Sympathiques retrouvailles à Wildbad pour les 40 ans du jumelage avec Cogolin

En octobre 1981, les maires de l’époque Ulrich Maier et Patrick Glo, signaient officiellement les accords de jumelages entre les villes de Wildbad et Cogolin.

Signature du jumelage Octobre 1981

Quarante ans jour pour jour après cette première signature, qui sera confirmée un an plus tard à Cogolin,   les deux anciens maires se sont retrouvés dans la ville de la Forêt Noire pour célébrer cet anniversaire en compagnie de nombreux amis du jumelage. Une amitié qui, malgré la crise sanitaire et d’autres turbulences, reste solidement ancrée entre les habitants des deux communes dans le respect du serment de jumelage : « Dans l’esprit d’amitié et de rapprochement entre les peuples, ce jumelage doit rapprocher les citoyens (…) et augmenter leur compréhension mutuelle »

Les mêmes quarante ans après

Avec leurs amis allemands Wolfgang et Anne-Marie, Christian et Nicole Ronze ont eu l’heureuse idée d’organiser ces retrouvailles empreintes de beaucoup d’émotions à l’évocation des souvenirs de cette belle histoire humaine qui avait commencé à s’écrire vers la fin des années 1970 avec les échanges scolaires entre le collège Gérard Philippe de Cogolin et le Progymnasium de Wildbad sous l’initiative du professeur d’allemand Jean BONNAURE. « Une histoire qui continue de vivre grâce à l’enthousiasme inaltéré des deux comités de jumelages et de leurs présidents, Gunther et Serge », comme l’a rappelé avec reconnaissance Patrick Glo.

Les participants ont aussi rappelé que c’est grâce à ces rencontres, ce dialogue entre les peuples et grâce à la construction européenne que nous vivons en paix depuis 75 ans.

De nombreux amis et officiels, dont le maire actuel de Wildbad, Klaus Mack, se sont joints à la réception privée organisée par la municipalité le lundi 18 octobre dans la salle des Forums de la ville. En marge de cette cérémonie, des randonnées, des visites de musée et de joyeux moments festifs ont émaillé cette rencontre, comme le veut la tradition des échanges d’un jumelage toujours plein d’avenir.

Le Maire débaptise la rue du 19 mars 1962

Après l’oubli des combattants africains dans ses discours commémorant le débarquement en Provence, réussi selon lui grâce à Louis XIII et la vierge Marie, après sa tentative avortée de débaptiser le square « Marcel Mansui », jeune soldat cogolinois mort en Algérie, pour lui donner le nom de Maurice Barrès, après avoir essayé sans y réussir de transformer la demeure des seigneurs de Cogolin en hôtel privé, après avoir débaptisé la salle d’honneur de la mairie du nom d’Héliodore Pisan, célèbre graveur, peintre et enfant du pays, pour lui donner le prénom de la fille de Marion Maréchal Le Pen, « Olympe »… Marc Etienne Lansade a proposé au dernier conseil municipal de débaptiser la rue du 19 mars 1962, date de « la journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ». Journée commémorative à laquelle le maire n’a jamais participé depuis son élection en 2014.

Nous avons choisi de publier ici l’intervention bien sentie de l’élu d’opposition Olivier Courchet :

« Vous proposez de débaptiser la rue du 19 mars 1962 au motif qu’elle est le prolongement de la Montée Saint Roch, et que par conséquent elle ne peut être dénommée que Montée Saint Roch.

Si on suit votre raisonnement, dont la logique nous échappe, il faudrait alors débaptiser l’avenue Gambetta qui n’est que le prolongement de l’avenue Marceau, mais également la rue Jean Jaurès qui n’est que la suite de l’avenue Gambetta qui, elle,  précède la rue Carnot, l’ensemble ne pouvant s’appeler qu’avenue Marceau. Vous ne l’avez pas fait parce que Marceau était un général républicain. Très républicain. S’il s’était appelé Benito il en serait peut-être allé  autrement.

 La vérité est qu’à l’instar de vos amis d’extrême droite  vous réécrivez l’histoire et occultez le 19 mars 1962 qui depuis la loi du 6 décembre 2012 est la «  journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ».

 Marcel Mansui aurait aimé connaître le 19 mars 1962. Hélas il est mort pour la France bien avant la fin de cette guerre.  Nous, nous  n’oublions pas qu’au début de votre précédent mandat vous aviez décidé de rayer son nom du square qu’une précédente municipalité  lui a dédié, pour honorer en lieu et place  un polémiste nationaliste antidreyfusard et antisémite qui s’est permis, en  1914, de  stigmatiser  nos soldats provençaux du XXème Corps.

 Manifestement vos démons anti républicains vous taraudent toujours et ce n’est pas cette décision de débaptiser la rue du 19 mars 1962 qui apaisera les plaies,  toujours ouvertes, d’un drame pour de nombreuses familles des deux rives  de la Méditerranée.

 Nous ne vous suivrons pas sur cette voie. »

Un panneau du jumelage disparu dans la broussaille

Cela fait quarante ans que la ville de Cogolin est jumelée avec son homologue allemande Bad-Wildbad. Un panneau d’entrée de la ville mentionnant ce jumelage avait totalement disparu derrière la végétation sans que quiconque ne vienne la débroussailler. Simple négligence, nous direz-vous ! On peut en douter quand on sait que le Maire de Cogolin ne s’est jamais rendu dans la ville jumelée au cours de ses sept années de mandat. Une manière de plus d’afficher son nationalisme antieuropéen.

Fort heureusement, un fervent partisan de ces échanges humains et culturels a pris ses propres outils pour couper la végétation et permettre à toute personne entrant dans Cogolin de savoir que la commune est toujours bien jumelée avec la ville allemande de Bad Wildbad.

Face aux tentatives de Marc Etienne Lansade de gommer du paysage les signes d’une entente européenne, il y a toujours des résistants convaincus que le rapprochement entre les peuples est le meilleur garant d’une paix durable, contrairement à leurs replis à l’intérieur des frontières nationales.

Panneau jumalage

 

Les largesses du Maire de Cogolin

Le plus grave dans l’affaire du pont Saint Marc, c’est que tout au long de l’année 2020, le maire a accordé à un riverain du chemin des Crottes des dérogations l’autorisant à faire passer sur cet ouvrage des camions de 36 tonnes. Et cela sans la moindre expertise préalable ! Au total, pour la seule année 2020, ce sont plus de 3 500 camions de 36 tonnes chacun qui ont emprunté ce pont dont l’expertise de juillet 2021 a démontré qu’il n’était pas capable de supporter une charge de 3,5 tonnes !

Ces dérogations, accordées au détriment de la sécurité des riverains,  ont permis à son bénéficiaire  de déposer plus 60 000 tonnes de déchets inertes de chantiers sur son terrain  pour la seule année 2020. Et cela sans la moindre autorisation au titre des Installations Classées Pour l’Environnement (ICPE), mais avec la bénédiction complaisante du Maire et président de la compétence environnement de la communauté de communes.

Deux premières largesses qui en appellent une troisième, puisque le maire vient d’accorder à la même personne un permis d’aménager destiné à réaliser et niveler des exhaussements, en contradiction  totale avec les prescriptions formulées par la communauté de communes en 2015 : enlever les remblais réalisés, décaisser le terrain pour réduire son influence hydraulique vis-à-vis du risque d’inondation…

Enfin, tout le monde sait que c’est encore au profit de la même personne que le maire avait engagé une procédure de mise en compatibilité de PLU pour lui permettre de déclasser un autre de ses terrains de la zone agricole et le transformer en plateforme de déchets. Face aux levées de boucliers des riverains, du monde agricole, de l’opposition élue et de Place Publique, le maire a finalement abandonné son projet.

Comment se fait-il qu’une seule et même personne bénéficie de toutes ces faveurs de la part du Maire ? Y aurait-il un lien avec le fait qu’elle gérait le restaurant de plage du lot n° 2 avant que monsieur Lansade ne l’attribue à un couple de ses amis en 2015.

« Brèves de conseil » deuxième

Les vacances du monsieur Lansade (suite)

… et pourtant, le lundi 26 novembre 2018, alors qu’il était en vacances dans le Morvan, cela n’a pas empêché Marc Etienne Lansade de présider, à Cogolin, un conseil d’administration fantôme de la régie du port pour allouer une indemnité d’un million d’euros à la société Yin et Yang à la suite de la résiliation de son marché bidon par le Tribunal Administratif. Un de ses adjoints absent lui avait donné procuration et le lieu de la tenue de cette réunion reste, à ce jour, toujours indéterminé.  A-t-elle eu réellement lieu?  Un compte-rendu circonstancié en a été fait malgré tout et des délibérations signées par le Maire, président de la régie, ont été approuvées et envoyées au contrôle de légalité.

Quand il s’agit des intérêts de ses copains, tous les moyens, même les plus tordus, sont bons. Mais quand il s’agit de l’intérêt général des Cogolinois et de la mise en danger de certains d’entre eux, les vacances de monsieur Lansade sont prioritaires.

L’arroseuse (de béton) arrosée

Ah qu’il était bon le temps où l’adjointe à l’urbanisme, Audrey Troin,  signait des permis de construire à tour de bras pour satisfaire l’appétit immobilier et financier de son mentor, le maire de Cogolin Marc Etienne Lansade ! Le béton et l’argent coulaient à flot avec plus de mille logements autorisés en un seul mandat.

Aujourd’hui pourtant elle se mord rageusement les doigts  d’avoir signé un de ces permis, celui du projet immobilier voisin de sa maison dont le terrain vient d’être rasé de sa végétation pour les besoins d’un programme de plus de 80 logements.  Ainsi, depuis sa résidence, elle va avoir  une vue imprenable sur les nouveaux immeubles dont les résidents vont pouvoir observer la propriété de madame Troin depuis leurs balcons.

Ce retour de bâton cocasse rappelle bien sûr la scène mythique du film muet « l’arroseur arrosé ». Il remet aussi au goût du jour la fable du « renard, du zèbre et du cochon » que nous avions publiée en 2015, dans laquelle l’animal rose était bien mal récompensé d’avoir servi avec zèle les moindres caprices de son maitre, le renard. A relire ci-dessous juste pour le plaisir.

Fable du zèbre

Un article marseillais sur le label des Marines et la gamelle de Lansade

L’information donnée dans notre précédent billet a désormais une portée régionale avec sa reprise dans l’article du quotidien la Marseillaise que nous reproduisons ici. Il faut dire que cette histoire n’est pas anodine, celle d’un maire qui attaque en justice un label architectural venu récompenser plusieurs résidences des Marines de Cogolin. C’est comme si un footballeur tirait contre son propre camp. Incompréhensible mais vrai!

Article la Marseillaise 6 février

LABEL D’ARCHITECTURE CONTEMPORAINE REMARQUABLE DES MARINES DE COGOLIN : le Maire demande son annulation et perd devant le Tribunal Administratif

C’est un bien étrange épisode judiciaire qui s’est déroulé dans la plus grande discrétion et qui vient de se dénouer par une nouvelle défaite de Marc Etienne Lansade devant les tribunaux. Une de plus qui vient s’ajouter à une série tellement longue que l’on n’arrive plus à les compter !

Rappel : Le 4 juin 2018, le Préfet de Région décide d’attribuer le label « d’architecture contemporaine remarquable » aux résidences de « la Brigantine » et de « la Galiote » des Marines de Cogolin en s’appuyant sur l’avis de la commission régionale du patrimoine et de l’architecture. Les motifs élogieux avancés pour attribuer ce classement sont nombreux : « la notoriété de la maîtrise d’œuvre et de la réalisation » ou encore « cette œuvre constituait une réponse innovante à la question des aménagements linéaires portuaires »…

Un maire soucieux des intérêts de sa commune  se serait aussitôt saisi de cette reconnaissance pour la mettre en valeur et promouvoir son image. Pas le maire de Cogolin qui a discrètement engagé un recours auprès du tribunal administratif pour demander l’annulation du classement architectural, aux frais de la commune qui plus est.

Cela parait incroyable, et pourtant c’est vrai ! Mais pour les lecteurs avertis des informations de Place Publique, cela n’est pas vraiment une surprise. Ils se souviennent surement du luxueux appartement avec piscine que la régie du port a acheté en 2018 au prix de 3,1 millions d’euros pour y installer un soit disant Yacht club. Notre association avait alors dénoncé cette dépense inutile dans un contexte financier plus qu’incertain. Deux ans plus tard, l’histoire lui donne raison puisque le lieu n’a servi qu’à accueillir des réceptions et des mariages privés avec le concours bénévole du personnel de la régie. C’est ce que l’on appelle user et abuser de biens sociaux au profit d’intérêts privés.

Préparation d’un banquet privé dans le pseudo yacht-club de la régie du port

Alors c’est vrai, le label obtenu dérangeait monsieur Lansade dans ses propres projets architecturaux pour lesquels il avait lancé un concours et attribué un marché. Encore des dizaines de milliers d’euros  jetés par les fenêtres.

Ce nouveau déboire judiciaire est un camouflet de plus pour Marc-Etienne Lansade mais aussi pour Jean-Marc Smadja qui est le véritable capitaine de la gestion désastreuse du port. Dans ses eaux troubles le directeur de la régie, monsieur Giorsetti, vient de quitter le navire en démissionnant. Monsieur Smadja lui y émarge toujours en qualité de conseiller.

Un maire ne devrait être élu que pour servir l’intérêt général. Celui de Cogolin n’a de cesse d’attaquer le cœur du patrimoine communal, de le céder, le vendre et le dénaturer pour servir des intérêts privés. Dans un contexte sanitaire qui est la préoccupation première des Cogolinois, et c’est normal, Place Publique continue et continuera à veiller à la protection des biens publics qui leur appartiennent. La prochaine cible de Marc Etienne Lansade est l’école publique Chabaud qu’il veut démolir pour construire de nouveaux projets immobiliers. Nous nous y opposerons avec la plus grande fermeté.

Les vœux du Maire maltraitent la mémoire provençale

Derrière les enluminures dorées de sa carte de vœux, Marc Etienne Lansade démontre une nouvelle fois  son grand mépris pour l’histoire. Pour commencer, il abîme le nom de l’écrivain Jean Aicard en remplaçant sa dernière lettre par un « t », confondant le père de « Maurin des Maures » avec les Dupond et Dupont. Mais il fait plus fort encore en attribuant à cet illustre romancier provençal la citation suivante  « Sous un ciel bleu de mer saturé d’air salin, le coq cher à la Gaule a créé Cogolin ». Un minimum de recherche historique lui aurait permis de vérifier  que l’auteur de ce joli quatrain est un certain Célestin Chapeau qui fut abbé de Cogolin de 1913 à 1937.

Certes, ce Maire nous a habitués à réécrire l’histoire à sa sauce. Cela avait commencé par son premier discours du 15 aout dans lequel il avait attribué le mérite du succès du débarquement en Provence à Louis XIII et la vierge Marie, effaçant de la mémoire les combattants africains dont beaucoup ont donné leurs vies pour libérer la France.

Plus localement il n’a pas hésité à débaptiser la salle d’honneur de la mairie du nom d’Héliodore Pisan, illustre peintre né à Lorgues, pour lui donner le nom d’ «Olympe» simplement parce que c’est le prénom de la fille de Marion Maréchal Le Pen. C’est sa manière à lui de « reprovençaliser » Cogolin, comme il n’a de cesse de le proclamer. On se demande comment ceux qui se disent amoureux de la Provence continuent à lui faire confiance ?

A ses actes de démolition du patrimoine culturel Marc-Etienne Lansade rajoute une entreprise de dilapidation des biens communaux qu’il cède sans retenue à des intérêts privés pour y faire fleurir des projets immobiliers. Nous y reviendrons dans un prochain billet.