En ce premier week-end de septembre 2014, la fête du coq animait la place centrale de Cogolin. Comme à l’accoutumé, les associations locales y animaient des stands pour faire la promotion de leurs activités et enregistrer de nouvelles adhésions. Mais c’était la première fois qu’elle se déroulait sous l’égide de la municipalité FN.
Bien qu’elle n’y fût pas conviée par la municipalité, Place Publique a tenu à participer à cette grande manifestation de la vie associative et à cette occasion j’y ai rencontré une femme visiblement bouleversée. Elle m’informa que la municipalité venait d’interdire au club de danses, dont elle est une des responsables, de présenter une démonstration de danses orientales comme elle le faisait les années précédentes à côté de nombreuses autres danses proposées : classique, jazz, salsa, hip-hop…
Ses propos m’ont été ensuite confirmés par une autre responsable de l’association. La demande de ne pas présenter les danses orientales au public a été faite par l’adjoint à la culture, Aimé Garnier, aux motifs que cela n’était pas dans les orientations de sa municipalité et que cela ne plaisait pas à beaucoup de Cogolinois (sic).
Place Publique s’élève avec la plus grande indignation contre ces faits qui constituent une atteinte grave à la liberté des associations et une ingérence inadmissible dans le choix de leurs activités. Elle dénonce la tentation coutumière de l’extrême droite à vouloir dicter de manière autoritaire sa conception de la culture.
Notes de Lecture :
– Article sur l’express : http://goo.gl/zmwi79
– Article sur le Nouvel Obs : http://goo.gl/NoZKbn