Dans ce qu’il faudra appeler dorénavant l’affaire de la « bourse au mérite » le maire de Cogolin a accordé au président de Place Publique un droit de réponse inséré dans la revue municipale. Mais il a cru nécessaire et c’est une première dans les droits de réponse, d’y ajouter son propre droit de réponse. Sans doute n’était-il pas très assuré de la solidité de ses premiers arguments.
Afin de ne pas entrer dans un cercle de réponses sans fin, ces lignes seront les dernières sur cette affaire. Toutefois nous voulons rappeler cinq « vérités » :
– La première est qu’une erreur répétée ne devient jamais une vérité
– La deuxième est qu’une délibération de conseil municipal se prend dans le cadre de la loi. Le fait qu’elle soit adoptée à l’unanimité ne change rien à son absence de validité. Dans le cas d’espèce, la décision du conseil d’Etat privait la délibération de tout cadre juridique qu’un raisonnement politique ne pouvait pas combler.
– La troisième est que malgré son affirmation, le maire n’apporte pas la preuve d’un recensement préalable des lauréats, qu’il n’en précise pas la date qui, en tout état de cause, ne peut pas être antérieure au mois de juillet 2014. Il n’apporte pas non plus les preuves d’une approbation académique suite aux contacts allégués par lui.
– La quatrième est qu’une jeune Cogolinoise au moins a obtenu de meilleures notes au baccalauréat que la « lauréate » du conseil municipal et a néanmoins été écartée de l’attribution.
– La cinquième enfin est qu’au-delà de cette affaire de « bourse au mérite », les choix municipaux demeurent d’une grande opacité en ce domaine comme dans d’autres.
Nous, citoyens de Place Publique, serons toujours présents pour réclamer et obtenir plus de transparence, pour veiller au respect de l’égalité et du droit.