Après la disparition en coupe réglée des bancs du parvis de la mairie, un et un seul vient de réapparaitre par surprise. Mais comme l’hirondelle, un banc ne fait pas le printemps ! Sur la placette de la liberté un banc s’est longtemps caché derrière le transformateur planté à la place de l’arbre majestueux qui ombrageait le lieu. Mais il a été attrapé et déplacé à son tour. Des bancs qui ont inspiré la plume de notre poétesse.
Tromperie du haut : Un banc « camouflé » fixe la laideur d’un mur dégarni. Il tourne le dos à la ville et n’attire plus personne.
L’arbre qui l’abritait n’est pas revenu.
Il avait montré le dos au trompe-l’œil de l’équipe municipale, le banc.
Les « honnêtes gens » qui ne sont pas dupes attendent le premier édile sur d’autres bancs…
Rescapé de l’épuration de la place de la mairie, traqué partout en ville, le maire n’a pas su que c’était lui le banc renié !!!
Tromperie du bas : Bien visible le banc revenu invite au combat:
« Maudit Maire puisque tu es là, tu ne nous auras pas !
Tes bonbonnières marouflées nous ne les digérerons pas !
Certains même disent que tu dois t’en aller ! »
Oui au retour des bancs publics, les petits vieux qui s’y reposent, les amoureux qui s’y bécotent « ont des p’tites gueules bien sympathiques »…