Les vœux de Place Publique aux Cogolinois pour 2017

L’association Place Publique vous présente ses vœux de bonheur, santé et prospérité à l’aube de cette nouvelle année.

Mais en cette période trouble pour Cogolin, elle forme aussi pour vous les vœux suivants :

Que le maire Marc Etienne Lansade et son conseiller Jean-Marc Smadja arrêtent de prendre la commune pour un terrain de jeu immobilier et ne dépouillent pas ses habitants de leurs biens ;

Que la demeure Sellier ne soit pas transformée en hôtel privé et que le musée rouvre ses portes ;

Que le terrain du Yotel ne soit pas vendu à des bétonneurs, qu’il reste dans le patrimoine communal pour que ce soient les cogolinois qui décident de son devenir ;

Que le terrain de l’ancienne maison de retraite Perrin ne soit pas vendu à l’appétit immobilier des amis de Levallois Perret ;

Que le maire arrête de mener les opérations de fin de concession du port à la hussarde et dans la plus grande improvisation ;

Que l’incompétence et l’affairisme du maire n’entrainent pas la commune dans un désastre financier ;

Que tous les Cogolinois, de toutes les générations et de toutes les origines, se retrouvent ensemble pour dialoguer et décider de leur avenir.

Lettre à Wolfgang

Mon cher Wolfgang,
Comme tous les ans je m’apprêtais à t’écrire mes vœux de bonheur qui siéent à cette période de Noël et de passage au nouvel an. Quand l’horreur s’est brutalement invitée en lieu et place du bonheur à Berlin où un camion conduit par un monstre a tué et blessé des hommes, des femmes et des enfants.
Comme aux précédents attentats, je suis anéanti, dépourvu de mots pour exprimer ce que je ressens, mélange de stupeur, d’incompréhension et de révolte.
Je partage ta peine Wolfgang, avec les allemands endeuillés, avec tous les hommes et toutes les femmes qui ont foi en l’humanité.
Les auteurs et les commanditaires de cet odieux attentat sont de lâches assassins. En abattant des vies innocentes, en semant la terreur, ils cherchent à détruire les libertés qui nous sont chères : liberté de circuler, de faire la fête, de nous aimer par-delà les frontières.
Je me souviens de cette équipe de basket-ball dans laquelle nous avons joué ensemble, toi Wolfgang l’allemand, à côté d’Hassan le marocain, Rudy l’italien, Nabil le Syrien, Zdenek le tchèque, tous les français Philippe, Richard, David, Pierre… et moi avec mes origines espagnoles.
Ce temps serait-il révolu ? Je ne veux pas le croire. Je crois que nous ne devons pas céder à la peur, aux tentations de haine, de division et de repli sur soi. Nous devons continuer à vivre une amitié qui traverse les frontières. Notre solidarité humaine est notre plus grande force pour vaincre l’obscurantisme.
Je sais que les fêtes de fin d’année vont être empreintes d’une grande tristesse pour toi et tes frères allemands. Je me recueille avec toi pour continuer à avancer sur le chemin de l’amitié, à la recherche d’une sagesse qui semble déserter notre monde.
Bien à toi et à tes proches
Francis

LE CONSEIL MUNICIPAL DE LA HONTE

A la suite du dernier conseil municipal au cours duquel le maire de Cogolin a fait venir des membres du FN de la région pour remplir la salle de réunion, déjà bien exigüe, afin d’empêcher les cogolinois d’y assister, nous avons décidé de publier tous les articles parus sur le sujet, en commençant par celui du jour dans lequel Place Publique crie son indignation. Vous pouvez également visionner les deux reportages réalisés par France 3 Côte d’Azur sur le lien http://youtu.be/FcjT-UCmGLA

Cela fait longtemps déjà que Place Publique dénonce les pratiques et les méthodes peu scrupuleuses du maire de Cogolin, notamment sa frénésie immobilière avec la complicité de son conseiller spécial de Levallois Perret Jean-Marc Smadja (voir tous les articles publiés sur ce site et nos trois bulletins d’information) : bail du Yotel à la société Marina Paradise, modification simplifiée du PLU du terrain du Yotel, attribution d’un restaurant de Plage à des amis, cession de l’ancienne maison de retraite à des professionnels de Levallois, anticipation précipitée de la fin de la concession du port, désaffectation et fermeture du musée Sellier au profit d’un opérateur privé… sont quelques-uns des dossiers que nous avons déférés devant le contrôle de légalité et le Tribunal administratif.

Fragilisé par les démissions en série de ses conseillers –encore deux et le conseil municipal devra être renouvelé lors d’une nouvelle élection – acculé par une situation financière périlleuse qu’il a créée en augmentant les dépenses de personnel et d’animation de manière inconsidérée, le maire a fait passer en force la cession d’importants biens communaux lors d’un dernier conseil municipal honteux (Voir l’article de Var Matin du 17 décembre). « Pour faire du pognon », comme il l’a si élégamment dit en présentant la fonction de monsieur Smadja.

Puisque pour lui le patrimoine communal est un terrain de jeu immobilier, il doit savoir qu’il n’a pas encore gagné la partie et qu’elle n’est pas perdue pour les cogolinois. Ceux-ci doivent garder espoir en agissant avec nous pour retrouver la maitrise de leurs biens et de leurs choix.

De toutes nos forces, nous allons tout faire pour empêcher ces ventes, notamment celle du terrain du Yotel à la COGEDIM à vil prix. Nous allons relancer les actions contre la cession du musée Sellier à une société créée pour la circonstance et qui n’a pas d’existence légale à ce jour. Nous nous opposerons à la vente du terrain de l’ancienne maison de retraite à un opérateur immobilier de Levallois Perret.

La coupe est pleine, Monsieur Lansade, et nous attendons avec impatience que « vous vous arrachiez de Cogolin », comme vous l’avez déclaré avec mépris lors d’un reportage de France 3.

VENEZ ASSISTER AU CONSEIL MUNICIPAL DU 15 DÉCEMBRE !

Madame, Monsieur,

Les articles de Var Matin que vous trouverez en pièces jointes montrent que le maire veut verrouiller dans l’urgence d’importants projets d’urbanisme qui vont conditionner pour de longues années le paysage urbain de Cogolin et engager dangereusement les finances de la commune. Il est inacceptable de le laisser vendre ou céder au privé les terrains et les biens communaux dans la précipitation, en l’absence de toute étude sérieuse, sans la moindre consultation préalable du conseil municipal et des Cogolinois. Il est tout aussi inacceptable de le voir se faire attribuer les pleins pouvoirs pour négocier la fin anticipée de la concession du port des Marines, une fois encore dans la plus grande improvisation.

Sur tous ces dossiers à l’ordre du jour du conseil municipal de jeudi – les terrains du Yotel et de l’ancienne maison de retraite, la demeure Sellier, le Port des Marines – et bien d’autres, Place Publique n’a eu de cesse de dénoncer depuis longtemps les irrégularités, l’impréparation, les risques financiers et l’autoritarisme qui président aux décisions du maire et de son conseiller en urbanisme Jean-Marc Smadja, venus tous les deux de Levallois Perret pour faire leur marché immobilier à Cogolin.

Aujourd’hui c’est un véritable SOS que nous vous lançons en vous demandant de venir assister au conseil municipal qui se tiendra jeudi 15 décembre 2016 à 19H30 à la Bastide Pisan de Cogolin. L’accès du public au conseil est un droit et nul ne peut vous en interdire l’accès. Avec l’espoir que notre présence en nombre est obligatoirement silencieuse, fera renoncer, sinon le maire, du moins certains de ses conseillers, à prendre ces décisions lourdes de conséquences pour les Cogolinois.

Nous comptons sur vous
Le secrétariat de Place Publique

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HISTOIRE DU VAR REPUBLICAIN : Retour sur la conférence passionnante de Jean-Marie Guillon

C’est dans une salle de la bastide Pisan comble que l’historien Jean-Marie Guillon a fait un voyage détaillé et passionnant sur l’histoire républicaine du Var. A travers une quarantaine de photographies illustrant les nombreux témoignages de la tradition républicaine Varoise, Il a parcouru avec brio la période de cette histoire écrite entre 1851, date de l’insurrection contre le coup d’Etat de Louis Napoléon Bonaparte, et le combat de la Résistance, si bien représentée par le Cogolinois Alix Macario, contre les occupants fascistes et nazis. Une histoire que nos prédécesseurs ont léguée à la postérité pour que nous nous en servions comme référence, comme point d’appui. Car au-delà du nécessaire « devoir de mémoire », c’est à un véritable « travail de mémoire » qu’il nous a conviés, non par nostalgie mais pour tirer les enseignements de ces événements, pour ne pas en reproduire les errements passés, mais pour aborder le présent et l’avenir avec le même engagement républicain que les générations successives de varois, attachées aux valeurs de Lumières, soucieuses de justice sociale, résolument hostiles à toute forme de pouvoir personnel, profondément laïque. Une tradition qu’il a résumée par la belle image de la « République au village ».

Cette soirée passée à feuilleter ensemble le livre de notre histoire commune fut salutaire en une période où certains s’emploient à en arracher des pages, à semer le confusion sur les mots et les valeurs. Le président de Place Publique a utilement rappelé que le maire de Cogolin a effacé les combattants africains de la mémoire du débarquement en Provence, qu’il a essayé de donner le nom de Maurice Barrès, grand pourfendeur des provençaux, à un parking de la ville, qu’il a débaptisé la salle d’honneur de la mairie du nom du peintre local Héliodore Pisan pour l’affubler du prénom de la nièce de Marion Maréchal Le Pen, Olympe…

Pour voir ou revoir la conférence, vous pouvez aller sur le lien http://youtu.be/PdHV4a21k-Y ou bien visionner le diaporama en pièce jointe

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