EXPOSITION-CONFERENCE SUR LA PERIODE DE VICHY Les 6 et 7 novembre 2015 à la Bastide Pisan de Cogolin

EXPOSITION SUR LA PROPAGANDE DE VICHY
Ouverte vendredi 6 novembre de 14H30 à 17H30 et samedi 7 novembre de 9H30 à 17H30
Présentation des ouvrages, affiches, journaux, livres et documents de la propagande diffusée par le gouvernement de Vichy.
Walter ADELLA-PIETRA est employé au collège de Cogolin. Passionné d’histoire, il collectionne avec passion les documents historiques qu’il a bien voulu prêter à Place Publique et qu’il commentera aux visiteurs de l’exposition.

CONFERENCE SUR LE PROJET CULTUREL DE VICHY
Vendredi 6 novembre à 18H00
Folklore et Révolution nationale entretiennent un rapport étroit pendant le gouvernement de Vichy. Le folklore touche l’instruction, la jeunesse, la propagande…, légitimé en cela par la science ethnologique. En zone sud, il trouve un écho chez les félibres qui vont ancrer l’idée d’un amalgame Pétain-Mistral. À « Métier, Famille, Région de Maurras » on peut mettre en parallèle « Travaille, Famille, Patrie », « ou « La Terre, elle, ne ment pas » du Maréchal Pétain. L’intérêt du régime pour les arts et traditions populaires, étroitement imbriqué à celui du régionalisme, en appelle au système de représentation de tout un peuple, incite la société à rechercher son identité culturelle dans un espace clos et hostile au citadin, à l’ouvrier, et au juif. Il révèle à travers ses apologies renouvelées du terroir, le racisme de l’ordre nouveau.
Christian-Alexandre Faure
Docteur en Histoire, spécialiste d’histoire culturelle et des idéologies totalitaires, s’est intéressé tout particulièrement à l’idéologie pétainiste de l’Etat Français. Ses travaux sur le projet culturel du régime de Vichy soulignent la rencontre entre une idéologie réactionnaire et l’essor d’une science, l’ethnologie de la France.
Alexandre Faure a participé à la création du Centre d’histoire de la résistance et de la déportation de Lyon. En 1991, il prend le chemin des écoliers et crée avec Heliane Bernard la revue d’initiation à l’art Dada. On doit à leur collaboration de nombreux ouvrages comme C’est quoi la mémoire ? ou C’est quoi la liberté ?
Pour répondre aux terribles journées de janvier 2015 et suite à la mobilisation citoyenne du 11 de ce même mois, il vient de créer l’association Le Crayon avec pour projet de défendre la liberté d’expression à travers la promotion du dessin de presse : http://www.lecrayon.net
Auteur de : Le projet culturel de Vichy : folklore et révolution nationale 1940-1944, Préface de Pascal Ory, Coédition C.N.R.S. – Presses Universitaires de Lyon, 1989, 336 p

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Retour sur une magnifique randonnée dans le Mercantour

Voici narration faite par Christian Ronze de la belle randonnée du 17 au 19 septembre 2015 dans le Mercantour organisée par Place Publique (voir le diaporama de photos en pièce jointe)
« Nous sommes arrivés le vendredi soir à Saint Etienne de Tinée, dans le village de vacances « LE RABUONS » où nous avons été accueillis par un pot de bienvenue avant le repas du soir.
Après une bonne nuit, nous avons récupéré nos paniers repas aimablement préparés par le cuisinier du centre et nous nous sommes acheminés en voiture jusqu’au hameau du « Pra » sur la route du « col de la Bonnette ». C’est là qu’a démarré notre randonnée à l’altitude 1700 m.
Dans la première partie un sentier rocailleux bordé de mélèzes nous a conduits jusqu’au plateau de Morgon où nous avons fait une halte bienfaisante à la maison forestière de Tortisse.
La deuxième partie de la randonnée au milieu de mouvements géologiques époustouflants nous a permis de tester notre forme physique jusqu’au Col de Fer (2584m) qui marque la frontière avec l’Italie. Par le plus grand des hasards, nous y avons rencontré des Belges avec qui nous avons levé un verre à la santé de l’Europe.
Après un pique nique bienvenu, nous sommes repartis en direction des lacs de Vens en nous extasiant devant l’arc de calcaire de « Tortisse ». Puis, au sortir d’un virage, s’offrit à nos yeux émerveillés l’enfilade des lacs de Vens nichés au creux d’une longue vallée glaciaire. Un spectacle qui nous laissa sans voix.
Il fallut pourtant bien retrouver notre souffle pour nous engager sur le chemin du retour aux multiples et hautes cascades qui nous ont accompagnés tout le long de notre descente jusqu’à la vallée de la Tinée.
Les jambes lourdes mais la tête pleine d’oxygène et de belles images, nous avons regagné notre hébergement où notre ami Lucien, créateur et ancien directeur de ce centre resté très familial, a revêtu son costume d’animateur et nous a fait chanter toute la soirée avec son orgue de barbarie.
Le lendemain, journée du patrimoine, il nous a promenés dans toutes les ruelles de Saint Etienne de Tinée en poussant devant lui une table à roulettes sur laquelle étaient posées de nombreuses cartes postales anciennes qui nous ont permis, appuyées par ses commentaires, de découvrir l’histoire du village et son évolution au fil des ans. Notre visite s’est terminée devant l’Hôtel de Ville ou nous avons rencontré madame le Maire et son Conseil Municipal.
Sur le chemin du retour vers Cogolin, nous avons fait une dernière halte à Saint Sauveur sur Tinée pour pique-niquer dans un parc au bord du torrent. »
Christian Ronze

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LES CONTORSIONS ET RECULADES DE MARC-ETIENNE LANSADE – Bulletin d’Information n2

Inondations : le maire marcherait-il sur l’eau ?
Il a déclaré avec assurance que le terrain du Yotel n’avait jamais connu de problèmes d’inondation. Les photos prises lors de la crue du 9 novembre 2011 lui apportent un démenti formel. Place Publique a attaqué auprès du Préfet, du Tribunal Administratif et du Procureur sa décision de modifier le PLU pour autoriser sur ce terrain les installations de camping qui y sont interdites en raison du risque d’inondation.

Barrès n’aimait pas les provençaux
Plusieurs historiens avertis ont rappelé au maire tout le mal que Maurice Barrès pensait des provençaux à l’époque de la première Guerre Mondiale. Le maire qui prétend être le défenseur de l’identité provençale va-t-il oser tenir l’engagement qu’il a pris de donner le nom de Barrès à un autre lieu de Cogolin ?
Chiche ! Ou bien va-t-il reculer comme il l’a fait à son premier essai et tout au long de l’année écoulée : don de bateau, contrat d’audit fiscal, prestation de communication de Stream on Fire, recrutement de l’identitaire Langella…

Le maire censure un projet d’animations sur le thème des « différences »
Pour ses activités de l’été 2015, le centre de loisir de Cogolin avait choisi le thème des « différences » illustré par de magnifiques zèbres. Quand il l’a découvert, le maire a immédiatement fait retirer toutes les affiches d’annonce et demandé au centre de loisirs de changer de thème. Cela nous a inspiré la fable animalière du « renard, du zèbre et du cochon » que vous pouvez lire sur notre site http://www.placepubliquecogolin.fr

Disparition définitive des danses orientales
La direction de la section danse ne semble pas elle non plus aimer les différences. Un an après l’interdiction qui lui avait été faite de présenter publiquement des danses orientales, elle les a supprimées des activités qu’elle propose au public. Les amateurs, et ils sont nombreux, n’ont plus qu’à partir en orient, comme le leur avait gentiment suggéré Marc Etienne Lansade.

Candidat aux régionales sur la liste de Marion Maréchal, Marc Etienne Lansade déclare qu’il « soutiendra Jean-Marie Le Pen jusqu’à son dernier souffle ».
Si Jean-Marie présente sa propre liste, comment fera Marc Etienne pour être candidat avec Marion et soutenir la liste concurrente de Jean Marie. Même si les affaires de famille Le Pen sont compliquées, ce n’est plus de la contorsion ou du grand écart auquel se livre Marc-Etienne, mais à un véritable écartèlement.

Menus végétariens: l’incroyable interview du maire sur France Inter
«Mon action est intellectuellement très peu satisfaisante »
C’est par cet aveu consternant que M. Lansade a conclu son interview surréaliste à écouter sur:
http://soundcloud.com/guillaume-meurice/repas-de-substitution-le-momentmeurice-france-inter
Après avoir rappelé qu’il avait accepté les menus de substitution dans les écoles, mais en imposant le poisson du vendredi par respect pour nos racines chrétiennes, il a expliqué l’importance de manger du porc parce que c’était moins cher. Quand le journaliste lui a fait remarquer qu’un menu végétarien coûtait encore moins cher, il a répondu en bégayant que cela n’avait aucun équilibre et que les nutritionnistes disaient « des conneries ». Notre maire qui sait tout serait-il expert en nutrition végétale ? Ce qui est sûr, c’est qu’il s’y connait en salades, surtout celles qu’il raconte.

Le porc, enjeu de civilisation
« C’est culturellement quelque chose qui nous correspond et je n’ai pas envie de changer ma civilisation parce que de nouveaux arrivants veulent me faire changer mon pays » a-t-il déclaré solennellement, avant de rajouter :
« Je pense que ces règles diététiques qui avaient du sens il y a 2000 ans sont ridicules aujourd’hui ».
« Comme manger du poisson le vendredi ? » lui glisse le journaliste.
« Comme manger du poisson le vendredi » lui confirme M.E. Lansade.
« Alors ce que vous avez imposé à la cantine, c’est ridicule ? »l’interroge le journaliste.
« C’est un compromis intellectuellement très peu satisfaisant »concèdera MEL en guise de conclusion.
Si le ridicule ne tue pas, l’auto flagellation elle fait mal !

Notes de Lecture :
– Le passage sur France-Inter : http://goo.gl/oUvIyW

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BAISSE IMPORTANTE ET ARBITRAIRE DES SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS – Bulletin d’Information n2

Absence de projet et de concertation

Avec plus de 70 associations, culturelles, sportives, patriotiques, de solidarité ou encore de protection de l’environnement, les Cogolinois aiment la vie associative qui anime la cité toute l’année.
Pourtant, les 28 associations sportives auront dû attendre fin novembre 2014, à la demande de quelques-unes d’entre elles, pour pouvoir rencontrer l’adjoint aux sports, M. Cordé. Incapable de présenter un projet précis de « politique sportive », il a énoncé quelques vagues orientations.
En décembre 2014, toutes les associations ont envoyé leurs demandes de subventions. Les mois ont passé et le verdict est tombé en avril 2015, avec le vote du budget primitif, sans aucune réunion intermédiaire pour informer les dirigeants du suivi de leurs demandes.

Quelques gagnants, beaucoup de perdants

Au final, la baisse globale des subventions est de 290.000 € (-35%) par rapport à 2014.
Plusieurs associations, pourtant actives depuis des années à Cogolin, ont vu leurs subventions fortement diminuées, voire carrément supprimées pour certaines. Quelques autres ont connu une augmentation de l’aide municipale.
La plus chanceuse est une association non répertoriée sur le site de la mairie qui a reçu une aide de 4.000 € pour participer à un rallye dans le désert marocain. Dans le même temps, le Centre Communal d’Action Sociale a enregistré une baisse de 83.200 € de sa subvention. Un choix qui en dit long sur la volonté municipale de serrer la vis aux associations dont le rôle est essentiel en termes d’animation et de cohésion sociale.

Diviser pour régner

Il est anormal que les dirigeants soient contraints de solliciter un rendez-vous ou de se rendre au « mercredi du maire »… pour finalement s’entendre dire que leur association n’entre pas dans les objectifs fixés par la municipalité ! Sans savoir quels sont ces objectifs ni pour quelle politique sportive ou associative ? Le déficit d’information et de communication, l’opacité des décisions prises par le maire et sa garde rapprochée, retranchent les associations dans leur propre fonctionnement et les éloignent les unes des autres. Face à cette volonté municipale de diviser pour régner, les associations auront tout intérêt à s’unir.

Les 14 associations perdantes représentent à elles seules une diminution totale de subventions de près de 300 000 €. Parmi elles, cinq ont vu leur subvention totalement supprimée : l’Aïkido, les Amis du Coq instruit, les Varois de Paris, Loisirs Nature et le Taekwondo. La subvention allouée au club de basket-ball est passée de 20.000 à 3.000 € (-89 %), celle du CCAS de 181.000 à 97.800 € (-46 %)

Les 9 associations gagnantes représentent une augmentation totale de 17.320 €, dont 4 000 € pour l’ association non cogolinoise « Team Evasion off Road Except » et sa participation au rallye des Gazelles.

Notes de Lecture :
– Article de Var-Matin : http://goo.gl/U98HkS

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BUDGET 2015: FORTE HAUSSE DES DEPENSES DE PERSONNEL ET DES EMPRUNTS – Bulletin d’Information n2

La municipalité FN a eu beaucoup de chance d’hériter de la situation financière largement excédentaire léguée par la gestion Sénéquier. Elle a trouvé un excédent de plus de 3,6 millions d’euros fin 2013 qui a été réduit à 2,75 millions fin 2014. Une baisse qui devrait se poursuivre en 2015 puisque dans le premier budget primitif voté par la majorité FN, les recettes réelles de fonctionnement de 15.277.671 € ne parviennent pas à couvrir des dépenses réelles de 16.124.671 €.

Les charges de personnel augmentent de 1,3 millions d’euros en 2 ans

Après avoir connu une hausse de 266.000 € en 2014, les dépenses de personnel vont augmenter de 1 millions d’euros en 2015. On sait que cette hausse de 20 % est principalement liée au recrutement massif de policiers et va entrainer des millions de dépenses nouvelles (voir article sur la sécurité). Cela fait cher pour soigner un fantasme in sécuritaire et dans un contexte de rigueur imposé par la baisse des dotations de l’État.

Communication et spectacles contre solidarité et éducation

Rien n’est trop cher pour financer cette politique spectacle.
Les dépenses d’animation augmentent de 255.000 €, celles de conseil en fiscalité et urbanisme de 110.000 €, celles des catalogues et imprimés de 97.680 €, celles d’achats de vêtements (uniformes policiers) de 22.150 €, celles des fêtes et cérémonies de 20.700 €. Dans le même temps on diminue de manière drastique les subventions aux associations et au CCAS, on supprime les dotations en dictionnaires aux élèves rentrant en sixième, on augmente les tarifs des transports scolaires, on fait payer les activités extra scolaires… Le seul geste du maire en direction des écoles a été de créer une bourse au mérite pour les bacheliers ayant obtenu les « félicitations du jury », une mention honorifique qui n’existe plus.

Dix millions d’emprunts nouveaux en trois ans

Après avoir emprunté un million d’euros en 2014, il est prévu de lever un nouvel emprunt de 5 millions en 2015. Cela fait beaucoup pour financer 5,75 millions de travaux neufs dont on ne connait pas la nature ni les subventions éventuellement sollicitées en l’absence d’une présentation détaillée par programme. Et ce n’est pas fini, puisque le maire a annoncé son intention d’emprunter 4 millions supplémentaires en 2016. Quant à l’argent du Yotel et du Port des Marines qu’il met en avant pour garantir leur remboursement, il est loin d’être dans les caisses de la commune.
Cette fuite en avant financière est bien inquiétante quand on connait l’origine de messieurs Lansade et Smadja, la ville de Levallois Perret, qui est aujourd’hui la ville la plus fortement endettée de France, et de loin.

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SECURITE: LES SALAIRES DE LA PEUR – Bulletin d’Information n2

La POLICE MUNICIPALE a vu ses missions et ses pouvoirs s’accroitre depuis sa création. Ses fonctionnaires ne sont plus de simples gardes mais des policiers à part entière. Cela change le regard que nous devons porter sur ces hommes avec tout le respect qu’ils méritent. En contrepartie, le comportement des policiers municipaux et de leur hiérarchie se doit d’être exemplaire. Et c’est sans doute là que le bât blesse le plus à Cogolin, avec à leur tête un premier adjoint révoqué de la police cannoise et un maire qui ne respecte pas les arrêtés qu’il signe.

Exemplaire! Vous avez dit exemplaire?

Après avoir offert aux cogolinois la place de stationnement réservée à l’officier de police judiciaire qu’il est, M. Lansade avait pris l’habitude de garer sa Porsche à un emplacement interdit passible de fourrière. Agacé par une publicité gênante, il a pris un arrêté pour y autoriser le stationnement jusqu’au vendredi 13H00.
Et quand la place est prise, il gare sa nouvelle Jaguar sur l’emplacement réservé à la police qui, ne pouvant plus s’y mettre, est condamnée à faire des patrouilles. Seuls restent sur le terrain les ASVP dont les pouvoirs sont limités.
Cela explique sans doute le grand désordre qui règne encore tous les jours.

Peur sur la ville

En parlant de « couvre-feu » à Cogolin, le candidat Lansade avait attisé la rumeur d’insécurité pour agiter les peurs et justifier le recrutement massif de policiers dont il a doublé l’effectif dès la première année de son mandat. Pourtant, on ne perçoit pas vraiment la différence et l’on se demande à juste titre où est la police de proximité, le contact avec la population, le travail de prévention… ? Comme quoi, l’efficacité de la police n’est pas qu’une question de nombre, elle dépend aussi d’une bonne organisation, de la motivation et du souci de l’exemplarité non seulement des agents mais aussi de leurs chefs et des élus.

Une dérive financière inquiétante

Le maire a déjà engagé plus d’un million de dépenses supplémentaires qui vont être suivi de nombreux autres millions pour financer les nouveaux véhicules, l’aménagement d’un nouveau bâtiment et les 40 caméras de vidéosurveillance promises. Pour financer sa politique spectacle, il a prévu d’emprunter 10 millions d’euros en 3 ans qu’il promet de rembourser avec tout l’argent qu’il va gagner sur les projets immobiliers de son ami Smadja. Sauf que ces recettes sont hypothétiques et ne concerneront au mieux que le prochain mandat.
L’héritage risque d’être lourd !

URBANISME OU « URBALKANYSATION » ? – Bulletin d’Information n2

Professionnel de l’immobilier à Levallois avant de devenir maire de Cogolin, M. Lansade a choisi, pour le conseiller sur les grands projets d’urbanisme, Jean-Marc Smadja, cousin d’Isabelle Balkany et ancien directeur de la Société d’Économie Mixte qui a bétonné la même ville de Levallois.

Quand « pognon » rime avec béton

« J’ai besoin de quelqu’un qui sache faire du pognon », a déclaré le maire à la presse. Il n’y avait donc pas meilleurs choix que cet ancien banquier dont les compétences en matière d’urbanisme paraissent elles beaucoup plus discutables. Ce conseiller très spécial s’est mis au travail dès l’été 2014 et comme on pouvait le craindre, tous ses projets sentent fort le béton : un PLU qui prévoit une augmentation de population de 50% en 5 ans; la signature d’un bail d’exploitation du terrain du Yotel en infraction avec les règles d’urbanisme et de protection contre les inondations; une modification du PLU cherchant à régulariser cette infraction; le projet de construire 90.000m2 de surfaces de plancher sur le même terrain de 130.000m2 constituant la dernière coupure naturelle de la frange littorale; une ZAC littorale pour laquelle on annonce des millions d’€ d’études et des centaines de millions d’€ de travaux ; un centre-ville où l’on envisage de vendre ou détruire des bâtiments communaux, dont une école, pour y développer des projets immobiliers…

Un conseiller sans contrat

Seul bémol, la plupart de ces dossiers ont été préparés par monsieur Smadja sans qu’il ait le moindre contrat, donc sans aucun droit ni titre pour agir au nom de la commune. Le premier marché officiel a été signé le 26 février 2015 avec la société Euromena qu’il dirige. Ce qui remet sérieusement en cause la validité des actes qu’il a préparés avant cette date, car aucun contrat ne peut venir régulariser des prestations exécutées avant sa signature.

La Société Publique Locale, nouvelle machine à bétonner

Dernière trouvaille, les maires de Cogolin et Fréjus viennent de créer chacun leur Société Publique Locale (SPL) dont les deux seuls actionnaires sont leurs communes respectives.
Derrière cette alliance urbaine tordue entre deux communes géographiquement séparées, mais tellement proches politiquement, l’enjeu est de permettre aux deux maires de bétonner leurs villes en paix en se libérant largement des règles de publicité et de mise en concurrence, comme le permettent les SPL. Et devinez qui sera le Directeur de la SPL de Cogolin ? Jean-Marc Smadja, bien sûr !
Pour essayer d’éviter un réveil trop dur aux cogolinois, Place Publique a dénoncé la plupart de ces décisions d’urbanisme auprès du Préfet du Var, du Procureur de la République et du Tribunal Administratif.

Premier anniversaire – Bulletin d’Information n2

Voilà un an maintenant que le Front National s’est installé en mairie de Cogolin. Un an que Marc Etienne Lansade essaie de se faire passer pour un maire normal, au prix de larges sourires, de beaucoup de fleurs, mais aussi de contorsions, douloureuses parfois.

Pourtant derrière des apparences trompeuses, les paroles et les actes de sa première année de mandat témoignent d’une complaisance xénophobe anti arabe, d’atteintes à la laïcité, de l’utilisation des peurs et des menaces pour justifier ses choix sécuritaires. Plus inquiétante encore est la dérive affairiste et immobilière de sa politique.

Avec des prises de décision peu respectueuses de la légalité, des engagements de dépenses et d’emprunts très lourds dont les promesses de financements futurs ne sont pas du tout acquises, c’est à une dangereuse fuite en avant financière à laquelle il se livre et expose la commune.

Cela fait un an aussi que le collectif de citoyens Place Publique existe. Un an qu’il scrute, analyse et dénonce les nombreuses dérives d’un maire qui n’a rien de normal, l’obligeant à reculer sur de nombreuses décisions. Un an qu’il propose des animations pour permettre aux Cogolinois dans toute leur diversité de se rencontrer et de débattre autour de sujets qui concernent l’avenir de leur ville, de leur territoire et de la société.

L’association Place Publique a soufflé sa première bougie forte de 135 adhérents. Elle vous invite à les rejoindre, à participer aux rencontres et débats qu’elle organise tout au long de l’année, afin de donner encore plus de force à son souffle pour que tous ensemble nous parvenions à éteindre un feu d’intolérance qui gagne dangereusement du terrain.

La bourse au mérite de Marc-Etienne Lansade se transforme en bonnet d’âne

Par délibération du 29 septembre 2014, adoptée à l’unanimité minorité comprise, le conseil municipal avait décidé d’accorder une bourse de 2000 euros pour les bacheliers cogolinois ayant obtenu les « félicitations du jury ».
Place Publique avait alors dénoncé le caractère infondé de cette décision, la mention étant portée par certains jurys et pas par d’autres, à leur bon gré, sans qu’il n’y ait de relation au mérite du candidat dès 18 de moyenne. Ainsi l’année dernière certains candidats n’avaient pas eu la bourse car ils n’avaient pas la fameuse mention écrite sur leur relevé de notes alors que d’autres l’avaient obtenue avec de moins bons résultats (bien qu’excellents!). Du coup la mesure était devenue aléatoire et donc injuste. Place Publique avait proposé d’octroyer cette bourse à tous les cogolinois ayant obtenu la mention très bien (18 de moyenne au moins!). Ils ne sont pas si nombreux et ils le méritent bien après un tel exploit.
Toujours à l’affût d’une mesurette bien démagogique, le maire relance avec insistance son opération et annonce sur le site de la mairie:
« Les heureux bénéficiaires sont priés de contacter la Mairie et de joindre une copie du bulletin de notes avec les « félicitations du jury », pour bénéficier de cette mesure visant à récompenser l’excellence. »
Pas de chance pour lui, cette mention honorifique que les jurys avaient la possibilité de porter sur la feuille des résultats a été supprimée cette année. L’information a échappé à l’équipe municipale comme de coutume trop peu instruite des faits et qui, à défaut d’excellence, devra se contenter d’un bonnet d’âne ?