RENCONTRE AVEC EMMAUS LESCAR-PAU MERCREDI 18 MARS A 18 HEURES

En fondant une communauté Emmaüs en 1982, Germain était loin d’envisager l’envergure qu’il allait lui insuffler. Parti de rien, à force de volonté,de travail et d’accueil, il l’a inscrite dans un schéma d’évolution permanente tout en y associant un programme politique.

En 33 ans, le Village Emmaüs LescarPau est devenu la plus importante communauté de France, tant par la capacité d’accueil que par la force du projet utopique. Autonome à 100%, il tire ses ressources de l’activité qu’il développe autour d’une dynamique participative forte. Libre de tous ses actes et de toutes ses paroles, il a su mailler des partenariats forts sur tout son territoire et même au-delà, que ce soit dans le domaine du social, du recyclage, de l’économie, de l’écoconstruction, de l’agriculture paysanne ou de la culture engagée.

Créatif, responsable, le Village Emmaüs Lescar-Pau développe de façon intuitive un projet de société alternative permettant aux hommes et aux femmes qui y élisent domicile de se (re)construire.

A PROPOS DU DROIT DE RÉPONSE SUR LA « BOURSE AU MÉRITE »

Dans ce qu’il faudra appeler dorénavant l’affaire de la « bourse au mérite » le maire de Cogolin a accordé au président de Place Publique un droit de réponse inséré dans la revue municipale. Mais il a cru nécessaire et c’est une première dans les droits de réponse, d’y ajouter son propre droit de réponse. Sans doute n’était-il pas très assuré de la solidité de ses premiers arguments.

Afin de ne pas entrer dans un cercle de réponses sans fin, ces lignes seront les dernières sur cette affaire. Toutefois nous voulons rappeler cinq « vérités » :
– La première est qu’une erreur répétée ne devient jamais une vérité
– La deuxième est qu’une délibération de conseil municipal se prend dans le cadre de la loi. Le fait qu’elle soit adoptée à l’unanimité ne change rien à son absence de validité. Dans le cas d’espèce, la décision du conseil d’Etat privait la délibération de tout cadre juridique qu’un raisonnement politique ne pouvait pas combler.
– La troisième est que malgré son affirmation, le maire n’apporte pas la preuve d’un recensement préalable des lauréats, qu’il n’en précise pas la date qui, en tout état de cause, ne peut pas être antérieure au mois de juillet 2014. Il n’apporte pas non plus les preuves d’une approbation académique suite aux contacts allégués par lui.
– La quatrième est qu’une jeune Cogolinoise au moins a obtenu de meilleures notes au baccalauréat que la « lauréate » du conseil municipal et a néanmoins été écartée de l’attribution.
– La cinquième enfin est qu’au-delà de cette affaire de « bourse au mérite », les choix municipaux demeurent d’une grande opacité en ce domaine comme dans d’autres.

Nous, citoyens de Place Publique, serons toujours présents pour réclamer et obtenir plus de transparence, pour veiller au respect de l’égalité et du droit.

BILLETS D’HUMOUR A LA MANIERE DE… MARC ETIENNE LANSADE

La presse s’en est largement fait écho, le maire de Cogolin paye pour faire de l’humour sur son compte Twitter. Au cas où il manquerait d’inspiration, nous lui offrons gratuitement ces quelques billets et il peut compter sur nous pour lui en fournir de nouveaux.

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ATTRIBUTION DU LOT N° 2 DE LA PLAGE DE COGOLIN
Lors du dernier conseil municipal, le maire a fait approuver l’attribution du lot de plage n°2 à madame Guillemard alors que, comme le faisait justement remarquer le leader de l’opposition, ni ses références professionnelles ni ses garanties financières ne figuraient dans son dossier de candidature. Qu’à cela ne tienne, monsieur Lansade peut se porter personnellement garant de l’heureuse élue, lui qui mange régulièrement au restaurant qu’elle dirige sur la plage de Ramatuelle.

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LE BANQUIER-URBANISTE DE LEVALLOIS CONTREDIT LE MAIRE SUR LE POGNON
C’est à Levallois, où il travaillait dans l’immobilier avant de devenir maire, que Marc Etienne Lansade a rencontré Jean-Marc Smadja, cousin d’Isabelle Balkany, banquier et ancien directeur de la société d’économie mixte qui a bétonné Levallois. On comprend mieux pourquoi le deuxième est devenu le conseiller spécial du premier pour les grands projets d’urbanisme de Cogolin, même si pendant de longs mois monsieur Smadja a travaillé sans aucun contrat, donc aucun droit ni titre pour agir au nom de la commune.
Pour se justifier, il a déclaré devant le conseil municipal : « Je ne fais pas cela pour le pognon, mais parce que Lansade est mon ami ».
Or, pour justifier à son tour la nomination de Smadja, le maire a déclaré à la presse : « je l’ai choisi parce que j’avais besoin de quelqu’un qui sache faire du pognon ».
Qui faut-il croire ? Qui est le menteur ?

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LE MAIRE DÉCRÈTE QU’UN TERRAIN INONDABLE NE L’EST PAS
Marc Etienne Lansade l’affirme catégoriquement, le terrain de 13 hectares sur lequel il veut construire 80.000 m2 de plancher n’est pas inondable. Responsable des rivières à la communauté de communes, il devrait pourtant savoir que le classement de ce terrain en zone bleue du PPRI (1) l’expose à un risque d’inondation, fut-il modéré. Mais au diable l’aléa, avec le FN il n’y a que des certitudes. Après les flux migratoires, il veut nous faire croire qu’il est un rempart infranchissable contre les flux hydrauliques. Encore une digue de mensonges qui ne va pas tarder à s’effondrer !
(1) Plan de Prévention du Risque d’Inondation

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M. LANSADE RENONCE AU DON ILLÉGAL DE MATÉRIEL NAUTIQUE A DEUX DE SES EMPLOYÉS
Le maire mènerait-il son personnel en bateau ?

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LE MAIRE FERME UNE RUE POUR ÉVINCER DES COMMERÇANTS MAGHRÉBINS DU MARCHÉ
On s’étonne qu’il ne l’ait pas baptisée du nom de son nationaliste préféré Barrès. Barrée aux maghrébins bien sûr.

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CRISE D’IDENTITAIRE DANS LA COMMUNICATION MUNICIPALE
Choisi par le maire pour son appartenance au groupe extrémiste « génération identitaire », Lucien Langella aura fait un bref passage au service communication de la ville. On ne savait rien du contrat qui le liait à la commune et on en sait encore moins sur les raisons de son départ précipité. Sa mise en examen en serait-elle la cause ?

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LE PASSAGE ÉCLAIR DE STREAM ON FIRE
Encore plus courte aura été la prestation de la société d’événementiel « Stream on Fire » qui n’aura filmé qu’un seul conseil municipal avant de retourner dans le QG du micro parti de Marine Le Pen « Jeanne ». Serait-ce parce que ce dernier est visé par une information judicaire élargie à des soupçons de « blanchiment d’argent en bande organisée » ? Ou bien parce que Fréderic Chatillon, rouage essentiel de l’équipe de Marine et associé de « Stream on Fire », a été mis en examen ?

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QUAND UNE ÉCOLE NE LUI PLAIT PAS, LANSADE LA DÉMOLÎT
Après avoir montré du doigt « les mauvaises écoles » qui n’avaient pas obtempéré à son ordre, ou celui de son directeur de cabinet, de modifier leur règlement intérieur dans le sens qu’il souhaitait, le maire n’y va pas par quatre chemins et annonce qu’il va démolir l’école Chabaud. Décidément, il ne fait pas bon ne pas être dans la ligne idéologique de son parti !

RETOUR SUR UNE SOIREE DE CONFERENCES REUSSIE

C’est devant un public nombreux et captivé que Gérard Degoutte, l’hydraulicien, et Georges Olivari, l’hydrobiologiste, ont présenté leurs conférences passionnantes.

Ils ont appuyé leurs exposés sur des diaporamas (1) d’une grande pédagogie, expurgés de toute note de calculs et équation, mais parfaitement illustrés pour aider à comprendre les processus de formation et de fonctionnement des cours d’eau, depuis les torrents jusqu’aux estuaires.
Plusieurs enseignements importants se sont dégagés de leurs présentations :

L’exposé de Gérard Degoutte nous a appris que les cours d’eau sont des milieux vivants qui adoptent des formes et des stratégies qui leur permettent d’évacuer les débits liquides et solides. Quand l’homme modifie cet équilibre, en creusant le lit, en aménageant des ponts ou des barrages, le cours d’eau va patiemment compenser à l’amont ou à l’aval pour retrouver sa capacité d’évacuation des débits liquides et solides. Des prélèvements de graviers par exemple pourront entraîner un abaissement du fond du lit du cours d’eau avec des conséquences néfastes : abaissement de la nappe d’accompagnement, exhaussement et destruction de fondations de ponts… Cela ne signifie pas que l’homme doive s’interdire tout aménagement sur les cours d’eau, mais qu’il doit bien en évaluer les conséquences afin de les prendre en compte dans ses choix.

Dans sa conférence sur les cours d’eau méditerranéens et les inondations, Georges Olivari a démonté de nombreuses idées reçues. Il a certes confirmé que l’urbanisation et l’imperméabilisation des sols constituaient des phénomènes aggravant le ruissellement et la propagation des crues. Mais sur un bassin versant comme celui de la Giscle où l’urbanisation n’occupe que 2,1% du territoire, l’agriculture un peu plus de 10% et la forêt plus de 87%, cela n’a pas empêché la survenance d’importantes inondations à répétition. Quand des phénomènes de pluie majeurs se produisent, avec plusieurs centaines de millimètres en quelques heures et pendant plusieurs jours, les sols naturels saturés deviennent eux-mêmes imperméables et l’eau ruisselle à grands débits, y compris en milieux forestiers et naturels. L’eau envahit rapidement les lits majeurs de rivières dans lesquels se sont souvent développés des zones d’activités ou d’habitation. « La conséquence majeure de l’urbanisation n’est donc probablement pas l’augmentation de l’aléa (l’augmentation des ruissellements) mais plutôt l’augmentation de la vulnérabilité (occupation d’espaces potentiellement exposés) ». Là encore, il ne s’agit pas d’interdire toute activité dans les lits majeurs des cours d’eau, mais de bien en apprécier le risque. Face aux limites, quand ce n’est pas aux effets néfastes, de certains ouvrages (bassins écréteurs, digues…) Il importe de développer une véritable culture du risque, dans le cadre d’un partenariat entre les élus et les citoyens.

En conclusion, dans un contexte de changement climatique, il a été rappelé avec beaucoup de sagesse que si nous devions nous adapter aux débordements d’eau, nous devions également rester attentifs à ses manques avec des épisodes de sécheresse, comme celui de 2003 à 2007, qui se reproduiront surement.

Le prochain rendez-vous sur la Place Publique aura lieu le 18 mars au même endroit sur le thème « UN AUTRE MONDE SOLIDAIRE EST POSSIBLE » avec la présentation de l’expérience du village Emmaüs de Pau-Lescar.

(1) Les diaporamas des conférences et la revue de presse sont joints en annexe du présent billet.

Images et Pdf complémentaires :
– confa-rence-ga-rard-degoutte-pdf.pdf
– confa-rence-georges-olivari-pdf.pdf
– article-vm-21-02-2015-pdf.pdf

Conférences débat sur les rivières du monde et de la méditerranée Jeudi 19 février 2015 à 18H00 à la Bastide Pisan de Cogolin

Dans le cadre de son programme d’animations de la Place Publique, le Collectif de Citoyens Cogolinois propose une soirée de conférences-débats sur le thème «Rivières du monde, de la Méditerranée et risques d’inondation ».
A l’heure où les phénomènes d’inondation qui frappent régulièrement notre région vont peser lourdement sur les choix d’urbanisme des communes, le public aura la possibilité d’entendre la parole de deux éminents spécialistes de ces sujets et de pouvoir débattre avec eux.

« Formes des cours d’eau naturels ou aménagés, depuis les torrents jusqu’aux estuaires »

Gérard Degoutte est un des experts mondiaux en sécurité des barrages, en prévention des risques d’inondation et en géomorphologie fluviale. Il a exercé à IRSTEA (anciennement CEMAGREF) , enseigné en écoles d’ingénieurs et à l’université, rédigé plusieurs ouvrages sur les barrages et les digues. Ses ouvrages les plus récents traitent de la morphologie fluviale et de l’hydraulique des rivières de montagne.

Résumé de sa conférence :
Les bases du transport solide : suspension, charriage…
Les styles fluviaux : torrents, tresses, méandres…
Les impacts morphologiques des principaux ouvrages où aménagements : digues, barrages, calibrage…

« Cours d’eau méditerranéens et risques d’inondation »

Georges OLIVARI est hydrobiologiste, spécialiste des cours d’eau méditerranéens. Il est maitre de conférences associé à Aix-Marseille Université et directeur de la Maison Régionale de l’Eau située à Barjols dans le Var. Avec son équipe de scientifiques, il assure le suivi de la qualité de nombreux milieux aquatiques (lacs, rivières…). Il a également développé un vaste programme de sensibilisation aux rivières

Résumé de sa conférence :
La mise en place d’une crue sur un bassin versant : un phénomène naturel modifié par les activités de l’homme (imperméabilisation, colonisations des lits majeurs)
Les aménagements de lutte contre les crues et leurs limites
Les actions de prévention pour réduire l’exposition des populations face aux risques ‘planification spatiale et réglementaire)
La réduction des risques à la source
Le développement de la culture du risque. Le partenariat entre les élus et la population

Images et Pdf complémentaires :
– affiche-confa-rences-rivia-res-pdf.pdf

INTERDICTION DES DANSES ORIENTALES La lettre de la présidente accable le maire de Cogolin

Sur son compte Twitter, Marc Etienne Lansade exhibe largement la lettre de la présidente du club de danse qui s’emploie avec beaucoup d’application à le dédouaner de toute implication dans la décision d’interdire la représentation de danses orientales à la Fête du Coq.

Avant de la publier, il aurait dû y réfléchir à deux fois, car ses termes sont cruellement accablants pour lui. En écrivant noir sur blanc que « les décisions sur la représentation ont été prises exclusivement par son conseil d’administration et l’Adjoint à l’animation de Cogolin Monsieur Aimé Garnier », la présidente confirme le fait que la représentation de danses orientales a bien été annulée et que l’adjoint au maire de Cogolin a participé à cette décision. On se demande à quel titre cet adjoint est intervenu dans la décision d’une association qui, en principe, s’administre librement ? Au fait, à quelle date s’est réuni le CA qui aurait lui aussi participé à cette décision ?

Ainsi, à trop vouloir protéger le maire, la présidente ne fait que l’enfoncer un peu plus. En effet, selon les règles de l’administration d’une commune, quand un adjoint agit dans le cadre de la délégation qu’il a reçue de son maire, ce dernier ne peut être exonéré de sa responsabilité dans la prise de décision incriminée. D’autant que par la suite le maire n’a jamais publiquement désavoué son adjoint ni contesté cette décision, la reprenant même à son compte.

Au lieu de s’attaquer aux conséquences médiatiques de cette affaire, la présidente ferait mieux de s’en prendre à sa cause réelle, celle de l’interdiction qui lui a été faite par la municipalité de présenter des danses orientales à la fête du coq. Car il s’agit là d’une véritable ingérence politique dans la vie associative, d’une atteinte à sa liberté et d’une décision d’exclusion.

N.B. La lettre de la Présidente du Club de danse Cogolinois et la réponse de Place Publique sont jointes en annexe

Images et Pdf complémentaires :
– lettre-de-la-pra-sidente-pdf.pdf
– ra-ponse-de-place-publique-pdf.pdf

Nouvelle reculade et pantalonnade au dernier conseil municipal

Le rare public présent au conseil municipal du 5 janvier 2015 a eu le privilège d’assister à un événement inouï, sans précédent : un maire et tous ses conseillers se sont abstenus sur une délibération proposée par eux-mêmes. Incroyable mais vrai !

Rappelons les faits : Dans le cadre de la demande d’autorisation d’exploiter par une société une plateforme de valorisation de matériaux, la commune était tenue d’émettre un avis dans les quinze jours qui suivaient la clôture de l’enquête publique (23 décembre 2015). Le maire a donc réuni le conseil municipal pour lui présenter sa proposition d’avis défavorable fondée sur une longue liste d’incompatibilités du projet avec les différentes prescriptions réglementaires , des risques manifestes qu’il fait courir à l’environnement et de son incompatibilité avec le Plan de Prévention des risques d’inondation de la commune. Et pour une des rares fois où sa délibération était bien argumentée, sous la pression amicale de son opposition, il a totalement retourné sa veste en demandant à son conseil de s’abstenir sur sa propre proposition.

Il a justifié son revirement en déclarant qu’il venait de recevoir de nouvelles informations sur les enjeux économiques du projet. Il était effectivement temps qu’il s’en inquiète, car chacun connait l’importance de l’existence d’un site de valorisation des déchets et matériaux, de chantiers notamment, pour éviter leurs dépôts sauvages dans la nature. Mais l’objet de la demande d’autorisation et de l’enquête publique qui l’accompagne est de s’assurer que les conditions d’exploitation de ce site sont bien conformes à la réglementation, ne portent pas atteinte à l’environnement et n’aggravent pas les phénomènes d’inondation.

Or toutes les observations contenues dans le texte du projet de délibération montraient clairement que nombre de ces conditions réglementaires et environnementales n’étaient pas remplies ou sujettes à caution et justifiaient largement la proposition faite au conseil municipal d’émettre un avis défavorable. Non pas pour remettre en cause l’activité elle-même, mais pour l’obliger à réaliser les études et les équipements complémentaires destinés à se mettre en conformité avec la réglementation, s’assurer de la non atteinte à la qualité de l’environnement (eau, air, bruits) et de l’absence d’impact sur le bon écoulement des crues.

Mais d’un coup d’un seul, le maire de Cogolin a gommé toutes ces observations, qui figurent pour la plupart dans le registre du commissaire enquêteur, et décidé de s’abstenir sur son propre avis.

Il va sans doute nous expliquer qu’il est à l’écoute des cogolinois. Mais comme il en est à sa énième reculade, on voit bien qu’il change d’avis comme de chemises en raison d’une réelle incompétence administrative et politique. Comme il l’avait fait pour l’augmentation de ses indemnités ou le don illégal de matériel, peut-être va-t-il une nouvelle fois nous dire, avec le courage qui le caractérise, que ce n’est pas lui qui a pris cette décision ?

 

Bourse au mérite Une délibération sans fondement créant une rupture d’égalité entre les élèves

Faisant suite à son billet méprisant, je réponds au maire de Cogolin que ce n’est pas le principe de la bourse au mérite que Place Publique a dénoncé au Préfet du Var, mais les termes de sa délibération sans fondement juridique et créant une rupture d’égalité entre les élèves de sa commune.

Cette délibération est fondée sur une décision du gouvernement de supprimer la bourse au mérite. Or, cette suppression a été suspendue par le Conseil d’Etat en Octobre 2014, ce qui rend cette délibération caduque.

Il motive sa délibération en précisant qu’il a été sollicité par une jeune fille ayant obtenu son baccalauréat avec mention très bien et félicitations du jury. Mais il n’a pris aucune mesure d’ordre général concernant les élèves reçus au baccalauréat, puisque aucun recensement d’éventuels autres lauréats dans la même situation que la bénéficiaire n’a été effectué. Ce faisant, il établit une rupture d’égalité entre les élèves de sa commune. La meilleure preuve (voir le document annexé) est constituée par son refus d’accorder cette bourse à une autre bachelière ayant obtenu son baccalauréat avec mention très bien et une moyenne de 19,57/20, nettement supérieure à celle de l’élève qui s’est vu attribuer la bourse (18,36/20). Cela s’appelle une aide financière sur critères « in tuitu personae ».

Effectivement, monsieur le maire, nous n’avons pas la même conception du mérite et de l’égalité, valeurs auxquelles je suis profondément attaché. La vôtre relève clairement de choix arbitraires qui, s’ils persistent, vont tirer Cogolin vers le bas et la médiocrité.
Francis JOSE-MARIA

P.S. En application de l’article 3 de la loi du 29 juillet 1881, Place Publique a demandé au maire de Cogolin, par lettre recommandée avec accusé de réception, de publier son droit de réponse dans le prochain numéro du bulletin municipal.

Images et Pdf complémentaires :
– bourse-refusa-e-pdf.pdf

Le maire de Cogolin pirate le plan Vigipirate

Voulant se faire passer pour celui qui en fait toujours plus en matière de sécurité, Marc-Etienne Lansade a pris un arrêté pour l’application du plan Vigipirate renforcé dès le lendemain du drame qui a endeuillé la nation entière.

Mais à la lecture de son texte, joint en annexe, on reste pantois devant la désinvolture avec laquelle il a été rédigé. Il ne fait qu’enfoncer des portes ouvertes en énonçant des règles de droit commun déjà applicables et en laissant croire qu’il pourra exercer des pouvoirs qu’il n’a pas.

Une nouvelle fois, le grotesque l’emporte au ridicule qui, en la circonstance, ne tue pas. On en rirait presque si cela ne révélait pas une nouvelle fois les intentions d’un maire qui surfe sur les peurs pour justifier ses surenchères sécuritaires. Il nous avait déjà fait le coup lors de la dernière campagne électorale en organisant des fouilles illégales à l’entrée de ses réunions publiques.

Plus récemment il a placé l’effectif de plus en plus nombreux de la police municipale sous l’autorité d’un fonctionnaire révoqué de la police cannoise en raison de ses « déviances comportementales » (sic !). Les véritables dangers pour la sécurité à Cogolin, ce sont bien le maire et son parti le Front National.

Place Publique dénonce avec force cette supercherie en adressant au maire et à l’ensemble de la population cogolinoise la lettre ouverte jointe en annexe.

Images et Pdf complémentaires :
– arra-ta-vigipirate-lettre-ouverte-au-maire-cogolin-pdf.pdf
– arra-ta-vigipirate-pdf.pdf