Le trou financier de la galerie de la maison médicale

41 000 € ! C’est le montant que le dernier conseil municipal a décidé de rajouter au budget 2021 pour traiter les problèmes d’éboulements de la galerie souterraine du Rialet dont le maire prétend toujours qu’elle ne passe pas sous la maison médicale. Mais cette somme conséquente ne représente que les frais d’études et de maitrise d’œuvre. Autant dire que les nouveaux travaux eux-mêmes, prévus en 2022, devraient se monter à plusieurs centaines de milliers d’euros. A la question de l’élu d’opposition Patrick Hermier : « S’agit-il de travaux supplémentaires ? », le maire a répondu : « Oui, oui et croyez-moi, c’est peut-être pas terminé ». Cela laisse craindre que l’enveloppe prévisionnelle de 350 000 € ne suffise pas à couvrir les dépenses de tous les travaux nécessaires à la réhabilitation d’une galerie vétuste dont les pieds de voûte se sont effondrés en plusieurs endroits.

Pourtant, dès 2016, Place Publique  avait alerté le Maire sur la présence de cette galerie souterraine, non pas pour s’opposer au projet de Maison Médicale auquel nous avons toujours été favorables, mais pour lui faire comprendre que le terrain choisi n’était pas le bon endroit. Après avoir nié l’existence de cette galerie, puis avoir admis sa présence en affirmant qu’elle passait à côté du projet, il s’est aveuglément obstiné à le poursuivre sans faire réaliser la moindre expertise préalable de l’état de l’ouvrage souterrain. Ainsi les lourds engins de chantier ont fait des allers et venues incessants sur le terrain et d’énormes quantités  de gravats ont été déposées  au-dessus de la galerie dont le toit se trouvait à une vingtaine de centimètres sous le sol. Ce qui a dû ébranler encore un peu plus sa structure déjà vétuste.

Il aura fallu attendre qu’un premier effondrement se produise en novembre 2019, créant un grand trou béant dans le parking intérieur, pour que le maire se décide enfin à faire réaliser une expertise de l’état de cette galerie.

Si seulement le Maire avait écouté Place Publique et s’il avait fait réaliser une expertise de cet ouvrage hydraulique avant d’engager les travaux, nous n’en serions surement pas là.

Le Maire rejette toujours l’Europe, pas son argent

Parmi les questions à l’ordre du jour, le maire a fait approuver l’acquisition d’un broyeur à végétaux financé  par une subvention européenne à hauteur de 40 %. L’élue de l’opposition, Mireille Escarrat, lui a suggéré avec malice  de réinstaller sur les ronds-points et les  espaces publics les drapeaux européens qu’il a fait disparaitre depuis le début de son premier mandat il y a sept ans.

« Comptez là-dessus » lui a sèchement répondu le maire pour lui signifier qu’il n’en était pas question.

Il est vrai que notre militant de la désunion européenne préfère le drapeau de la Russie, ses chaines de désinformation et ses apparatchiks.

Une nouvelle et énième reculade du Maire de Cogolin

Où est-il le pur-sang caucasien qui, après avoir trouvé Cogolin grâce à son GPS, voulait  transformer la ville en vaste champ de courses immobilières et financières ? Lors du dernier conseil, sa fougue semble s’être émoussée au moment où il a annoncé qu’il abandonnait le projet d’adaptation du PLU pour transformer le terrain du bénéficiaire de ses largesses en plateforme de déchets. Au cours de son premier mandat au moins, il essayait de franchir les obstacles, même s’il a chuté à de nombreuses reprises. Aujourd’hui  il le refuse carrément.

Cette nouvelle reculade vient s’ajouter à la liste déjà longue de celles qui ont jalonné les sept ans de mandat de monsieur Lansade : parking « Barrès », transformation du musée Sellier en hôtel privé, recrutement d’un membre du groupe d’extrême droite « génération identitaire », don illégal de bateau, décision de faire payer les salles municipales à certaines associations, marché d’audit fiscal illégal, enregistrement audiovisuel des conseils municipaux par une société proche de Frédéric Chatillon et Marine Le Pen, installation d’un chapiteau accueillant du public en zone inondable, parking du centre-ville, plan de circulation, modifications simplifiées n° 4 et 9 du Plan Local d’Urbanisme, première révision simplifiée du même PLU, marché de commercialisation des places de port, permis de construire du Yotel rebaptisé l’Hippodrome, projet de Zone Agricole Protégée…  Place Publique est fière d’avoir largement contribué à la plupart de ces renoncements du Maire.

Au cours de la même séance du conseil municipal, il a annoncé sa énième, et surement pas dernière, reculade : il ne va plus démolir le bâtiment de l’école Chabaud comme il en avait l’intention. Enfin une bonne nouvelle pour les Cogolinois !

Mépris, menaces et désinvolture au menu du dernier conseil municipal de Cogolin

Lors du dernier conseil municipal du 27 septembre 2021, le Maire de Cogolin  a franchi un nouveau cap dans ses registres préférés, le mépris, les menaces et la désinvolture. Mépris des règles de droit, de l’intérêt général et des Cogolinois. Menaces de représailles envers une opposition qui ne lui fait pas allégeance. Désinvolture dans la gestion de dossiers graves, comme celui du pont Saint Marc du chemin des Crottes, dont le mauvais état met en danger les personnes qui l’empruntent…

Nous avons décidé de revenir sur les temps fort de cette triste séance à travers une série de « Brèves de conseil » que nous vous invitons à lire  quotidiennement sur notre site et notre page Facebook. N’hésitez pas à les diffuser et les commenter si le cœur vous en dit. Nous ouvrons ce feuilleton en 9 épisodes par l’histoire incroyable d’un pont qui menace de s’effondrer dans l’indifférence d’un maire en vacances.

Brèves de conseil

Dangerosité du pont Saint Marc : le Maire était en vacances.

 Isabelle Risso, élue d’opposition, s’est étonnée que le maire n’ait jamais répondu à son courrier lui demandant les mesures qu’il avait prises ou envisageait de prendre à la suite de l’expertise du Pont Saint Marc concluant à son incapacité de recevoir des charges de 3,5 tonnes et préconisant son interdiction  avant sa démolition et sa reconstruction. Elle s’inquiétait du fait que la centaine de riverains qui, comme elle, l’emprunte quotidiennement, n’ait reçu aucune information sur sa dangerosité et son interdiction.  Réponse ahurissante du Maire : « J’ai droit à des vacances moi aussi ! ».

En clair cela signifie que les vacances de monsieur Lansade sont prioritaires par rapport à la sécurité des Cogolinois. Et que, quand il n’est pas là, la continuité du service public n’est pas assurée même en situation d’urgence ! Et pourtant…

 

Atteinte à la liberté d’expression et intimidation de l’opposition lors du dernier conseil municipal

Le conseil municipal du 21 juillet dernier a été particulièrement houleux, comme le rapporte l’article de Var Matin ci-dessous.Article VM 21-07-2021

Cela a commencé par le refus du maire d’accorder la parole à Mireille Escarrat, leader de l’opposition, qui lui avait demandé de f        aire une déclaration à propos des récentes mises en examen du maire et de plusieurs de ses proches. Elle a malgré tout voulu la lire, mais dans un brouhaha qui l’a rendue inaudible.

Qu’à cela ne tienne, à l’issue de l’unique question à l’ordre du jour contestée par  l’opposition  (1), Mireille Escarrat a pu poser ses questions écrites, en demandant notamment au maire s’il ne serait pas souhaitable qu’il se mette en retrait de ses fonctions pendant la période d’instruction. Celui-ci a rejeté cette proposition avec dédain et, dans le même temps a remercié une de ses élues de quitter la séance pendant la lecture des questions écrites.

Mais ce que l’article de presse ne raconte pas, ses journalistes étaient déjà partis, c’est ce qui s’est passé aussitôt après que le maire ait levé la séance. Plusieurs élus de la majorité se sont dirigés vers Mireille Escarrat avec l’intention manifeste de l’intimider. L’une l’a accusée de « vouloir couper la tête du maire », un autre s’est approchée très près d’elle de manière menaçante, un troisième s’est violemment adressé à l’élu de l’opposition Philippe Chilard, le traitant d’imbécile et  menaçant de le gifler dans un tutoiement irrespectueux. Il a fallu que le maire lui-même prenne cet élu par les épaules et le fasse reculer en lui demandant de se calmer.

Décidément, monsieur Lansade a beau déclarer changer d’étiquette au gré des vents politiques tournants, sa conception de la liberté d’expression ne varie pas, elle. Souvenons-nous du conseil municipal honteux où il avait fait occuper la salle par ses soutiens extérieurs pour empêcher les Cogolinois d’y assister. De l’autre où il a fait retirer le micro des mains d’un élu d’opposition par un policier municipal. De celui où il a fait expulser un  Cogolinois opposé à un de ses projets immobiliers au faux prétexte qu’il était ivre. Et encore celui où ses élus avaient quitté la séance au moment des questions écrites de l’opposition…

Malgré ses mouvements de girouette, monsieur Lansade ne trompe personne. Il reste bien ancré à l’extrême droite et sa conception de la liberté d’expression s’inspire du modèle russe  dont il vante régulièrement la chaine d’information « Russian today », comme nous l’écrivions déjà dans l’article de notre dernier bulletin d’information ci-dessous.

Démocratie à la sauce russe
  • Il s’agissait de la révision générale n° 1 du PLU sur lequel nous aurons l’occasion de revenir pour dénoncer une nouvelle fois le caractère opportuniste de cette révision destinée à favoriser de nouveaux programmes immobiliers.

LE CONSEIL MUNICIPAL DE LA HONTE

A la suite du dernier conseil municipal au cours duquel le maire de Cogolin a fait venir des membres du FN de la région pour remplir la salle de réunion, déjà bien exigüe, afin d’empêcher les cogolinois d’y assister, nous avons décidé de publier tous les articles parus sur le sujet, en commençant par celui du jour dans lequel Place Publique crie son indignation. Vous pouvez également visionner les deux reportages réalisés par France 3 Côte d’Azur sur le lien http://youtu.be/FcjT-UCmGLA

Cela fait longtemps déjà que Place Publique dénonce les pratiques et les méthodes peu scrupuleuses du maire de Cogolin, notamment sa frénésie immobilière avec la complicité de son conseiller spécial de Levallois Perret Jean-Marc Smadja (voir tous les articles publiés sur ce site et nos trois bulletins d’information) : bail du Yotel à la société Marina Paradise, modification simplifiée du PLU du terrain du Yotel, attribution d’un restaurant de Plage à des amis, cession de l’ancienne maison de retraite à des professionnels de Levallois, anticipation précipitée de la fin de la concession du port, désaffectation et fermeture du musée Sellier au profit d’un opérateur privé… sont quelques-uns des dossiers que nous avons déférés devant le contrôle de légalité et le Tribunal administratif.

Fragilisé par les démissions en série de ses conseillers –encore deux et le conseil municipal devra être renouvelé lors d’une nouvelle élection – acculé par une situation financière périlleuse qu’il a créée en augmentant les dépenses de personnel et d’animation de manière inconsidérée, le maire a fait passer en force la cession d’importants biens communaux lors d’un dernier conseil municipal honteux (Voir l’article de Var Matin du 17 décembre). « Pour faire du pognon », comme il l’a si élégamment dit en présentant la fonction de monsieur Smadja.

Puisque pour lui le patrimoine communal est un terrain de jeu immobilier, il doit savoir qu’il n’a pas encore gagné la partie et qu’elle n’est pas perdue pour les cogolinois. Ceux-ci doivent garder espoir en agissant avec nous pour retrouver la maitrise de leurs biens et de leurs choix.

De toutes nos forces, nous allons tout faire pour empêcher ces ventes, notamment celle du terrain du Yotel à la COGEDIM à vil prix. Nous allons relancer les actions contre la cession du musée Sellier à une société créée pour la circonstance et qui n’a pas d’existence légale à ce jour. Nous nous opposerons à la vente du terrain de l’ancienne maison de retraite à un opérateur immobilier de Levallois Perret.

La coupe est pleine, Monsieur Lansade, et nous attendons avec impatience que « vous vous arrachiez de Cogolin », comme vous l’avez déclaré avec mépris lors d’un reportage de France 3.