Les choix de la commune en matière d’urbanisme sont déterminants des conditions du vivre ensemble entre ses habitants. Ceux qui sont faits aujourd’hui par la municipalité de Cogolin sont particulièrement inquiétants pour l’avenir :
– Non remplacement de la directrice du service urbanisme
– Mise de tous les projets d’urbanisme sous le contrôle d’un banquier, monsieur Smadja, « pour faire du pognon »
– Création d’un Société Publique Locale avec la ville FN de Fréjus pour se libérer de certaines règles des marchés publics dans la mise en œuvre des projets d’urbanisme. Direction de cette SPL confiée à monsieur Smadja
– Lancement de la révision général du Plan Local d’Urbanisme (PLU) avec un objectif d’augmentation de la population cogolinoise de 50% en 5 ans.
– Modification du PLU destinée à autoriser l’installation de camping et d’habitations légères de loisirs sur un terrain où elles sont interdites en raison du risque d’inondation.
– Création d’une Zone d’Aménagement Concertée (ZAC) Marine dans laquelle il est prévu de construire 90 000 m2 de surfaces de plancher sur un terrain de 130 000 m2 qui constitue le dernier espace naturel de respiration dans le quartier littoral de Cogolin.
– …
Il importe que les Cogolinois puissent s’exprimer sur tous ces projets qui vont dessiner l’évolution de leur cadre de vie. Pour en comprendre les outils et les enjeux, ils sont vivement conviés à participer à la conférence débat du mardi 15 décembre 2015 à 18 heures à la Bastide Pisan de Cogolin, au cours de laquelle ils pourront dialoguer avec Philippe Langevin et Richard Trapitzine, deux éminents spécialistes des questions d’urbanisme et d’aménagement du territoire.