Liberté, égalité, fraternité, Quand les mots perdent leurs sens

Ironie de l’histoire : après 19 ans d’un mandat de Jacques Sénequier qui n’a jamais daigné réinscrire la devise de notre république au fronton de la mairie de Cogolin, c’est le Front National qui s’empresse  de le faire dès son arrivée au pouvoir pour se draper des oripeaux contraires à ses propres valeurs.

Il suffit que chacun en appelle à son devoir de mémoire en se posant la question suivante : à quel moment de notre histoire l’extrême droite a-t-elle été actrice d’un projet politique porteur de liberté, d’égalité et de fraternité ?
La réponse est constante : partout où l’extrême droite a exercé le pouvoir, elle a restreint les libertés, accentué les inégalités et exterminé la fraternité.

Le mot n’est pas la chose. Celui qui le prononce n’est pas le garant de son authenticité. Ne soyons pas dupes et jugeons les vrais républicains aux actes, pas aux paroles.