Après son cuisant échec sur le déplacement de la médiathèque, la majorité municipale, malgré ses promesses électorales, s’est abstenue de présenter ses divers projets à la population et de lui demander son avis. Nous en donnons plusieurs exemples manifestes dans ce bulletin. Moins connues du grand-public sont les mesures discriminatoires prises au fil des mois au sujet des conseils municipaux.
Le maire a déplacé les séances du conseil municipal de la grande salle de Maurin des Maures vers l’espace exigu de la Bastide Pisan où l’agencement des tables pour les élus ne laisse qu’un étroit passage pour une vingtaine de sièges à disposition du public.
Chacun garde en mémoire le conseil municipal du 15 décembre 2016 où le maire avait fait occuper tous les sièges par des membres de son parti extérieurs à la commune, obligeant deux cents Cogolinois présents à rester debout à l’extérieur. Un bel exemple de démocratie !
C’est que Monsieur Lansade admet difficilement la contestation et que son attitude ou celle de ses adjoints soient mises à jour. Ainsi, les conseils étaient filmés pour être disponibles sur le site de la mairie. Puis, changement, dû sans doute aux enregistrements parfois cruels pour le maire : les séances seraient filmées mais plus mises en ligne.
C’était encore trop, car des élus de l’opposition y avaient toujours accès. Désormais, il n’y aura plus de copie image.
Il s’agit là d’une nouvelle restriction de l’information, déjà nettement insuffisante auparavant.
L’expression des conseillers d’opposition est aussi rudement diminuée, puisqu’ils doivent désormais présenter leurs questions écrites, limitées en nombre, au moins une semaine avant la séance du conseil.
Petit à petit, derrière ses airs d’ouverture joués en début de mandat, monsieur Lansade poursuit son opération de musellement de tout opposant et de restriction de l’accès à l’information des élus et du public. En pleine séance du conseil, il ordonne à ses policiers de retirer le micro à un opposant, une autre fois d’expulser manu militari de la salle un riverain opposé au projet de lotissement de notre Dame des Anges en l’accusant d’être ivre…
Adepte des décisions autoritaires prises dans le secret d’un cabinet de quelques amis, monsieur Lansade fait reculer chaque jour un peu plus la démocratie locale.
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