Parking souterrain, plan de circulation et feux tricolores abandonnés – bulletin d’information n4

Dans la série des nombreux projets abandonnés en rase campagne déjà évoqués, il nous parait utile de revenir sur le plan de circulation et de stationnement imaginé par Marc Etienne Lansade autour d’un parking semi-enterré sous la place de la République. Il illustre parfaitement sa méthode autoritaire et précipitée qui consiste à engager la commune dans des projets lourds, sans effectuer les les études technico-financières préalables nécessaires, en l’absence de toute concertation et d’ information de son conseil municipal.
Avec des conséquences désastreuses pour les finances de la commune.

Pour cautionner son idée de créer ce monstre difforme au cœur de la ville, il commande une étude de plan de circulation organisé autour de ce parking et présentée au public en mars 2016. Mais très vite il abandonne son projet de parking infaisable, ce qui rend le plan de circulation totalement caduque, lui qui aura pourtant coûté 30 000 € au contribuable cogolinois.

De ce projet mort-né de circulation, seuls ont survécu les feux tricolores à l’angle de la poste installés à grand frais – 52 000 € – par une entreprise de… Levallois Perret. Mais dès le premier jour de leur mise en service, ils ont provoqué des embouteillages monstres et quelques personnes ont failli se faire écraser en traversant le passage piétonnier de la poste. Il fallut stopper immédiatement leur fonctionnement et depuis ils clignotent désespérément sans régler le grand désordre de ce carrefour improbable.

82 000 €, c’est la somme qu’il en a coûté aux contribuables cogolinois pour cette opération aussi inutile qu’improvisée et décidée par le maire de plus en plus monarchique de Cogolin. Mais les sommes d’argent ainsi jetées par les fenêtres sont beaucoup plus importantes, comme le montre notre article intitulé « les mécomptes de Marc Etienne Lansade ».

http://www.varmatin.com/vie-locale/cogolin-va-avoir-ses-premiers-feux-tricolores-en-centre-ville-176292
http://www.varmatin.com/vie-locale/installation-de-nouveaux-feux-tricolores-a-cogolin-186512
http://www.varmatin.com/vie-locale/les-feux-tricolores-de-cogolin-mis-en-service-et-ca-se-ressent-187724
http://www.varmatin.com/vie-locale/pourquoi-les-feux-tricolores-de-cogolin-sont-deja-a-larret-188017
http://www.varmatin.com/vie-locale/lavenir-des-nouveaux-feux-tricolores-de-cogolin-en-suspens-apres-une-sacree-pagaille-188951
http://www.varmatin.com/vie-locale/les-feux-tricolores-de-cogolin-seront-remis-en-service-fin-janvier-198197

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Notre-Dame des Anges : Rien n’arrête la fièvre bétonnière – bulletin d’information n4

Quiconque regarde une vue aérienne de la ville verra une large zone boisée entre le chemin de Radasse et l’avenue Saint-Maur. Mais qui se place sur l’une ou l’autre de ces artères constatera une pente brutale, l’une des raisons pour lesquelles cette parcelle n’a pas, jusqu’à présent, subi l’assaut de l’urbanisation.

Qu’importent les arbres et la pente, Monsieur Lansade, comme à son habitude, a trouvé un promoteur pour y faire fleurir le béton. Qu’importe aussi la présence avérée de tortues d’Hermann, espèce protégée, et qu’importe que le terrain ait été jadis une mine dont il est probable qu’il reste des galeries souterraines. Qu’importe que l’entreprise immobilière choisie ait entre-temps changé de propriétaire et de siège social, encore une constance dans les manoeuvres urbanistiques de la mairie.

Les carapaces de tortues décédées lors d’un débroussaillage énergique ne pourront pas témoigner pour la défense des espèces protégées. Elles écaillent sérieusement le vernis écologique dont le maire entoure depuis peu ses projets : éco-quartier, ZAP…

La quantité et l’extension de galeries de mines restent à déterminer, mais nul doute que Monsieur Lansade proclamera qu’elles ont été creusées nuitamment par des riverains mécontents.

http://www.varmatin.com/vie-locale/letat-autorise-le-defrichement-de-notre-dames-des-anges-a-cogolin-163635
http://www.varmatin.com/vie-locale/notre-dame-des-anges-le-chantier-arrete-la-mairie-denonce-une-fumisterie-172121
http://www.varmatin.com/vie-locale/notre-dame-des-anges-imbroglio-entre-la-mairie-et-la-gendarmerie-autour-de-la-presence-de-tortues-172739
http://www.varmatin.com/vie-locale/notre-dame-des-anges-brigitte-bardot-a-la-rescousse-des-tortues-varoises-menacees-par-le-chantier-172746
http://www.varmatin.com/vie-locale/des-tortues-dhermann-mortes-constatees-sur-le-terrain-notre-dame-des-anges-a-cogolin-185946

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Transfert du Lidl, déplacement de l’école Chabaud… – bulletin d’information n4

*Erratum, Le déménagement n’aura finalement pas lieu, la sous-préfecture contestant la modification du PLU, voir article de Var-Matin*

La sortie de Cogolin vers la départementale 98 depuis l’Avenue du Colombier pose certes un problème qu’il faudra résoudre tôt ou tard. La solution de la mairie a été présentée comme une aubaine pour les finances municipales avec l’accord de la société Lidl de financer une grande partie des travaux pour y installer un rond-point. Ce qu’omet de souligner Monsieur Lansade est que ce financement privé sera compensé par des allégements fiscaux à venir, ce qui signifie, au bout du compte, que c’est bien la commune qui paiera pour le rond-point.

Mais, plus grave encore, est le choix de l’emplacement. D’une part, ce supermarché installé aujourd’hui à la sortie vers Grimaud est fréquenté par bon nombre de familles du voisinage immédiat qui y viennent à pied (son déplacement à l’autre bout de la ville nuira bien sûr à ces personnes) et d’autre part, le nouvel emplacement de l’autre côté de la départementale, dans une zone très peu construite, est une extension des limites urbaines de la commune. Laquelle ouvrira le secteur à la création d’autres bâtiments et habitations. Au lieu de rendre cette sortie plus sécurisée, l’augmentation considérable du trafic routier pour accéder au parking du futur supermarché va rendre cette zone plus dangereuse encore qu’elle ne l’est aujourd’hui.

Enfin, l’installation du Lidl dans un secteur périphérique déjà largement pourvue en grandes surfaces commerciales va accélérer le processus de dévitalisation du centre ville.

Dans ce dossier comme bien d’autres, les décisions sont prises sans consultation et sans réflexion d’ensemble. Le rond-point plaira sans aucun doute à beaucoup mais les raisons de ce déménagement répondent en fait à un autre vaste projet du maire et son conseiller: vider le vaste quadrilatère qui part de l’ancienne maison Peirin jusqu’au terrain actuel du Lidl, sur lequel on veut déplacer l’école Chabaud, pour le livrer à l’appétit des promoteurs immobiliers, dont certains déjà connus de Levallois Perret.

Place Publique fera tout ce qui est possible pour mettre un coup d’arrêt à la frénésie immobilière du duo qui dirige la mairie. Nous espérons que les services de l’Etat en feront autant.

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LE GRAND MONOPOLY CONTINUE – bulletin d’information n4

Centre Ville
Jeu de dominos immobiliers entre Levalloisiens

Dès leur installation en mairie, Monsieur Lansade et son conseiller spécial en urbanisme se sont précipités pour vendre à un promoteur domicilié à Levallois-Perret l’ancienne maison de retraite Peirin devenue obsolète.
Et au diable la vocation sociale du terrain, seule exigence de sa donatrice !

Dans l’impossibilité de retrouver l’origine de propriété du bien, nos deux anciens Levalloisiens ont dénoncé sa vente à l’Établissement Public Foncier Régional (EPFR) par des mots très lourds : « cadavres dans les placards, faux en écriture, menace de pénal… ».

Le temps passant et l’urgence de faire rentrer l’argent dans les caisses communales ont poussé nos deux agents immobiliers à ravaler toutes leurs accusations en acceptant les conditions de vente à l’EPFR.
Ravalées aussi leurs promesses de plus value faites au conseil municipal, puisque le bien proprement dit est revendu au promoteur de Levallois au même prix que celui auquel l’a racheté la commune, autour de 2 150 000 €.
Les 600 000 € supplémentaires correspondent à la vente d’un autre terrain mitoyen communal (un de plus) de 568 m 2 pour permettre au même promoteur de construire sa résidence pour séniors aisés de 7 800 m 2 de surface de plancher.
En l’absence d’étude des besoins, les seniors aux revenus modestes iront voir ailleurs ! « Cela va animer le centre ville » a déclaré le maire sans rire.

Et de l’animation immobilière nos deux activistes de Levallois en ont plein la tête, mais elle se heurte à plusieurs obstacles. La caserne des pompiers qui tarde à déménager à Grimaud. L’école communale Chabaud qu’ils voudraient bien démolir. Mais les habitants restent attachés à l’une des dernières « Écoles Ferry » qui fait partie du patrimoine républicain et architectural de la ville et qui a vu passer des générations de Cogolinois.

Pour ne pas se fâcher avec la population, notre duo de marchands de biens envisagerait de conserver sur place les façades du bâtiment et de déménager l’école sur l’emplacement du supermarché Lidl déplacé à son tour dans une zone périphérique qui concentre déjà d’importantes surfaces commerciales.

C’est ce que Place Publique appelle un jeu de dominos immobiliers qui se fait au détriment des Cogolinois et dans l’unique but de faire des affaires avec des promoteurs Levalloisiens qui n’ont que faire des intérêts de la commune.

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Le bilan désastreux des trois années de municipalité Front National – bulletin d’information n4


A mi-chemin de mandat, si toutefois celui-ci arrive à son terme, une phrase résume bien le bilan de la municipalité FN de Cogolin : « beaucoup de bruit pour rien ».

Côté bruit, ce sont les annonces fracassantes de projets qui vont changer la face de la ville : parking semi-enterré du centre-ville, nouveau plan de circulation dont il ne reste qu’un feu tricolore en panne, déménagement du stade, démolition de l’école Chabaud, vastes programmes immobiliers en centre-ville et à Cogolin Plage, anticipation précipitée de la fin de la concession du port, transformation de la demeure-musée Sellier en hôtel, déménagement de la médiathèque et du stade, résidence pour séniors aisés, construction de la maison médicale…

Côté rien, la plupart de ces projets n’a pas vu le jour et ceux qui ont eu un début de commencement sont bien mal engagés.
Seule exception, la maison médicale, dont nous ne contestons pas le bien fondé, mais construite à un endroit tellement exigu qu’elle n’offre que 11 places de parking pour une capacité d’accueil de 126 personnes !

Et puis il y a tous les autres petits projets abandonnés en rase campagne : parking Barrès, scooters électriques, « Dinner in the Sky », non gratuité des salles municipales, chapiteau d’un illusionniste installé en zone inondable, jusqu’au restaurant de plage attribué à des amis parti en fumée au cours de l’été 2016…
Car si les projets ont du mal à sortir de terre, les affaires elles prospèrent, plus particulièrement pour le réseau de relations proches du maire et son conseiller spécial en urbanisme.
Tout se passe dans la plus grande opacité, à l’insu du conseil municipal et des Cogolinois et en l’absence de mise en concurrence réelle. Comme l’attribution du marché de commercialisation des places de port de 6 millions d’euros à une société spécialisée dans la vente de vêtements ou encore la vente à la découpe du terrain communal du Yotel.

Pendant ce temps, les dépenses et les emprunts continuent d’augmenter, et pour boucher le trou de 7 millions d’euros du budget 2017, Marc Etienne Lansade cherche à vendre dans la plus grande précipitation tous les biens de la commune.

Pour masquer le vide sidéral des réalisations concrètes, le Maire poursuit sa politique-spectacle coûteuse de strass, de paillettes et de surenchère sécuritaire.
Animations et communication à gogo, recrutement massif de policiers et installation de caméras à chaque coin de rue, sans avoir fait la moindre évaluation du dispositif existant dont on connaît pourtant certaines failles : personnel absent, caméras en panne…

Il est devenu urgent de stopper les agissements dangereux des aventuriers de l’immobilier qui dirigent la commune vers l’abîme.
Il est important aussi de chercher à comprendre comment notre ville a pu en arriver là pour rechercher les moyens de l’en sortir.
C’est ce que nous essayons de faire à travers ce bulletin.

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EN QUELQUES CLICS, RÉPONDEZ AU QUESTIONNAIRE !

Place Publique a été créée au lendemain de l’élection du Front National à Cogolin. Au seuil de l’année 2018, il est temps de faire une pause réflexive sur ce qui s’est passé depuis 3 ans, en particulier se pencher sur la manière dont nos actions sont perçues et réfléchir à l’évolution de nos pratiques.

Pour nous positionner, nous remettre en question,  prendre conscience de nos forces et de nos faiblesses, améliorer nos points faibles, Place Publique a élaboré un questionnaire que nous vous soumettons.

Prenez quelques minutes pour le remplir.
Les résultats vous seront communiqués sur ce même site.
Merci.

Maison Sellier : Comment faire échouer le projet dont on ne veut pas ou chronique d’un flop annoncé!

A grand renfort de publicité dans la gazette municipale, monsieur Lansade a annoncé l’organisation d’une consultation « populaire » sur les 4 projets « choisis » par la commission d’évaluation sur les contributions déposées dans les urnes en novembre 2017.

Monsieur le maire propose (impose) les conditions suivantes :

– période du mardi 2 au mercredi 17 janvier 2018 : pour les familles profitant des vacances scolaires qui se terminent le dimanche 7, ces dates ne leur laisseront que quelques jours.
– un seul lieu de vote : la mairie (Rappelons que, pour les élections officielles, la ville compte 7 bureaux de vote dans des lieux différents).
– durant les horaires habituels d’ouverture de la mairie : du lundi au jeudi : 8h30 – 17h en continu,vendredi :8h30 – 15h30 en continu : si vous travaillez toute la semaine, pas de possibilité de voter ni le soir en sortant de votre travail, ni le samedi, ni le dimanche.
– avec votre carte d’identité et inscrit sur les listes électorales de la ville

 

soit :

 

– interdit aux habitants des communes voisines
– interdit aux Cogolinois de souche qui n’habitent plus la ville
– interdit aux Cogolinois de cœur qui ont une résidence secondaire à Cogolin
– interdit aux Cogolinois résidents mais non enregistrés sur les listes électorales
– interdit aux Cogolinois mineurs de moins de 18 ans
– interdit aux personnes qui ne peuvent se déplacer facilement
– interdit aux Cogolinois temporairement hors de la commune durant la période de vote (pas de vote électronique, pas de procuration)Une seule consultation populaire a eu lieu en trois ans de mandat, celle concernant le transfert de la médiathèque. Proposée par vote sur internet. Pourquoi monsieur le Maire impose-t-il, cette fois, des conditions si draconiennes ?

 

Tout semble fait pour que le projet n’aboutisse pas… au point que l’on peut se demander si un plan « B » municipal n’a pas déjà les préférences du décideur ?

 

Dernières nouvelles : le bureau de vote unique sera ouvert en nocturne le jeudi 11 jusqu’à 20 heures et le vendredi jusqu’à 17h.

 

Vous n’aurez droit ni à la petite enveloppe, ni à l’isoloir mais qui a dit en plus que votre vote serait secret ?

 

Que ceux qui remplissent toutes les conditions, aillent tout de même voter : il en va du devenir de notre Maison Sellier !

 

Le terrain du Yotel: réunion commune

Sans tenir compte des observations du public et des services de l’état, le Maire de Cogolin vient de prendre la lourde responsabilité d’accorder les 4 premiers permis de construire de 35 000 m2 de plancher sur le terrain du Yotel, ouvrant la voie à la construction d’une deuxième tranche de la même importance.

Il est encore temps d’agir pour empêcher cette bétonisation outrancière du dernier espace boisé de qualité du fond du golfe. Pour cela Place Publique a décidé d’unir ses forces avec les associations Sauvons le Yotel et Cogolin Avenir en organisant une réunion publique commune qui se tiendra le

MERCREDI 10 JANVIER 2018 à 18 H 30 à la Mairie annexe de Cogolin Plage

Nous vous invitons à venir débattre ensemble des conséquences dangereuses d’un tel projet ainsi que de l’avenir de ce précieux patrimoine communal dans une approche participative et concertée.

Pour celles et ceux qui souhaitent covoiturer pour s’y rendre, un regroupement est prévu à 18H00 sur le parking du centre commercial Leclerc, près du skatepark.

Contact placepubliquecogolin@gmail.com

YOTEL : Ensemble, nous sommes plus forts !

Afin de sauver le terrain du Yotel des griffes des promoteurs, Place Publique et Sauvons le Yotel se sont retrouvées pour décider d’actions communes.

Les deux associations ont décidé d’écrire un courrier à tous les élus de Cogolin, à tous les maires de la Communauté de Communes et notamment à Vincent Morisse, son président ainsi qu’à Florence Lanliard, déléguée à l’aménagement du territoire, au Président du Conseil Général, à notre députée et à la FNE (France Nature Environnement).

Ensemble, nous sommes plus forts!

Ci-dessous, le courrier envoyé aux maires de la Communauté de Communes.

LA PLACE D’UN MUSÉE DANS LA POLITIQUE DE LA VILLE

LA PLACE D’UN MUSEE DANS LA POLITIQUE DE LA VILLE
Conférence de Mme Malika Dorbani
Vendredi 6 Octobre, à 18H00 à la Bastide Pisan, Cogolin
ENTREE LIBRE

Qu’est-ce qu’un musée ?

« Un musée est une institution permanente sans but lucratif au service de la société et de son développement. Elle est ouverte au public, conserve un patrimoine culturel (considéré comme collectif quels que soient son type et son statut, municipal y compris), l’enrichit et le transmet à des fins d’études, d’éducation et de plaisir esthétiques. » nous dit Madame Dorbani, reprenant la définition proposée par le Conseil International des musées (ICOM). La conférence en rappellera l’histoire ainsi que le rôle que lui assignent les règles internationales, les lois et les codes nationaux.

Le mot nous ramène aux Muses de l’antiquité et le premier musée voit le jour à Alexandrie au IIIe siècle avant J-C.. A la Renaissance, en Italie, les princes constituent des galeries où ils invitent amis et intellectuels à contempler leurs trésors. Mais ce n’est qu’au XVIIIe siècle, au siècle des Lumières, que naît l’idée d’un endroit de collections ouvert au public. En France, en particulier, c’est la Révolution qui transforme les anciens palais royaux afin de rassembler le patrimoine culturel et de l’ouvrir à l’ensemble de la nation. Quelle est la place du musée dans la collectivité locale ? C’est ce à quoi tentera de répondre notre conférencière.

Malika Dorbani est historienne de l’art. Elle a été Conservatrice du Musée national des beaux-arts d’Alger et collaboratrice scientifique au département des peintures du Musée du Louvre. Entre ses diverses publications ; catalogues d’expositions, notes techniques sur les peintures exposées au Louvre et notes en ligne sur l’Histoire par l’image, soulignons son livre, co-édité par les éditions du Louvre sur la peinture de Delacroix et intitulé Femmes d’Alger dans leur appartement (2008). Madame Dorbani est aussi connue pour ses conférences sur l’histoire de l’art.