Voulant se faire passer pour celui qui en fait toujours plus en matière de sécurité, Marc-Etienne Lansade a pris un arrêté pour l’application du plan Vigipirate renforcé dès le lendemain du drame qui a endeuillé la nation entière.
Mais à la lecture de son texte, joint en annexe, on reste pantois devant la désinvolture avec laquelle il a été rédigé. Il ne fait qu’enfoncer des portes ouvertes en énonçant des règles de droit commun déjà applicables et en laissant croire qu’il pourra exercer des pouvoirs qu’il n’a pas.
Une nouvelle fois, le grotesque l’emporte au ridicule qui, en la circonstance, ne tue pas. On en rirait presque si cela ne révélait pas une nouvelle fois les intentions d’un maire qui surfe sur les peurs pour justifier ses surenchères sécuritaires. Il nous avait déjà fait le coup lors de la dernière campagne électorale en organisant des fouilles illégales à l’entrée de ses réunions publiques.
Plus récemment il a placé l’effectif de plus en plus nombreux de la police municipale sous l’autorité d’un fonctionnaire révoqué de la police cannoise en raison de ses « déviances comportementales » (sic !). Les véritables dangers pour la sécurité à Cogolin, ce sont bien le maire et son parti le Front National.
Place Publique dénonce avec force cette supercherie en adressant au maire et à l’ensemble de la population cogolinoise la lettre ouverte jointe en annexe.
Images et Pdf complémentaires :
– arra-ta-vigipirate-lettre-ouverte-au-maire-cogolin-pdf.pdf
– arra-ta-vigipirate-pdf.pdf