Dans sa dernière conférence en vidéo, Marc Etienne Lansade a affirmé, sur le ton péremptoire dont il est coutumier, que le chien de la brigade cynophile allait mieux, qu’il avait trouvé ses repères et qu’il n’aboyait plus depuis quinze jours. Comme à son habitude, le maire ne disait pas toute la vérité.
La part de vrai c’est que Ninja, drôle de nom pour un chien, ne troublait plus les nuits de ses longs gémissements comme il l’avait fait pendant la première quinzaine du mois de juillet. Par contre, c’est durant la journée que les riverains ont continué d’être régulièrement gratifiés des longues plaintes de Ninja. On en déduit aisément que l’animal ne se plait pas dans les locaux de la police municipale dont il a surement été retiré la nuit pour couper court aux plaintes des riverains pour « trouble de voisinage », « tapage nocturne » et « atteinte à la tranquillité publique ».
Il n’en demeure pas moins que les aboiements désespérés de Ninja, même s’ils sont diurnes, traduisent une réelle souffrance de ce malinois, malgré « tout l’amour qu’il reçoit des policiers municipaux », comme le déclare le Maire dans sa vidéo. Un amour qui ne suffit apparemment pas à faire taire leur compagnon canin qui s’est remis à hurler toujours aussi désespérément durant toute la nuit du 22 au 23 août.
Dans sa vidéo et toujours avec la même arrogance, Marc Etienne Lansade a défié les riverains d’enregistrer le moindre aboiement de son chien policier. Nous lui proposons simplement de trouver un pied à terre dans un des quartiers proche des locaux de la police municipale pour constater par lui-même ces nuisances sonores diurnes et de nouveau nocturnes. Ou mieux encore d’héberger Ninja à proximité de sa résidence de Cogolin Plage. Cela nous surprendrait qu’il l’accepte, lui qui a déclaré dans la même vidéo que cet animal féroce lui montrait les crocs dès qu’il s’approchait de lui. Ninja aurait-il flairé quelque chose ?