Un nouvel outil pour dynamiser et réorganiser les centres villes


LA SOCIÉTÉ COOPÉRATIVE D’INTÉRÊT COLLECTIF (SCIC)

Un nouvel outil pour dynamiser et réorganiser les centres villes

Vendredi 22 Novembre 19h, Bastide Pisan à Cogolin
Rencontre débat animée par Francis PALOMBI

Président de la Confédération des commerçants de France Indépendants
Développeur de l’outil de cogestion des centres villes sous forme de SCIC

Comme de nombreuses autres villes, Cogolin souffre du déséquilibre entre commerce de périphérie et commerce de centre-ville. Un déséquilibre aggravé par les mutations des modes de vie, l’avènement du format drive et du commerce électronique, les problèmes d’aménagement et de stationnement, le manque d’animation sociale et culturelle…

Pourtant les forces du centre-ville sont certaines : des commerçants et artisans de haute qualité offrant des produits diversifiés, des vitrines attractives, le plaisir du shopping en famille ou entre amis, les lieux de convivialité que peuvent être les places, les bars, restaurants, musées, le patrimoine historique et culturel, le cinéma, les fêtes à caractère commercial…

Les solutions existantes apparaissent aujourd’hui insuffisantes pour résoudre la problématique du centre-ville devenue complexe. Elle nécessite une solution plurielle.

Pour redynamiser ce lieu de vie, la Confédération des Commerçants de France propose un outil innovant, la SOCIÉTÉ COOPÉRATIVE D’INTÉRÊT COLLECTIF. Inspirée du modèle canadien des Sociétés de Développement Commercial, la SCIC est une société commerciale qui réunit les intelligences et moyens de tous les acteurs concernés par la revitalisation du centre-ville, sa réorganisation fondamentale : artisans, commerçants et leurs unions, offices de tourisme, collectivités locales, département, région, chambres de commerce, des métiers ou de l’agriculture, professions libérales, financeurs, particuliers et salariés…

Nous vous invitons à venir découvrir ce nouvel outil de cogestion des centres villes et à en débattre avec Monsieur Francis PALOMBI, président de la Confédération des Commerçants de France.

Francis Palombi est président de la Confédération des Commerçants de France Indépendants qui rassemble 19 fédérations professionnelles, ce qui représente 450 000 entreprises, essentiellement des TPE et des TTPE du commerce tous secteurs d’activités alimentaires et non alimentaires essentiellement situées en centre-ville.

Il développe depuis 2 ans un nouvel outil de co-gestion des centres villes et des communautés de communes sous forme de Sociétés Coopératives d’intérêts collectifs (SCIC) assujetties à une plateforme numérique.

 

 

 

COGOLIN OUBLIÉ ET DÉFIGURÉ

A Cogolin il y a de nombreux quartiers urbanisés et peu d’espaces verts. Plein Soleil, construit au début des années 80, à la chance d’avoir un jardin au cœur des bâtiments et villas et proche de la vieille ville.

Hélas cette aire de jeux, ou toutes les tranches d’âges aimaient venir se rencontrer, parler, jouer faire du sport, est depuis plusieurs années abandonnée de tout entretien et donc délaissée par la population.

Les familles ont maintenant plusieurs voitures et le stationnement est difficile principalement le long des avenues du juge MICHEL et Louis ARAGON, véhicules stationnées dangereusement sur les trottoirs, sur l’îlot central face à la résidence les vignes, sur les passages pétons etc….

Lors de la réunion de quartier du 5 juin dernier, la municipalité a présenté des solutions qui se résument à deux propositions quasiment identiques : remplacer l’espace vert par un parking qui prendra 80% de la surface ou … par un parking qui en occupera 50%, avec entrée et sortie le long de la crèche.

Une nouvelle fois le maire promet une enquête de quartier pour choisir (comme pour la demeure Sellier) : projet 1 contre projet 2 (parking contre parking !!!), sans écouter d’autres solutions plus économiques et plus respectueuses du milieu naturel et convivial qu’a été et que pourrait redevenir l’aire de loisirs de Plein Soleil.

En lieu et place de cette absence de concertation, Place Publique est favorable à une véritable enquête auprès des habitants du quartier, effectuée  en toute transparence, avec des précisions techniques et financières, en respectant la volonté des résidents, c’est à dire en présentant toutes les solutions possibles (y compris celles proposées par les riverains au cours de la réunion de quartier) afin de garantir un stationnement suffisant, tout en préservant l’ aire de jeux et le parc  qui devront être replantés, réhabilités et sécurisés.

COGOLIN DÉFIGURÉ (suite)


Après un centre-ville abîmé (voir billet précédent) pour satisfaire les acheteurs parisiens de l’ancienne maison de retraite, un nouveau chantier s’engage tout aussi dévastateur

Sous la couverture d’une réunion de quartier avec des riverains mécontents, la majorité a choisi deux solutions pour réduire les problèmes importants de stationnement et de circulation dans le quartier  » Plein Soleil »

PROPOSITION 1    Détruire 4800m2 d’espace de loisir sur 7200m2 pour créer un parking de 84 places. Sur les 2400m2 épargnés il resterait une piste d’athlétisme, une aire multi loisirs, un espace jeux pour les très jeunes enfants, des allées piétonnes (avec peut-être des bancs…). Ces installations à l’abandon depuis l’élection de l’équipe municipale actuelle ne pourraient qu’être améliorées !

PROPOSITION 2   Une copie en plus petit format de la proposition 1

Au lieu de transformer les 2/3 de l’aire de jeu en espace de stationnement on n’en détruit que 50%, pour le reste rien ne change….

C’est un choix démocratique recette du chef.

Le Maire entend les riverains mais ne retient pas la suggestion intéressante d’un président de conseil syndical qui permettrait d’ouvrir environ 60 places de stationnement en créant un sens unique sur les voies desservant le quartier.

Il promet une enquête auprès des riverains pour choisir entre les proposition 1 ou 2, (bonnet blanc ou blanc bonnet ?)

Une nouvelle fois cette consultation citoyenne ne servira à rien, le programme est déjà annoncé.

Il semblerait que la première proposition surdimensionne le parking mais ce parking sera-t-il destiné aux seuls riverains ??? On peut se poser la question sachant que la transformation de la salle de sports (COSEC)en plateau d’animations et salons divers n’est pas très loin…Certains habitants y voient la volonté incontournable d’une majorité municipale peu soucieuse de détruire leur cadre de vie.

Cela se ferait aussi au mépris des scolaires qui n’auront plus qu’une piste de 100m de long pour pratiquer le sport au milieu des gaz d’échappement qui nuiront aussi à la santé des enfants de la crèche jouxtant la voie d’accès au parc de stationnement.

SECURITE: LES SALAIRES DE LA PEUR – Bulletin d’Information n2

La POLICE MUNICIPALE a vu ses missions et ses pouvoirs s’accroitre depuis sa création. Ses fonctionnaires ne sont plus de simples gardes mais des policiers à part entière. Cela change le regard que nous devons porter sur ces hommes avec tout le respect qu’ils méritent. En contrepartie, le comportement des policiers municipaux et de leur hiérarchie se doit d’être exemplaire. Et c’est sans doute là que le bât blesse le plus à Cogolin, avec à leur tête un premier adjoint révoqué de la police cannoise et un maire qui ne respecte pas les arrêtés qu’il signe.

Exemplaire! Vous avez dit exemplaire?

Après avoir offert aux cogolinois la place de stationnement réservée à l’officier de police judiciaire qu’il est, M. Lansade avait pris l’habitude de garer sa Porsche à un emplacement interdit passible de fourrière. Agacé par une publicité gênante, il a pris un arrêté pour y autoriser le stationnement jusqu’au vendredi 13H00.
Et quand la place est prise, il gare sa nouvelle Jaguar sur l’emplacement réservé à la police qui, ne pouvant plus s’y mettre, est condamnée à faire des patrouilles. Seuls restent sur le terrain les ASVP dont les pouvoirs sont limités.
Cela explique sans doute le grand désordre qui règne encore tous les jours.

Peur sur la ville

En parlant de « couvre-feu » à Cogolin, le candidat Lansade avait attisé la rumeur d’insécurité pour agiter les peurs et justifier le recrutement massif de policiers dont il a doublé l’effectif dès la première année de son mandat. Pourtant, on ne perçoit pas vraiment la différence et l’on se demande à juste titre où est la police de proximité, le contact avec la population, le travail de prévention… ? Comme quoi, l’efficacité de la police n’est pas qu’une question de nombre, elle dépend aussi d’une bonne organisation, de la motivation et du souci de l’exemplarité non seulement des agents mais aussi de leurs chefs et des élus.

Une dérive financière inquiétante

Le maire a déjà engagé plus d’un million de dépenses supplémentaires qui vont être suivi de nombreux autres millions pour financer les nouveaux véhicules, l’aménagement d’un nouveau bâtiment et les 40 caméras de vidéosurveillance promises. Pour financer sa politique spectacle, il a prévu d’emprunter 10 millions d’euros en 3 ans qu’il promet de rembourser avec tout l’argent qu’il va gagner sur les projets immobiliers de son ami Smadja. Sauf que ces recettes sont hypothétiques et ne concerneront au mieux que le prochain mandat.
L’héritage risque d’être lourd !

TOUS LES SAMEDIS MATIN A COGOLIN, C’EST CARNAVAL

« Pour la sécurité, vous allez voir ce que vous allez voir », nous avait annoncé Marc Etienne Lansade, avec tous les policiers, toutes les caméras, toutes les rondes … en plus.
Du plus, il y en a en effet et cela commence à se faire sentir dans les dépenses du budget ! Mais du mieux, on est en droit d’en douter surtout quand on se promène dans le centre-ville le samedi matin autour du marché. Le stationnement est toujours aussi anarchique, les emplacements de livraison sont fréquemment occupés par les voitures de particuliers, obligeant les camions de livraisons à se mettre en double file, à grimper sur les trottoirs parfois ou à empiéter sur les passages protégés.

Les seuls à ne pas être présents dans ce spectacle de rue désordonné, ce sont les policiers municipaux. Mais à quoi occupe-ton la police aux effectifs presque doublés ? Serait-elle obligée de surveiller la galerie marchande d’un supermarché ? Ou bien serait-elle en train de mettre en place des barrières pour une prochaine manifestation ? A moins qu’elle soit postée aux abords du mur de la honte du quartier des Anches pour contrôler que personne ne cherche à le contourner ?…

Dans le domaine de la sécurité comme dans beaucoup d’autres, la quantité ne fait pas la qualité. Il faudra bien un jour faire l’évaluation du dispositif extrêmement coûteux mis en place par cette municipalité. Car la sécurité n’est pas un spectacle, mais le résultat d’une affectation des bons moyens aux bons endroits.

LE MAIRE FAIT LE MUR DANS LE QUARTIER DES ANCHES

Les habitants du quartier des Anches ont vu avec étonnement un mur s’ériger en moins d’une journée en travers de la voie publique de la Giscle. Leur surprise a été d’autant plus grande qu’ils n’avaient reçu aucune information préalable et que la décision n’a fait l’objet d’aucune concertation avec les riverains.
Et ils ont eu beau chercher, ils n’ont trouvé aucun arrêté de voirie affiché aux abords du chantier ni sur les panneaux officiels de la mairie.
On est bien loin des discours du candidat sur l’écoute et la consultation des Cogolinois.

*** « L’URBALKANYSATION (1) » DE COGOLIN EST EN MARCHE

Certes, nous étions fermement opposés au projet du maire précédent de faire passer une voie rapide en plein cœur des habitations du quartier et nous sommes satisfaits qu’il n’ait pas vu le jour.
Mais nous pensons qu’il y avait des aménagements plus doux et mieux réfléchis qu’un mur pour réguler la circulation et améliorer la sécurité des riverains : rétrécissements de voies, chicanes, ralentisseurs, dispositifs de protection des piétons…
A moins, comme cela semble être le cas de la municipalité actuelle, d’avoir comme projet de ville une juxtaposition de quartiers fermés et repliés sur eux-mêmes, ce que l’on appelle une balkanisation.
(1) En référence à la définition donné par le Larousse : « balkanisation : processus qui aboutit à la fragmentation en de nombreux Etats (morceaux) de ce qui constituait avant une entité (unité) territoriale ».
Rien à voir, bien sûr avec le fait que le conseiller en urbanisme de Cogolin est un ancien proche et collaborateur des époux Balkany.

*** NOUVELLE JURISPRUDENCE DU MUR

Ce qui est sûr c’est que cette décision autoritaire a été prise sans aucune réflexion d’ensemble sur un plan général de circulation.
Car il en va de la circulation automobile comme des flux hydrauliques : quand on l’empêche de passer quelque part, elle va se déverser ailleurs, en l’occurrence vers l’avenue des Mûriers et la poste où aucun aménagement nouveau n’a été prévu pour accueillir ce surplus de trafic.
Et si demain les riverains de ces voies et d’autres se sentent à leur tour mis en danger, ils seront en droit de demander au maire de fermer le passage par un mur, car en le faisant pour l’avenue de la Giscle, il a créé un précédent, une véritable jurisprudence !

*** CONCOURS DE L’URBANISME PAYSAGER LE PLUS LAID

Nous nous souvenons aussi que le maire actuel n’avait pas de mots assez durs pour dénoncer l’aménagement paysager de l’avenue Clémenceau réalisé par son prédécesseur (voir photo n°2 ci-dessus).
Le mur qu’il vient de réaliser dans le quartier des Anches n’a rien à lui envier, d’autant plus qu’à la suite de fuites latérales, il s’est vu dans l’obligation d’y rajouter des bacs d’une esthétique douteuse pour essayer de les colmater (voir photo n° 4).
Aussi nous vous invitons à vous prononcer sur l’aménagement qui est selon vous le plus laid en votant :
1) pour le mur des Anches
2) pour l’ancien alignement de plots en béton de l’avenue Clémenceau