Le 15 Août

Chaque année pour le 15 Août date du débarquement de Provence, je pense aux millions de morts de cette guerre atroce.
Mais je pense aussi aux efforts des dirigeants européens qui au-delà de leurs différences et malgré les obstacles, les rancunes tenaces, ont su les dépasser pour créer l’Europe d’aujourd’hui qui assure la paix aux générations actuelles et futures.
Soixante et onze ans de paix, ce n’est pas rien dans la vie d’un pays ou d’un village qui a perdu une fois encore quelques enfants lors de cette guerre.
C’est pour cela que je suis surpris et choqué à la fois de constater qu’aux différentes entrées de Cogolin le drapeau européen ne flotte pas au milieu des autres drapeaux.
Est-ce un oubli ou la volonté délibérée de certains de réécrire l’histoire ?
Espérons qu’un jour prochain Cogolin saura à nouveau célébrer l’amitié entre les peuples !

Christian Ronze

BEAUCOUP DE MONDE ET DE DIGNITE AUX CEREMONIES DU 19 MARS A COGOLIN

Alors que le maire de Cogolin et les élus de sa majorité ont totalement boycotté les cérémonies de commémoration du « cessez le feu » en Algérie, nombreux ont été les Cogolinois qui se sont retrouvés autour de la stèle de Marcel Mansui pour rendre hommage à cet enfant du pays et à l’ensemble des combattants, militaires ou civils, morts pour la France. A côté des représentants des autorités civiles et militaires, des associations patriotiques et des élus de la minorité municipale, une importante délégation du collectif de citoyens Place Publique était présente en réponse à l’appel lancé plusieurs jours auparavant et dont le texte est joint au présent billet.

Les cérémonies se sont déroulées dans la plus grande dignité : Après la lecture du message du Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants par monsieur Dal Soglio, monsieur Martel, secrétaire de la FNACA de Cogolin, a lu le texte de l’appel au « cessez le feu » du 19 mars 1962. Des gerbes ont été ensuite déposées sur la stèle de Marcel Mansui et sur sa tombe dans le cimetière voisin.

Non content de ne pas participer à l’hommage rendu à un soldat cogolinois et avec lui à l’ensemble des soldats français, le maire a poussé la mesquinerie jusqu’à refuser de payer l’apéritif que toutes les municipalités précédentes offraient traditionnellement à l’organisation locale de la FNACA. Dommage pour lui, car les discours prononcés à cette occasion lui auraient appris que la guerre d’Algérie, et avec elle l’époque coloniale, étaient bel et bien terminées. Et qu’au lieu de remettre à l’honneur des officiers putchistes, comme l’a fait son ami le maire de Béziers, il était préférable de chercher à écrire de nouvelles pages d’une histoire pacifiée avec l’Algérie et les autres pays du rivage sud de la Méditerranée.

Images et Pdf complémentaires :
– appel-du-19-mars-2015-pdf.pdf