Pour ceux qui n’ont pas pu voir le documentaire: « Cogolin, ville à vendre », Place Publique vous donne la possibilité de le visionner en cliquant sur le lien ci-dessous. Il dure environ 52 min.
Quelques jours avant sa diffusion, le producteur et journaliste Denis Robert a appris que la Région dirigée par Renaud Muselier a coupé le financement du documentaire alors que le comité d’experts qui instruit les demandes d’aide à la création avait validé le projet en novembre dernier.
Place Publique, en la personne de son président Francis José-Maria, était au Cannet des Maures, le 7 avril 2018, pour le vernissage de l’exposition « Le FN au bout du crayon » organisée conjointement par Alexandre Faure, président du Crayon et Roger Depierre, président de l’association citoyenne Ensemble pour le Luc avec entre autres, Marie-Jo de Azevedo, présidente du Forum Républicain de Fréjus, Sereine Mauborgne, députée de la 4ème circonscription du Var, Pascal Brun, représentant de la Coordination Varoise Contre l’Extrême droite, Pascal Caffa dessinateur humoriste et Président des Rencontres crayonnées pour la liberté d’expression à Carpentras, avec la chorale de la Redonne orchestrée par David Bardy,…
Vendredi 23 mars 2018 à 18H00 Bastide Pisan de Cogolin Rencontre débat animée par Francis JOSE-MARIA
Vice-président de l’association l’Eau Partagée Membre de l’Académie de l’Eau et du Comité Français des Barrages et Réservoirs, Ancien directeur du Syndicat des Eaux de la Corniche des Maures, Président de Place Publique
L’alternance de longues périodes de sécheresses et d’épisodes pluvieux violents est l’une des manifestations de l’emballement planétaire du climat. Quelles réponses locales un territoire comme le nôtre peut apporter pour s’adapter aux conséquences d’un réchauffement climatique global ?
Animateur de la longue expérience de gestion, d’éducation et de coopération de l’eau partagée, Francis José-Maria en présente aujourd’hui les principaux enseignements. Comment le projet a réussi à mettre en relation le territoire de la Corniche des Maures avec une région sahélienne du Burkina Faso, menacée de disparition par l’avancée du désert. Comment les actions engagées s’ancrent dans les réalités vivantes de chacun des territoires tout en s’ouvrant au monde. Comment les outils et méthodes utilisées permettent de prendre en compte les représentations des différents publics pour leur permettre de devenir les acteurs de leurs apprentissages et des solutions techniques mises en place. Comment la découverte des interrelations fortes entre les êtres et les choses favorise la compréhension d’un monde complexe en développant un outil de pensée lui aussi complexe…
L’expérience vécue permet à chacun de mesurer combien les solidarités locales et planétaires sont nécessaires pour rendre accessible à tous une eau de plus en plus inégalement répartie. Car la crise que nous traversons ne fera que s’aggraver si les inégalités continuent de se creuser dans la répartition des richesses. L’eau est la plus précieuse d’entre elles.
Cette expérience montre que si le changement climatique nécessite la recherche de réponses globales (COOP 21…), il passe inévitablement par la résilience de chacun des territoires impactés. Non seulement pour leur permettre de s’adapter à ses effets immédiats, mais aussi pour y faire émerger les solutions du futur.
L’expérience de l’eau partagée a été présentée lors de nombreuses conférences nationales et internationales : Forum Mondial de l’Eau (Kyoto-Japon 2003 et Marseille 2012), rencontres nationales de l’eau (Aix les Bains 2007), Conférence internationale sur la gestion de la sécheresse (Saragosse 2008), Congrès Mondial d’Education à l’environnement (Montréal 2009), Comité International des Grands Barrages (Japon 2012), Colloque International d’Education (Université de Clermont Ferrand 2016)
Elle a reçu les soutiens de plusieurs personnalités dont Pierre Rabhi, Philippe Meirieu, Eric Orsena, Edgar Morin, et des institutions suivantes : l’Agence de l’Eau, la Région, l’Unesco, l’Académie de l’Eau, les Réserves de biosphère, FNE PACA
Elle a également reçu le label de la Décennie des Nations Unies pour l’Education en vue du développement durable, le prix de l’eau et de l’éducation du Symposium International de l’Eau de Cannes (2011) et le prix du festival international « Eau et Cinéma » pour son film « L’enfant et la mare » (2012).
22 mars 2018 – Journée Mondiale De L’Eau
L’humanité a besoin de l’eau
Une goutte d’eau est flexible. Une goutte d’eau est puissante. Rien n’est plus nécessaire qu’une goutte d’eau.
L’eau est au cœur du développement durable. Les ressources en eau, ainsi que la gamme de services qu’elles peuvent rendre, contribuent à la réduction de la pauvreté, à la croissance économique et à la sauvegarde de l’environnement. De la nourriture et la sécurité énergétique à la santé humaine et environnementale, l’eau contribue à l’amélioration du bien-être social et à une croissance équitable, affectant les moyens de subsistance de milliards d’individus.
Thème 2018 – « L’eau : la réponse est dans la nature »
Les dommages environnementaux, associés aux changements climatiques, sont à l’origine des crises liées à l’eau que nous observons dans le monde entier. Les inondations, la sécheresse et la pollution de l’eau sont aggravées par la dégradation de la végétation, des sols, des rivières et des lacs.
Lorsque nous négligeons nos écosystèmes, il est plus difficile de fournir à tous l’eau dont nous avons besoin pour survivre et prospérer.
Les solutions basées sur la nature ont le potentiel de résoudre nombre de nos problèmes d’eau. Planter de nouvelles forêts, reconnecter les rivières aux plaines inondables et restaurer les zones humides permettra de rééquilibrer le cycle de l’eau et d’améliorer la santé humaine et les moyens de subsistance.
L’objectif de développement durable n°6 – Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau – a notamment pour cible de réduire de moitié la proportion d’eaux usées non traitées et d’augmenter considérablement à l’échelle mondiale le recyclage
et la réutilisation sans danger de l’eau.
La Journée mondiale de l’eau est coordonnée par ONU-Eau (le mécanisme de coordination inter-institutions des Nations Unies pour toutes les questions liées à l’eau douce) en collaboration avec les gouvernements et d’autres partenaires.
Place Publique a le plaisir de vous inviter à participer à sa prochaine rencontre qui aura lieu le
lundi 19 février 2018 à 18H30 à la Bastide Pisan de Cogolin
sur thème
“ Migrants: entre mythes et réalités”.
Elle sera animée par Dominique Sopo, Président de SOS Racisme, qui essayera de répondre aux nombreuses questions que vous vous posez sur l’immigration. Quelle est la réalité de ce phénomène souvent réduit à un seul « problème »? Qui sont les migrants? La France doit-elle les accueillir davantage?…
Dans notre ville où la municipalité a approuvé une charte “ma commune sans migrants”, cette rencontre cherchera à éclairer un débat que certains cherchent volontairement à obscurcir.
Nous vous invitons à diffuser largement cette invitation autour de vous et comptons sur votre participation.
Malgré la volonté du Maire de lui faire payer les salles municipales, Place Publique a continué d’organiser ses rencontres conviviales sur des thèmes très variés :
– Conférence débat sur la permaculture « Des plantes saines dans un sol sain » par Edo Malloggi retraité-jardinier, sociétaire et administrateur de la Société Centrale d’Agriculture, Horticulture et d’Acclimatation de Nice, le samedi 11 mars matin avec travaux pratiques l’après-midi dans les jardins partagés de Grimaud http://www.placepubliquecogolin.fr/article/journee-permaculture-le-11-mars-a-grimaud.html
Fidèle à ce qu’elle a annoncé à sa création, il y a 3 ans, Place Publique s’efforce de créer des espaces ouverts de rencontres, d’échanges, d’informations et de dialogues respectueux de la diversité des Cogolinois.
Elle souhaite ainsi contribuer au développement de la vie associative, sociale et culturelle de Cogolin pour y vivre bien tous ensemble.
Il n’aura pas fallu moins de 4 délibérations du Conseil Municipal et 3 recours de Place Publique auprès du Tribunal Administratif pour que toutes les associations cogolinoises puissent à nouveau bénéficier de la gratuité d’occupation des salles municipales.
Que d’argent et de temps perdu pour rien, puisque on est revenu à l’exacte situation de départ ! Pratiquement un an à se battre pour Place Publique, à écrire au maire, au Trésor Public, à rédiger des mémoires en attaque et en défense, à alerter les médias, les services de l’état juste pour faire reconnaître l’illégalité des délibérations prises en Conseil Municipal, l’injustice du procédé qui consistait à traiter de façon discriminatoire les différentes associations cogolinoises, faisant payer la mise à disposition des salles à celles qui ne plaisaient pas à Monsieur Lansade, dans le plus grand arbitraire, portant ainsi atteinte au principe d’égalité devant l’impôt et les charges publiques. Le fait du prince !
Malgré sa reculade, le maire a continué de s’acharner contre Place Publique en lui réclamant le paiement des salles pour une occupation du 29 novembre 2016, avec la très intéressante rencontre/débat animée par Jean Marc Guillon sur l’histoire du Var républicain. Il a remis ça pour une réservation sans suite destinée à une assemblée générale qui s’est finalement tenue dans une commune voisine.
Place Publique a une nouvelle fois contesté ces demandes de paiement devant le Tribunal Administratif. Une nouvelle fois M. Lansade a reculé et n’a pas réussi à nous faire taire par des mesures qui constituent une atteinte grave à la liberté d’expression des associations.
Place Publique s’est fait le porte parole de la population lorsqu’elle a dénoncé les agissements de la municipalité et lancé une pétition pour contrer la privatisation du seul musée que possède notre ville de 12 000 habitants.
Il n’est pas inutile de revenir sur la chronologie des faits pour montrer quelles sournoises décisions furent prises dans un premier temps et quelles fausses raisons l’ont amené à ce retournement « démocratique » que représente l’appel à idées.
A peine fermée l’exposition Trans’Arts 2016, le Maire ordonne de vider la demeure Sellier de son contenu, de disperser son patrimoine public sans en établir un inventaire officiel. A partir de cette décision non concertée, ni même au sein du conseil municipal, il « constate » la désaffectation du bâtiment qu’il a lui-même provoquée pour faire retirer la demeure Sellier du patrimoine public de la commune. Car sa décision est déjà prise de louer la demeure historique à une société privée dirigée par un proche de son réseau de relations pour en faire un hôtel. Sans appel d’offre, sans consultation de la population, sans la moindre mise en concurrence, par le simple fait du roi.
Devant l’émotion suscitée par cette perspective, l’entrepreneur qui voulait créer son hôtel retire son offre, mais le maire n’abandonne pas et décide de confier le lieu à l’architecte du premier pour en faire une maison d’hôtes. Les mots changent, les interlocuteurs permutent mais la volonté de privatiser reste constante. Monsieur Lansade a beau clamer qu’il ne s’agit que d’une location, que l’intégrité de la bâtisse sera préservée et même qu’il y aura quelques objets d’art ici ou là, cette confiscation de bien public est un exemple entre beaucoup de cette soif de brader le patrimoine de la ville à la rapacité immobilière.
Place Publique conteste immédiatement l’autorisation de travaux donnée à une société inexistante et oblige le maire à abandonner une nouvelle fois son projet. Pour des contraintes techniques, prétend-il, sans dire un seul mot de l’opposition unanime ou presque que sa manœuvre avait suscité, en témoigne le millier de signatures recueillies par la pétition de Place Publique et les prises de position publiées par les deux anciens maires.
Sans solution privatisée et pressé de toutes parts, Marc-Etienne Lansade prétend maintenant nous démontrer son grand respect de la démocratie en convoquant à un appel d’idées et une sélection par vote entre les meilleurs projets présentés. Il espérait que cette consultation soit un échec, mais c’était sans compter sur les cinq propositions très élaborées de Place Publique et celle de Cogolin Avenir parmi lesquelles le Comité de sélection a grappillé des idées en ordre dispersé dans quatre projets distincts.
Pris à son propre piège, il se voit obligé de les soumettre au vote de la population, mais en imposant des conditions très restrictives pour limiter la participation et prétendre que la concertation ne marche pas.
Aux Cogolinois de lui démontrer le contraire en allant voter en nombre en mairie du 2 au 17 janvier 2018 pour choisir l’avenir de la demeure historique qui leur appartient.
14! Cette fois ci les chiffres ne divergeront pas tant que cela…sauf qu’il ne s’agit pas de compter des protestataires dans la rue mais…. des écoliers à l’école Fontvieille avec dans le rôle de la police, l’inspecteur de circonscription. Petite est cette différence, mais elle a eu un effet radical : la fermeture d’une classe deux jours après la rentrée scolaire.
Les conséquences ont été terribles sur les conditions d’apprentissage des enfants : ventilation de l’effectif de ces écoliers devenus migrants dans d’autres classes parfois en sureffectif, création de plusieurs niveaux dans certaines classes.
Le Maire de Cogolin a d’abord souscrit à la vague d’indignation générale, puis il s’est ravisé pour se ranger aux cotés de l’inspecteur (tiens, tiens…!) lâchant les enfants et leurs parents, la communauté scolaire et les intérêts de sa ville.
A se demander si les bambins de l’école Fontvieille ne sont pas dans le collimateur de leur maire, eux qui avaient déjà vu, l’année dernière, leur budget destiné à l’enseignement amputé de 43% . Tout cela au prétexte d’abonder la réparation de la climatisation de leur école, théoriquement à la charge du budget investissement de la mairie. Finalement, la subvention a été rétablie après que le spectacle des enfants autour du thème « danses et chants autour de la Méditerranée » où la chanson de Jean-Jacques Goldman « Aïcha » devait être chantée, soit annulé à l’école (merci au collège voisin de l’avoir accueilli).
Quant à l’inspecteur, il avait déjà joué à « pousse toi de là que je m’y mette » vidant les petits de l’école maternelle de Plein Soleil pour y installer…ses bureaux.
Très hussard mais surtout pas noir! (1)
(1) « Hussard noir » : surnom donné aux instituteurs de la III° république
Après son cuisant échec sur le déplacement de la médiathèque, la majorité municipale, malgré ses promesses électorales, s’est abstenue de présenter ses divers projets à la population et de lui demander son avis. Nous en donnons plusieurs exemples manifestes dans ce bulletin. Moins connues du grand-public sont les mesures discriminatoires prises au fil des mois au sujet des conseils municipaux.
Le maire a déplacé les séances du conseil municipal de la grande salle de Maurin des Maures vers l’espace exigu de la Bastide Pisan où l’agencement des tables pour les élus ne laisse qu’un étroit passage pour une vingtaine de sièges à disposition du public.
Chacun garde en mémoire le conseil municipal du 15 décembre 2016 où le maire avait fait occuper tous les sièges par des membres de son parti extérieurs à la commune, obligeant deux cents Cogolinois présents à rester debout à l’extérieur. Un bel exemple de démocratie !
C’est que Monsieur Lansade admet difficilement la contestation et que son attitude ou celle de ses adjoints soient mises à jour. Ainsi, les conseils étaient filmés pour être disponibles sur le site de la mairie. Puis, changement, dû sans doute aux enregistrements parfois cruels pour le maire : les séances seraient filmées mais plus mises en ligne.
C’était encore trop, car des élus de l’opposition y avaient toujours accès. Désormais, il n’y aura plus de copie image.
Il s’agit là d’une nouvelle restriction de l’information, déjà nettement insuffisante auparavant.
L’expression des conseillers d’opposition est aussi rudement diminuée, puisqu’ils doivent désormais présenter leurs questions écrites, limitées en nombre, au moins une semaine avant la séance du conseil.
Petit à petit, derrière ses airs d’ouverture joués en début de mandat, monsieur Lansade poursuit son opération de musellement de tout opposant et de restriction de l’accès à l’information des élus et du public. En pleine séance du conseil, il ordonne à ses policiers de retirer le micro à un opposant, une autre fois d’expulser manu militari de la salle un riverain opposé au projet de lotissement de notre Dame des Anges en l’accusant d’être ivre…
Adepte des décisions autoritaires prises dans le secret d’un cabinet de quelques amis, monsieur Lansade fait reculer chaque jour un peu plus la démocratie locale.
Nous avons le plaisir de vous adresser l’article de Var Matin rendant compte de notre dernière rencontre au cours de laquelle nous avons partagé les vœux et la galette des rois de Place Publique. Une centaine de personnes s’est serrée bien au chaud dans la salle de la Bastide Pisan pour échanger sur les dossiers cogolinois d’actualité. Après un rappel des vœux exaucés en 2017 grâce aux actions menées par notre collectif (retour à la gratuité des salles municipales, abandon de la transformation du musée Sellier en hôtel privé, fermeture d’un chapiteau accueillant du public en zone inondable rouge, demande d’étude d’impact pour le projet immobilier du Yotel…), nous avons exprimé nos vœux pour 2018 : réouverture au public de la demeure-musée Sellier, abandon du projet immobilier sur le terrain de Notre Dame des Anges, annulation du marché de commercialisation des Places du Port des Marines, annulation des permis de construire sur le terrain du Yotel…
Place Publique s’est engagée à tout faire pour qu’ils se réalisent, notamment à travers les différents recours et plaintes engagés devant les tribunaux dont les cout élevés nécessitent le soutien des 185 adhérents et centaines de sympathisants de notre collectif citoyen.
Nous avons également présenté la toute nouvelle chaine de télévision que vous pouvez consulter sur
Nous avons tracé les perspectives d’avenir de notre collectif à travers l’enquête/questionnaire lancée auprès de l’ensemble des cogolinois auquel nous vous invitons à répondre soit en utilisant le formulaire joint soit en cliquant sur le lien ci-dessous
Enfin, comme la trentaine de nouveaux adhérents qui nous ont rejoints à cette occasion, nous invitons celles et ceux qui ne l’ont pas encore fait à adhérer à notre association pour donner encore plus de forces à nos actions en faveur d’un retour à la sérénité, au dialogue et à la transparence dans la conduite des affaires municipales.
Nous vous assurons de notre sincère engagement citoyen.