En raison du refus du maire de nous prêter une salle, grâce à l’hospitalité courageuse d’une famille cogolinoise, nous avons installé les tentes et l’exposition sur un terrain privé en plein air avec une grande inquiétude compte tenu du vent violent qui a soufflé toute la journée de samedi sur Cogolin. Eole s’est miraculeusement calmé moins d’une heure avant l’ouverture du vernissage et a permis au vent doux de la liberté de souffler à l’intérieur même des murs d’une ville FN.
Nous avons été agréablement surpris par le grand nombre de participants, démontrant que la résistance et la reconquête sont possibles, malgré les refus de salle et les mauvais traitements d’un maire qui a peur de la liberté. Aux côtés d’Alexandre Faure et des membres du Crayon, des partenaires de l’expo et des journalistes du Ravi, les collectifs voisins du Luc et de Fréjus nous ont fait l’amitié de leur présence, ainsi qu’une association citoyenne de Brignoles. SOS racisme était représenté par Sonny Phung, jeune et sympathique responsable des Alpes Maritimes. Sacha Czertok de l’UEJF s’était excusé.
Cette belle soirée fut une véritable bouffée d’oxygène, un signe fort d’encouragement à poursuivre nos actions citoyennes destinées à faire vivre des espaces de résistance, de rencontres et de liberté sur des terres que le FN cherche à bruler par les peurs, la haine, les menaces et les discriminations.
Ce vernissage a donné le coup d’envoi du tour de France que cette magnifique exposition va effectuer dans les différentes villes FN et d’autres aussi. Elle reviendra dans le golfe du 1ier au 9 avril à Ramatuelle.
Le texte du message d’accueil de Place Publique figure en pièce jointe.
Images et Pdf complémentaires :
– un-vent-de-liberta-a-souffla-sur-cogolin-pdf.20170320.pdf