Erratum : Les votes sont maintenant clos, nous attendons maintenant la prochaine épate : Demeure Sellier, Resultat du vote
Place Publique s’est fait le porte parole de la population lorsqu’elle a dénoncé les agissements de la municipalité et lancé une pétition pour contrer la privatisation du seul musée que possède notre ville de 12 000 habitants.
Il n’est pas inutile de revenir sur la chronologie des faits pour montrer quelles sournoises décisions furent prises dans un premier temps et quelles fausses raisons l’ont amené à ce retournement « démocratique » que représente l’appel à idées.
A peine fermée l’exposition Trans’Arts 2016, le Maire ordonne de vider la demeure Sellier de son contenu, de disperser son patrimoine public sans en établir un inventaire officiel. A partir de cette décision non concertée, ni même au sein du conseil municipal, il « constate » la désaffectation du bâtiment qu’il a lui-même provoquée pour faire retirer la demeure Sellier du patrimoine public de la commune. Car sa décision est déjà prise de louer la demeure historique à une société privée dirigée par un proche de son réseau de relations pour en faire un hôtel. Sans appel d’offre, sans consultation de la population, sans la moindre mise en concurrence, par le simple fait du roi.
Devant l’émotion suscitée par cette perspective, l’entrepreneur qui voulait créer son hôtel retire son offre, mais le maire n’abandonne pas et décide de confier le lieu à l’architecte du premier pour en faire une maison d’hôtes. Les mots changent, les interlocuteurs permutent mais la volonté de privatiser reste constante. Monsieur Lansade a beau clamer qu’il ne s’agit que d’une location, que l’intégrité de la bâtisse sera préservée et même qu’il y aura quelques objets d’art ici ou là, cette confiscation de bien public est un exemple entre beaucoup de cette soif de brader le patrimoine de la ville à la rapacité immobilière.
Place Publique conteste immédiatement l’autorisation de travaux donnée à une société inexistante et oblige le maire à abandonner une nouvelle fois son projet. Pour des contraintes techniques, prétend-il, sans dire un seul mot de l’opposition unanime ou presque que sa manœuvre avait suscité, en témoigne le millier de signatures recueillies par la pétition de Place Publique et les prises de position publiées par les deux anciens maires.
Sans solution privatisée et pressé de toutes parts, Marc-Etienne Lansade prétend maintenant nous démontrer son grand respect de la démocratie en convoquant à un appel d’idées et une sélection par vote entre les meilleurs projets présentés. Il espérait que cette consultation soit un échec, mais c’était sans compter sur les cinq propositions très élaborées de Place Publique et celle de Cogolin Avenir parmi lesquelles le Comité de sélection a grappillé des idées en ordre dispersé dans quatre projets distincts.
Pris à son propre piège, il se voit obligé de les soumettre au vote de la population, mais en imposant des conditions très restrictives pour limiter la participation et prétendre que la concertation ne marche pas.
Aux Cogolinois de lui démontrer le contraire en allant voter en nombre en mairie du 2 au 17 janvier 2018 pour choisir l’avenir de la demeure historique qui leur appartient.
Si vous souhaitez donner votre avis sur notre association, n’hésitez pas à remplir le questionnaire suivant : http://www.placepubliquecogolin.fr/article/en-quelques-clics-repondez-au-questionnaire.html