Derrière les enluminures dorées de sa carte de vœux, Marc Etienne Lansade démontre une nouvelle fois son grand mépris pour l’histoire. Pour commencer, il abîme le nom de l’écrivain Jean Aicard en remplaçant sa dernière lettre par un « t », confondant le père de « Maurin des Maures » avec les Dupond et Dupont. Mais il fait plus fort encore en attribuant à cet illustre romancier provençal la citation suivante « Sous un ciel bleu de mer saturé d’air salin, le coq cher à la Gaule a créé Cogolin ». Un minimum de recherche historique lui aurait permis de vérifier que l’auteur de ce joli quatrain est un certain Célestin Chapeau qui fut abbé de Cogolin de 1913 à 1937.
Certes, ce Maire nous a habitués à réécrire l’histoire à sa sauce. Cela avait commencé par son premier discours du 15 aout dans lequel il avait attribué le mérite du succès du débarquement en Provence à Louis XIII et la vierge Marie, effaçant de la mémoire les combattants africains dont beaucoup ont donné leurs vies pour libérer la France.
Plus localement il n’a pas hésité à débaptiser la salle d’honneur de la mairie du nom d’Héliodore Pisan, illustre peintre né à Lorgues, pour lui donner le nom d’ «Olympe» simplement parce que c’est le prénom de la fille de Marion Maréchal Le Pen. C’est sa manière à lui de « reprovençaliser » Cogolin, comme il n’a de cesse de le proclamer. On se demande comment ceux qui se disent amoureux de la Provence continuent à lui faire confiance ?
A ses actes de démolition du patrimoine culturel Marc-Etienne Lansade rajoute une entreprise de dilapidation des biens communaux qu’il cède sans retenue à des intérêts privés pour y faire fleurir des projets immobiliers. Nous y reviendrons dans un prochain billet.
Si j’osais je dirais que c’est un enfant de !!!! je n’ai rien à ajouter