Nous avions relaté dans notre précédent bulletin (1) les conditions pour le moins douteuses dans lesquelles le lot de plage n° 2 et son restaurant avaient été attribués à madame Guillemard épouse Forouzandeh.
A la suite de l’incendie de l’établissement, la commune a réalisé à ses frais et ceux de son assurance 350 000 € de travaux de reconstruction en lieu et place de Mme Guillemard qui n’était pas assurée.
Aussitôt après avoir récupéré le restaurant pimpant neuf, cette dernière a revendu ses parts à un nouvel exploitant pour la coquette somme de 500 000 €.
Soit un total de 850 000 € engrangés sur le dos de la commune, donc des contribuables Cogolinois.
Forte de cet enrichissement, Mme Guillemard a racheté le restaurant du port « Bocca Luppo » à la société Marina Paradise de M. Goldberger, titulaire du bail du Yotel et employeur de M. Forouzandeh, mari de madame.
M. Goldberger l’avait lui-même racheté à la société Fagoma de Mme Maestracci qui fut une candidate toute aussi fictive que M. Forouzandeh lors de l’attribution du lot de plage n° 2 en 2015.
Pendant ce temps, MM. Goldberger et Forouzandeh continuent d’exploiter discrètement le village de vacances du Yotel sous l’égide d’une société « Var Gestion » une nouvelle fois créée pour la circonstance. Il est vrai que le Maire leur a accordé sans la moindre mise en concurrence un convention d’occupation précaire taillée sur mesure.
Tout cela peut paraître confus, mais une chose est claire : l’argent gagné sur le dos de la commune circule entre les mêmes mains.
(1) Article « Une bande littorale organisée »