Comptes-rendus de la dernière assemblée générale

Malgré les contraintes sanitaires, une quarantaine de membres ont fait acte de présence à notre assemblée générale du 27 novembre 2021, les procurations reçues nous permettant d’avoir le quorum.

De sérieux problèmes informatiques ne nous ont pas permis de mettre en ligne les différents comptes-rendus plus tôt, nous vous prions de bien vouloir nous en excuser.

Les conditions sanitaires ne nous ont pas permis de ponctuer cette assemblée par l’apéritif traditionnel. Nous nous sommes engagés à en organiser un dès que le contexte le permettra, impatients de pouvoir nous retrouver et discuter dans le climat de convivialité qui préside à toutes nos rencontres.

Vous trouverez également le bulletin d’adhésion 2021-2022 pour vous permettre de nous rejoindre au cours de cette nouvelle année que nous vous souhaitons la meilleure.

RAPPORT D’ACTIVITE 2020-2021

Rapport d'activité 2020-2021

RAPPORT FINANCIER 2020-2021

COMPTES 2020-2021

BUDGET PREVISIONNEL 2021-2022

BUDGET PREVISIONNEL 2021-2022

RAPPORT MORAL 2020-2021

Rapport moral 2020-2021

COMPTE-RENDU DE L’ASSEMBLEE GENERALE

Cpte rendu AG 20.21

BULLETIN D’ADHESION 2021-2022

Bulletin d'adhésion 2021-2022

Bonne année 2022

L’association Place Publique Cogolin vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2022, avec l’espoir de pouvoir nous retrouver prochainement pour échanger librement  dans le respect de nos différences, pour agir au service de l’intérêt général et du bien vivre ensemble, pour résister aux appels aux replis identitaires, à la haine et à la violence, d’où qu’ils viennent. A bientôt

Les membres du Conseil d’Administration et le Président

Voeux Place Publique

Exposition et conférence débat sur la liberté d’expression et la laïcité

FREJUS LE 9 DECEMBRE 2021

Sur fonds de l’exposition de caricatures sur la liberté d’expression réalisée par l’association Le Crayon en partenariat avec l’association France Cartoon, le Forum Républicain de Fréjus a organisé, en collaboration avec les associations Le Crayon et Place Publique, une conférence-débat sur les thèmes de la liberté d’expression et la laïcité. 

Voici les deux diaporamas qui y ont été présenté pour ouvrir un débat qui fut particulièrement riche. Le premier est un éclairage « par le haut » de l’histoire, la philosophie, les règles et leurs difficultés d’application parfois, de la laïcité.

Le second est un témoignage « par le bas » des méthodes utilisées par un maire d’extrême-droite, celui de Cogolin, pour remettre en cause la liberté d’expression et les règles de la laïcité.

Premier diaporama

LAICITE 9 décembre 21 Fréjus

Deuxième diaporama

Conférence laïcité FJM

Nouvelles vagues dans le port des Marines de Cogolin

Les juges rejettent l’appel du Maire contre le label d’architecture remarquable
Petit rappel : en juin 2018, le Préfet de Région avait attribué le label d’architecture contemporaine remarquable aux résidences « la Brigantine » et « La Galiote » des Marines de Cogolin. Au lieu de s’en enorgueillir, le maire a engagé en toute discrétion un recours auprès du Tribunal Administratif pour demander l’annulation de la décision du Préfet. Les juges administratifs ont rejeté sa requête en janvier 2021. Qu’à cela ne tienne, toujours avec la même discrétion, le maire a fait appel de ce premier jugement. Et une fois de plus monsieur Lansade a été débouté par la Cours Administrative d’Appel de Marseille qui a rejeté sa requête infondée par un jugement du 15 novembre 2021.
Mais quelle mouche a bien pu piquer le maire pour le pousser à demander l’annulation d’un label architectural prestigieux ? La réponse est simple : ce label le dérangeait dans ses propres projets de refonte architecturale de la capitainerie et du luxueux appartement acheté pour l’aménager en un Yacht Club qui n’a jamais vu le jour. Depuis le lieu a servi exclusivement à organiser des mariages et autres réunions privées, comme celle à laquelle a participé son nouveau copain Zemmour.

Réception privée au Yacht club

Il est vrai que quand il s’agit de l’argent public, Marc Etienne Lansade ne compte pas. Un marché de commercialisation des places de port de 6 millions d’euros attribué dans des conditions douteuses à un marchand de vêtements et résilié par le Tribunal Administratif. Une indemnité d’un million d’euros accordée au titulaire de ce marché lors d’un conseil d’administration de la régie auquel le maire, pourtant noté présent, était dans l’impossibilité de participer, en vacances dans le Morvan au même moment. Les 3,1 millions d’euros d’acquisition de l’appartement luxueux déjà évoqué et les frais des manifestations privées qui y sont organisées.   Un concours d’architecture pour la maitrise d’œuvre de 10 millions de travaux lui aussi annulé à la suite d’un recours de la Préfecture. Des dizaines de milliers d’euros d’indemnités versés aux candidats non retenus à ce concours. Et aujourd’hui les dépenses de justice inutilement engagés devant le Tribunal Administratif et la Cour d’Appel contre le label d’architecture remarquable. Cela fait beaucoup de millions dépensés inutilement  aux frais des usagers du port et des contribuables Cogolinois !

Malgré ces vagues successives qui agitent le port, les affaires continuent, elles. Son ex conseiller en urbanisme et toujours conseiller de la régie du port, Jean-Marc Smadja, vient de revendre les deux appartements qu’il avait achetés à l’ombre de l’achat du luxueux appartement par la régie. Et vous ne devinerez jamais à qui ? A la sœur et au beau-frère de Marc Etienne Lansade.

Décidément, le monde des affaires est bien petit !

Rencontre sur la liberté d’expression et la laïcité le 9 décembre à Fréjus

C’est avec plaisir que nous vous annonçons la reprise de nos rencontres publiques interrompues pendant deux ans à cause du Covid. La prochaine ayant pour thèmes La liberté d’expression et la laïcité, aura lieu le jeudi 9 décembre 2021 dans la salle municipale « Le Bateau » à Port Fréjus entre 17H30 et 20H30. Organisée par le Forum Républicain de Fréjus en partenariat avec l’association Le Crayon et Place Publique Cogolin, elle se déroulera sous forme d’une table ronde sur fond de l’exposition consacrée à la liberté d’expression réalisée par l’association le Crayon et l’association France Cartoon.

Compte tenu de l’évolution de la situation sanitaire, elle se tiendra dans le respect des gestes barrières et des règles sanitaires en vigueur. C’est pourquoi il est demandé aux personnes qui ne sont pas vaccinées de s’abstenir d’y participer.

Un covoiturage est prévu à partir de Cogolin. Rendez-vous à 16H15 sur le parking du Leclerc côté Maison de retraite.

Les personnes qui ne pourront pas participer recevront un compte-rendu de cette conférence dans les jours qui la suivront.

Exposition et conférence-débat liberté d'expression et laïcité

Les « chicanes » urbaines de Monsieur Lansade

Selon la définition du dictionnaire, une « chicane est une difficulté, un incident qu’on suscite pour embrouiller les choses ». Celle que le maire de Cogolin vient de faire installer sur la route des Mines répond parfaitement à cette définition tant elle provoque de perturbations à la circulation au lieu d’en améliorer la sécurité. Elle vient remplacer deux dos d’ânes qui étaient trop bruyants pour la tranquillité des riverains.
Chicane route des Mines
Ce nouvel avatar urbain fait suite à une série déjà longue d’autres chicanes que le maire a plantées aux quatre coins de la ville : des feux tricolores qui provoquaient de tels embouteillages qu’ils ont été très vite abandonnés, des transformateurs électriques hideux et dangereux posés sur la voie publique aux frais de la commune pour faire plaisir à des promoteurs levalloisiens, des sucettes publicitaires qui ont envahi les rues et les trottoirs de la ville, dont certaines ont dû être déplacées en raison du danger qu’elles représentaient pour la sécurité routière, un pont incapable de supporter une charge supérieure à 3,5 tonnes sur lequel le maire a accordé des dérogations de tonnage à des milliers de camions de 35 tonnes…

En l’absence de projet d’aménagement cohérent et d’équipements publics adaptés, les programmes immobiliers démesurés qu’il a autorisés – plus de mille logements en 7 ans – annoncent de grandes difficultés de circulation, de risques d’incidents et autres embrouilles, en un mot de chicanes.

Signé : Le chicaneur de Place Publique

ASSEMBLEE GENERALE DE PLACE PUBLIQUE COGOLIN

Après deux années passées sans pouvoir nous réunir, c’est avec un immense plaisir que nous vous convions à participer à notre prochaine assemblée générale qui se tiendra le samedi 27 novembre 2021 à 15 heures à la Bastide Pisan de Cogolin. Vous trouverez en pièces jointes la convocation et l’ordre du jour de cette assemblée générale, le coupon réponse et un formulaire de procuration à nous retourner au cas où vous ne pourriez pas y participer ainsi que le bulletin d’adhésion pour l’année 2021-2022.
Convocation assemblée générale 2021 bis
Coupon réponse adhérents, procuration, candidature AG 2021
Bulletin d'adhésion 2021-2022
RIB Crédit Agricole

LE MAIRE DE COGOLIN NE RESPECTE PAS LES TRADITIONS PROVENCALES, IL LES INSTRUMENTALISE

Nombreux sont les actes de Marc-Etienne Lansade qui démontrent qu’il n’en a rien à faire des traditions et de l’histoire provençales. Il y a eu ses élucubrations sur le débarquement en Provence qui aurait réussi grâce à Louis XIII et la Vierge Marie, mais pas aux combattants africains. Il a essayé, en vain heureusement, de débaptiser le square « Marcel Mansui », jeune soldat cogolinois mort en Algérie, pour lui donner le nom du nationaliste, antisémite et antidreyfusard « Maurice Barrès ». IL a voulu transformer l’ancienne demeure des Seigneurs de Cogolin en hôtel privé, avant de reculer face à l’opinion. Par contre, il a réussi à remplacer le nom de la salle d’honneur de la mairie qui faisait honneur à Héliodore Pisan, un célèbre graveur, peintre et enfant du pays, par le prénom de la fille de Marion Maréchal Le Pen, « Olympe »…

En réalité, il instrumentalise traditions et histoire pour les mettre au profit de son idéologie d’extrême droite, comme dans l’affaire de la statue de Saint Maur, le patron de Cogolin, qu’il a sciemment installée sur un rond-point public et que le Tribunal administratif lui ordonne de retirer.

Manifestation pour Saint-Maur ou pour Zemmour ?

Sa duplicité a éclaté au grand jour lors de la manifestation qu’il a organisée pour défendre le maintien de la statue de Saint-Maur sur l’espace public et au cours de laquelle il a appelé à voter pour Eric Zemmour aux prochaines élections présidentielles.

Ce faisant, il ne respecte pas les Cogolinois qui sont venus de bonne foi défendre leur patron. Il ne respecte pas non plus l’esprit de la fête de la Saint Maur qui est un temps fort de rassemblement de tous les Cogolinois autour de leurs traditions, au son des galoubets et des tambours ponctué de coups de tromblons. Au lieu de cela, M. Lansade cherche à les diviser, à les dresser les uns contre les autres en désignant parmi eux des soit disant ennemis de la religion et des traditions. Alors que leur véritable ennemi c’est bel et bien lui.

On peut respecter les traditions tout en respectant la loi

Car on peut être attaché aux traditions de la Bravade et de Saint-Maur tout en respectant la loi. Celle de 1905 garantit à chacun la liberté de pratiquer ou pas la religion de son choix. Ne pas la respecter, comme y incite le Maire, ouvre dangereusement la porte aux dérives de surenchère religieuse, voire sectaire, où chacun revendiquerait le droit d’installer ses symboles religieux dans les lieux publics. Inquiétant quand on voit ce qui se passe dans les pays où pouvoir politique et pouvoir religieux se confondent !

Non seulement le Maire de Cogolin ne respecte pas les Cogolinois et leurs traditions. Il ne respecte pas la loi, qu’il est pourtant censé représenter.  Il ne respecte pas non plus une décision de justice. Il est vrai qu’il ne supporte pas son indépendance, tout comme celle de la presse, qu’il n’a eu de cesse de vilipender tout au long de ses sept années de mandat.

Sympathiques retrouvailles à Wildbad pour les 40 ans du jumelage avec Cogolin

En octobre 1981, les maires de l’époque Ulrich Maier et Patrick Glo, signaient officiellement les accords de jumelages entre les villes de Wildbad et Cogolin.

Signature du jumelage Octobre 1981

Quarante ans jour pour jour après cette première signature, qui sera confirmée un an plus tard à Cogolin,   les deux anciens maires se sont retrouvés dans la ville de la Forêt Noire pour célébrer cet anniversaire en compagnie de nombreux amis du jumelage. Une amitié qui, malgré la crise sanitaire et d’autres turbulences, reste solidement ancrée entre les habitants des deux communes dans le respect du serment de jumelage : « Dans l’esprit d’amitié et de rapprochement entre les peuples, ce jumelage doit rapprocher les citoyens (…) et augmenter leur compréhension mutuelle »

Les mêmes quarante ans après

Avec leurs amis allemands Wolfgang et Anne-Marie, Christian et Nicole Ronze ont eu l’heureuse idée d’organiser ces retrouvailles empreintes de beaucoup d’émotions à l’évocation des souvenirs de cette belle histoire humaine qui avait commencé à s’écrire vers la fin des années 1970 avec les échanges scolaires entre le collège Gérard Philippe de Cogolin et le Progymnasium de Wildbad sous l’initiative du professeur d’allemand Jean BONNAURE. « Une histoire qui continue de vivre grâce à l’enthousiasme inaltéré des deux comités de jumelages et de leurs présidents, Gunther et Serge », comme l’a rappelé avec reconnaissance Patrick Glo.

Les participants ont aussi rappelé que c’est grâce à ces rencontres, ce dialogue entre les peuples et grâce à la construction européenne que nous vivons en paix depuis 75 ans.

De nombreux amis et officiels, dont le maire actuel de Wildbad, Klaus Mack, se sont joints à la réception privée organisée par la municipalité le lundi 18 octobre dans la salle des Forums de la ville. En marge de cette cérémonie, des randonnées, des visites de musée et de joyeux moments festifs ont émaillé cette rencontre, comme le veut la tradition des échanges d’un jumelage toujours plein d’avenir.

Le Maire débaptise la rue du 19 mars 1962

Après l’oubli des combattants africains dans ses discours commémorant le débarquement en Provence, réussi selon lui grâce à Louis XIII et la vierge Marie, après sa tentative avortée de débaptiser le square « Marcel Mansui », jeune soldat cogolinois mort en Algérie, pour lui donner le nom de Maurice Barrès, après avoir essayé sans y réussir de transformer la demeure des seigneurs de Cogolin en hôtel privé, après avoir débaptisé la salle d’honneur de la mairie du nom d’Héliodore Pisan, célèbre graveur, peintre et enfant du pays, pour lui donner le prénom de la fille de Marion Maréchal Le Pen, « Olympe »… Marc Etienne Lansade a proposé au dernier conseil municipal de débaptiser la rue du 19 mars 1962, date de « la journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ». Journée commémorative à laquelle le maire n’a jamais participé depuis son élection en 2014.

Nous avons choisi de publier ici l’intervention bien sentie de l’élu d’opposition Olivier Courchet :

« Vous proposez de débaptiser la rue du 19 mars 1962 au motif qu’elle est le prolongement de la Montée Saint Roch, et que par conséquent elle ne peut être dénommée que Montée Saint Roch.

Si on suit votre raisonnement, dont la logique nous échappe, il faudrait alors débaptiser l’avenue Gambetta qui n’est que le prolongement de l’avenue Marceau, mais également la rue Jean Jaurès qui n’est que la suite de l’avenue Gambetta qui, elle,  précède la rue Carnot, l’ensemble ne pouvant s’appeler qu’avenue Marceau. Vous ne l’avez pas fait parce que Marceau était un général républicain. Très républicain. S’il s’était appelé Benito il en serait peut-être allé  autrement.

 La vérité est qu’à l’instar de vos amis d’extrême droite  vous réécrivez l’histoire et occultez le 19 mars 1962 qui depuis la loi du 6 décembre 2012 est la «  journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ».

 Marcel Mansui aurait aimé connaître le 19 mars 1962. Hélas il est mort pour la France bien avant la fin de cette guerre.  Nous, nous  n’oublions pas qu’au début de votre précédent mandat vous aviez décidé de rayer son nom du square qu’une précédente municipalité  lui a dédié, pour honorer en lieu et place  un polémiste nationaliste antidreyfusard et antisémite qui s’est permis, en  1914, de  stigmatiser  nos soldats provençaux du XXème Corps.

 Manifestement vos démons anti républicains vous taraudent toujours et ce n’est pas cette décision de débaptiser la rue du 19 mars 1962 qui apaisera les plaies,  toujours ouvertes, d’un drame pour de nombreuses familles des deux rives  de la Méditerranée.

 Nous ne vous suivrons pas sur cette voie. »