Sur son compte Twitter, Marc Etienne Lansade exhibe largement la lettre de la présidente du club de danse qui s’emploie avec beaucoup d’application à le dédouaner de toute implication dans la décision d’interdire la représentation de danses orientales à la Fête du Coq.
Avant de la publier, il aurait dû y réfléchir à deux fois, car ses termes sont cruellement accablants pour lui. En écrivant noir sur blanc que « les décisions sur la représentation ont été prises exclusivement par son conseil d’administration et l’Adjoint à l’animation de Cogolin Monsieur Aimé Garnier », la présidente confirme le fait que la représentation de danses orientales a bien été annulée et que l’adjoint au maire de Cogolin a participé à cette décision. On se demande à quel titre cet adjoint est intervenu dans la décision d’une association qui, en principe, s’administre librement ? Au fait, à quelle date s’est réuni le CA qui aurait lui aussi participé à cette décision ?
Ainsi, à trop vouloir protéger le maire, la présidente ne fait que l’enfoncer un peu plus. En effet, selon les règles de l’administration d’une commune, quand un adjoint agit dans le cadre de la délégation qu’il a reçue de son maire, ce dernier ne peut être exonéré de sa responsabilité dans la prise de décision incriminée. D’autant que par la suite le maire n’a jamais publiquement désavoué son adjoint ni contesté cette décision, la reprenant même à son compte.
Au lieu de s’attaquer aux conséquences médiatiques de cette affaire, la présidente ferait mieux de s’en prendre à sa cause réelle, celle de l’interdiction qui lui a été faite par la municipalité de présenter des danses orientales à la fête du coq. Car il s’agit là d’une véritable ingérence politique dans la vie associative, d’une atteinte à sa liberté et d’une décision d’exclusion.
N.B. La lettre de la Présidente du Club de danse Cogolinois et la réponse de Place Publique sont jointes en annexe
Images et Pdf complémentaires :
– lettre-de-la-pra-sidente-pdf.pdf
– ra-ponse-de-place-publique-pdf.pdf