Après la démolition expéditive de l’ancienne maison de retraite Peirin, le vaste terrassement du chantier reste béant et inactif depuis de longs mois.
Y aurait-on déterré les cadavres trouvés par un notaire de Levallois-Perret, selon les propos tenus par monsieur Smadja lors du conseil municipal du 14 janvier 2016 ?
Le maire explique pour sa part que la société Levalloisienne Frances Sénior vient de lancer un appel d’offres pour choisir l’entreprise de construction.
On s’étonne qu’elle ne l’ait pas fait plus tôt pour un projet livrable en 2020. Ne faut-il pas chercher l’explication ailleurs ? En effet, dès l’origine du projet, Place Publique avait souligné l’absence totale d’étude préalable qui aurait permis d’appréhender les besoins en matière d’accueil de séniors, y compris modestes, dans le secteur de Cogolin.
Ce qui pourrait expliquer que France Seniors rencontre quelques difficultés à commercialiser les cents appartements prévus.
Les Cogolinois ont été déshérités d’un bien qui leur avait été légué par madame Peirin. Ils ont par contre hérité de deux transformateurs électriques hideux plantés l’un au milieu d’une voie publique, l’autre sur une petite placette dont on a coupé le grand arbre et déplacé le banc. Place Publique a engagé un recours auprès du Tribunal Administratif contre la construction de ces deux bâtiments intervenue avant toute autorisation de travaux et financée par les Cogolinois en lieu et place du promoteur de Levallois Perret.