« Un été pas comme les autres » avait claironné le maire à grand renfort de publicité gratuite dans la revue municipale. «Dinner in the sky», jetski, spectacles d’illusions… allaient enflammer la plage et le quartier. Et l’été fut de fait très particulier avec une succession incroyable de déconvenues pour les activités dont il avait fait la promotion : l’échec commercial des « dîners dans le ciel» du port des Marines qui n’auront pas duré quinze jours; l’incendie du restaurant du lot de plage n° 2 qu’il avait attribué à un couple d’amis et qu’il fréquentait assidument avec son conseiller en urbanisme. Quant au chapiteau de l’illusionniste qu’il a laissé s’installer avec complaisance dans une zone inondable, il n’a pas fait recette, malgré une publicité sans limite.
Cerise sur le château de sable le maire vient de renoncer à confier la gestion de la base nautique municipale au privé suite aux observations du Préfet que Place Publique avait également saisi.
Mais le revers le plus lourd est l’abandon de la Société Publique Locale qu’il avait créée avec la ville de Fréjus. Avec la suppression de la Zone d’Aménagement Concertée (ZAC) du littoral, ce sont les instruments mis en place pour urbaniser Cogolin qui disparaissent les uns après les autres.
Comment vont être gérés les dossiers d’urbanisme de la commune ? Quel sera le statut de M.Smadja privé de la présidence de la Société Publique ? A quelle table vont-ils se retrouver en compagnie de l’incontournable M.Forouzandeh, le marié du lot n° 2 ?
Quand le Yotel devient le terrain de courses à l’immobilier et à l’argent.
Par la voix de son directeur de cabinet, le maire vient de lever le voile sur ses projets d’aménagement du terrain communal du Yotel devant un parterre de professionnels de l’immobilier à Saint-Tropez. Après l’avoir nié à plusieurs reprises, il commence à admettre que le lieu est inondable.
Place Publique l’a toujours affirmé et le Préfet le lui a opportunément rappelé, l’obligeant à abandonner quelques idées bricolées à la va-vite, comme une école ou un centre de formation. Le plus choquant, c’est cette manière qu’il a de donner la primeur de ses informations à des représentants du secteur privé alors qu’aucun début d’étude de projet n’a été présenté ni au conseil municipal ni à la population.
Pour être informés, les élus et les habitants de Cogolin repasseront, car la concertation n’est pas inscrite dans la conception que Marc Etienne Lansade, le professionnel de l’immobilier, a de son mandat de maire.
La Chambre Régionale des Comptes a sévèrement critiqué les conditions d’attribution (sans mise en concurrence) du bail d’exploitation du Yotel à la société « Marina Paradise » (qui n’existait pas au moment de la signature du bail) et sa sous location à une autre société sans que le conseil municipal en ait été informé.
Place Publique avait dénoncé ces faits point par point au moment de leurs décisions, dès février 2015
Images et Pdf complémentaires :
– var-matin-du-29-09-2016-jpg.20161001.jpg
– lettre-au-pra-fet-du-var-du-23-fa-vrier-2015-pdf.20161001.pdf
– lettre-au-maire-23-02-2015-pdf.20161001.pdf
– lettre-au-maire-17-03-2015-pdf.20161001.pdf