Merci pour cet article. Ce qui m’attriste le plus c’est la majorité de Cogolinois qui soutiennent ces pratiques.