Annulation du Conseil Municipal du 3 mars 2020 Le dernier acte (démocratique) manqué de Marc Etienne Lansade

Le maire de Cogolin a brutalement décidé d’annuler le dernier conseil municipal de son mandat « par souci de démocratie », prétexte-t-il. Il n’a pas peur des mots ni du ridicule, quand on sait que le conseil municipal est le lieu central du fonctionnement démocratique d’une commune. Qu’il ne veuille pas faire voter un budget primitif qui n’est qu’une prévision financière de l’année 2020, cela passe encore. Mais qu’il ne présente pas publiquement  le compte administratif 2019 qui retrace le bilan réel de sa dernière année de gestion, c’est inacceptable ! Après son refus de participer au débat public avec les autres candidats en lice, on est en droit de penser que notre fringant matamore manque de courage pour défendre son propre bilan, désastreux il est vrai.

Ces soubresauts sont les derniers de la longue série des actes antidémocratiques qui ont jalonné la gestion autoritaire, opaque et aventureuse  des 6 années de mandat de M. Lansade : atteintes au droit d’expression de l’opposition, expulsion injustifiée d’un citoyen opposé à l’un de ses projets, occupation de la salle du conseil par des personnes étrangères à la commune pour empêcher les Cogolinois d’y pénétrer, remises en cause incessantes de la liberté de la presse et de l’indépendance de la justice…

Nous espérons qu’il s’agit là du dernier acte de la tragédie qui se joue depuis six ans dans notre ville, que le rideau va enfin se baisser dessus pour se rouvrir au plus vite sur une nouvelle représentation authentiquement démocratique de la vie de notre cité.

Le trou de la maison de santé va coûter 358 000 euros… sinon plus

Si le trou du parking de la maison de santé a bien été rebouché, le trou financier des travaux semble se creuser un peu plus chaque jour. 358 000 € ! C’est la prévision actuelle de ce qui va en coûter pour sécuriser le site du parking et réaliser des travaux d’urgence de premier et de second degré… en espérant qu’il n’y en aura pas de troisième degré.

358 000 €, si on en reste là, cela représente pas loin de 15 % du cout de réalisation de la maison médicale ! Excusez du peu pour une opération qui devait s’équilibrer toute seule, sans besoin de personne ni d’aucune subvention, comme s’en vantait le maire quand il a lancé le projet. Il change de ton aujourd’hui en demandant des aides financières à l’Etat, la Région, la communauté de communes… mais quoi qu’il advienne ce sont les contribuables cogolinois qui vont mettre la main à la poche à travers leurs impôts communaux mais aussi ceux qu’ils versent à tous ces organismes.

Tout ce gâchis aurait sans doute pu être évité si le maire avait écouté   Place Publique qui l’avait alerté bien avant le commencement de l’opération sur la présence de la galerie souterraine du Rialet. A l’époque, il avait dénié la réalité en prétendant dans un premier temps que cette galerie ne passait pas sous le terrain. Il s’est un peu ravisé en reconnaissant qu’elle y passait mais qu’il y avait largement la place pour construire à côté. Il a fini par admettre qu’il faudrait bien construire dessus en utilisant une technique adaptée de fondations sur pieux.

On n’en serait pas là aujourd’hui si le maire ne s’était pas obstiné à réaliser des travaux dont les engins de chantier et les tonnes de gravats ont ébranlé l’ouvrage du Rialet déjà vétuste et situé à une vingtaine de centimètres sous le sol. On n’en serait pas là non plus si une expertise sérieuse de l’état de la galerie avait été réalisée en amont des travaux.

Tout cela n’empêche pas monsieur Lansade d’affirmer dans une vidéo récente, avec l’aplomb qui le caractérise, que « tout cela n’est pas grave puisque la galerie contourne le bâtiment ».  Sauf que les plans de géomètre montrent et démontrent qu’elle passe bien sous le bâtiment de la maison médicale. Combien de temps encore les Cogolinois vont-ils continuer à le croire ?

Le mobilier urbain de Cogolin part en sucette

Fidèle à sa volonté de défendre l’intérêt général et la sécurité des Cogolinois, Place Publique a obtenu la suppression des sucettes publicitaires des deux carrefours où leur installation aggravait sérieusement les risques d’accidents.

Notre collectif citoyen a également dénoncé les pollutions visuelles, publicitaires et lumineuses engendrées par la multiplication de ces panneaux en plexiglass dans la ville. Peu en importe au maire qui n’a pas hésité à faire installer une nouvelle sucette à proximité de la poste, créant un obstacle à la circulation piétonne sur le trottoir.

L’effet esthétique de ce nouveau mobilier est désastreux. Il vient s’ajouter aux poteaux bancals des feux tricolores abandonnés aussitôt après avoir été installé à grands frais par une société de Levallois Perret.  Ils clignotent aujourd’hui désespérément, incapables de réguler un trafic qui n’ira qu’en augmentant avec la bétonisation immobilière engagée par monsieur Lansade.

Comment ne pas faire le lien avec les transformateurs électriques hideux qu’il a fait installer aux frais de la commune sur la voie publique en y augmentant l’insécurité des automobilistes. Tout cela  pour faire plaisir à un promoteur de Levallois Perret , ville dans laquelle il avait exercé ses talents de professionnel de l’immobilier et chère au cœur de son conseiller spécial en urbanisme, monsieur Smadja.

Les choix du maire rajoutent de l’insécurité, contrairement à ses proclamations tonitruantes sur la sécurité. Et ils vont laisser de nombreuses traces dégradantes aux quatre coins de notre ville.

Plus de trente rencontres en cinq ans – bulletin d’information n5

Dès sa création, Place Publique avait affirmé sa volonté d’animer un espace de rencontres ouvert et respectueux des différences.
Engagement tenu puisqu’en cinq ans elle a organisé pas moins de 35 manifestations publiques qui ont attiré un public nombreux et donné lieu à des échanges enrichissants.


Nous ne revenons pas sur les rencontres antérieures à la parution de notre dernier bulletin d’information et rappelons ici celles qui se sont déroulées depuis le mois de janvier 2018 :

« Migrants: entre mythes et réalités » par Dominique Sopo (*)
« Eau et changement climatique » par Francis José-Maria (*)
« 4 000 ans d’histoire des Maures » par André Falconnet (*)
« De l’Afghanistan aux podiums de la mode » rencontre avec Sami Nouri
« Histoire des marins de Saint-Tropez » par Laurent Pavlidis (*)
« Cultures et territoires » par Gérard Rocchia et Xavier Crépin (*)
« Vœux et galette » de Place Publique
« La démocratie vous appartient » par Christian Proust (*)
« Aménagement du territoire et changement climatique » par Laurent Félizia (*)
« Les Bravades du pays du Freinet » par Bernard Romagnan (*)
« Six personnages en quête d’Europe » pièce de théâtre donnée par la troupe Tyr et Sidon
Voyage en train des Pignes et découverte de la cité médiévale d’Entrevaux

(*) Conférence intégralement disponible en vidéo en cliquant sur le lien

Les victoires de Place Publique – bulletin d’information n5

Ce n’est pas par plaisir que Place Publique engage des recours contre les décisions du Maire, mais uniquement parce que ce dernier les prend de manière autoritaire, dans l’opacité et en cherchant à contourner les règles de droit. Le seul objectif de notre collectif citoyen est de veiller au respect de ces règles dans l’intérêt général des Cogolinois.

Au total, nous avons enregistré plus de quinze victoires, obligeant le maire à renoncer ou annuler ses projets néfastes. Certaines ont été obtenues grâce à des pétitions, manifestations ou signalements : attribution d’un marché d’audit fiscal sans mise en concurrence, place Maurice Barrès, déménagement de la médiathèque, recrutement d’un activiste d’un mouvement identitaire, contrat avec une société proche de Marine Le Pen, censure de la chanson « Aïcha », transformation du musée Sellier en hôtel, installation d’un chapiteau accueillant du public en zone inondable rouge…

Pour les autres, nos demandes de recours gracieux ayant été systématiquement rejetées par le Maire, ce sont les tribunaux qui nous ont donné raison : don illégal de matériel nautique, suppression de la gratuité des salles municipales à certaines associations et paiement de leurs locations, autorisation de travaux dans la demeure Sellier, modification simplifiée n° 4 de PLU, marché de commercialisation des places de port, modification simplifiée n° 9 du PLU… en attendant le jugement prochain de la demande d’annulation des 4 permis du Yotel.

Nous continuerons à veiller avec la plus grande attention au respect des droits et des libertés des Cogolinois, en reprenant à notre compte la sage citation de Confucius:
« Rendez le bien pour le bien et la justice pour le mal ».

Démocratie à la sauce russe – bulletin d’information n5


Dans une de ses récentes interviews sur You tube, ME Lansade a une nouvelle fois fustigé la presse locale, trop encline à le critiquer, et fait la promotion inattendue de la chaine de télévision « Russian Today », un modèle d’objectivité selon lui. Comme le parti RN qu’il n’a pas vraiment renié , il va chercher du soutien dans une Russie qui menace, emprisonne et même tue les journalistes qui ne marchent pas au pas. Ce qui vaut au pays de Poutine le triste classement (1) de 149 ième pays sur 180 au palmarès de la liberté de la presse

Bon c’est vrai, monsieur Lansade n’en est pas encore là. Il se contente pour l’instant de cracher sur la presse indépendante, de faire occuper la salle du conseil par des amis pour empêcher les Cogolinois d’y assister, de retirer le micro à un élu de l’opposition, de laisser les élus de sa majorité quitter la séance du conseil au moment des questions de l’opposition, d’accorder huit mots, pas un de plus, à l’expression d’un élu d’opposition sur le bulletin municipal…
A quand le drapeau russe pour remplacer les drapeaux européens qu’il a fait disparaitre de la ville?

(1) Classement 2019 établi par Reporters Sans Frontières.

Le maire trompe l’oeil des caméras… plus celui des Cogolinois – bulletin d’information n5


C’est à l’occasion de la présentation de ses vœux que le maire a fait cet aveu ahurissant: les caméras de vidéosurveillance ne marchent pas depuis 4 ans. « Mais cela va s’arranger » a-t-il promis. Ah les promesses de monsieur Lansade! Avec la révocation de deux de ses policiers municipaux, c’est un bien piètre bilan pour celui qui s’était fait élire en agitant l’insécurité et les peurs.

Il faut arrêter cette politique sécuritaire extrêmement coûteuse consistant à augmenter des moyens qui ne sont pas du tout ou mal utilisés.

Il faut une véritable politique de sécurité, c’est à dire des personnels en nombre suffisant, formés et adaptés aux missions et des moyens matériels dont la performance est vérifiée. Rien de cela n’est le cas aujourd’hui.

Pendant ce temps là à Ploërmel

Peut-être n’est-ce pas par hasard si la seconde syllabe de cette charmante bourgade bretonne vous ramène en terre cogolinoise. Ploërmel, 9 000 habitants et son fameux maire Paul Anselin qui doit avoir quelques liens de parenté idéologique avec Marc-Étienne Lansade.

Prenons d’abord l’histoire de la statue de Jean-Paul II. Ploërmel se voit offrir en 2006 une statue en bronze du pape par sa créatrice russe. Paul Anselme décide de l’installer sur le domaine public communal en agrémentant la statue d’un arc et d’une grande croix. Levée de boucliers des défenseurs de la laïcité qui estiment ce monument contraire à la loi de 1905. De jugements en appels, le sujet arrive au conseil d’État qui ordonne qu’on enlève la croix en novembre 2017. Pour ne pas démembrer « l’œuvre », la nouvelle municipalité préfère refiler le monument au diocèse pour qu’il l’installe sur une parcelle de sa propriété où la loi sur la laïcité ne s’applique pas. La nouvelle inauguration a lieu en juin 2018. 12 ans de bataille judiciaire mais la loi finit pas s’imposer.

En 2005, Paul Anselin avait eu une autre idée géniale : installer des caméras de vidéosurveillance dans sa ville de 9 000 habitants. Quelques actes d’incivilité, quelques revendeurs de shit, quelques faits de violence, rien de bien exceptionnel dans ce petit bourg paisible.Des caméras, il en a déjà une bonne vingtaine quand il a voulu en multiplier le nombre par deux. Une initiative qui lui vaudra le prix des Big Brother Awards de l’année 2006. Il n’avait pas eu gain de cause auprès des services de l’État qui avait limité le nombre à 21. L’autorisation, accordée pour 5 ans est renouvelée en 2010 puis en 2015. Mais le nouveau maire de Ploermël, après que Paul Anselme ait été débarqué en 2008, veut maintenant 40 caméras comme son prédécesseur en 2006. Dans un premier temps, le préfet autorise ce programme mais suite à une demande en annulation, le Tribunal Administratif de Nantes, par un arrêt du 16 octobre 2018 invalide l’autorisation au motif que « le dispositif autorisé, qui s’étend sans justification légale à presque tous les principaux lieux de vie de la commune, apparaît disproportionné au regard des nécessités de l’ordre public ».

Ces histoires de signe religieux intempestif sur le domaine public et la multiplication de caméras de vidéosurveillance vous semblent-elles familières ? Sachez qu’à Ploërmel, malgré le temps et les péripéties judiciaires, la municipalité a été obligée de battre en retraite sur les deux sujets.

Des comptes en trompe « portef’œil » – bulletin d’information n5

Le budget primitif 2019 n’étant qu’une prévision, nous nous attachons ici à analyser les comptes administratifs de 2014 à 2018 qui retracent les dépenses et recettes réelles effectuées par cette municipalité au cours de ses cinq premières années de mandat.

Côté vitrine, l’adjoint aux finances s’est bien sûr félicité de comptes en bonne santé dans lesquels tous les feux seraient au vert. Côté réalité comptable, les signaux clignotent à l’orange, comme certains feux tricolores de la poste, et nous préférons les pointer avant qu’ils ne passent au rouge.

Il y a d’abord l’excédent de clôture de 5,7 millions dégagé fin 2018. L’explication en est simple : après avoir hérité d’un excédent de 3,6 millions de la précédente municipalité, celle de M. Lansade a choisi d’amasser les excédents des années suivantes au lieu de les affecter à la réalisation de travaux d’équipements publics au service des Cogolinois.

Pour équilibrer son budget, le maire a clairement fait le choix de vendre le patrimoine de la commune : Maison de retraite Peirin, terrains de Notre Dame des Anges et du Yotel.

Ces recettes ne rentrant pas au rythme prévu, le maire s’est vu contraint d’annuler en cinq ans plus 16 millions de dépenses d’équipement inscrites dans ses prévisions.
On dilapide le patrimoine des Cogolinois d’un côté, on ne crée pas d’équipements publics de l’autre, tel est le régime de double appauvrissement auquel l’équipe Lansade a soumis la commune.

Pour dissimuler ce vide sidéral en matière d’équipement et d’aménagement de la ville, on dépense sans compter dans le strass, les paillettes et la propagande.
Les dépenses de festivités et de communication ont explosé pour approcher les 700 000 € en 2018.

Les dépenses de personnel, près de 8 millions en 2018, ont augmenté de 23 % en 5 ans. Quand on sait que c’est principalement pour recruter des policiers municipaux dont certains viennent d’être révoqués, on est en droit de se demander si c’est de l’argent bien placé ?

Du restaurant de plage au restaurant du port en passant par le Yotel – bulletin d’information n5

Nous avions relaté dans notre précédent bulletin (1) les conditions pour le moins douteuses dans lesquelles le lot de plage n° 2 et son restaurant avaient été attribués à madame Guillemard épouse Forouzandeh.

A la suite de l’incendie de l’établissement, la commune a réalisé à ses frais et ceux de son assurance 350 000 € de travaux de reconstruction en lieu et place de Mme Guillemard qui n’était pas assurée.

Aussitôt après avoir récupéré le restaurant pimpant neuf, cette dernière a revendu ses parts à un nouvel exploitant pour la coquette somme de 500 000 €.

Soit un total de 850 000 € engrangés sur le dos de la commune, donc des contribuables Cogolinois.

Forte de cet enrichissement, Mme Guillemard a racheté le restaurant du port « Bocca Luppo » à la société Marina Paradise de M. Goldberger, titulaire du bail du Yotel et employeur de M. Forouzandeh, mari de madame.

M. Goldberger l’avait lui-même racheté à la société Fagoma de Mme Maestracci qui fut une candidate toute aussi fictive que M. Forouzandeh lors de l’attribution du lot de plage n° 2 en 2015.

Pendant ce temps, MM. Goldberger et Forouzandeh continuent d’exploiter discrètement le village de vacances du Yotel sous l’égide d’une société « Var Gestion » une nouvelle fois créée pour la circonstance. Il est vrai que le Maire leur a accordé sans la moindre mise en concurrence un convention d’occupation précaire taillée sur mesure.

Tout cela peut paraître confus, mais une chose est claire : l’argent gagné sur le dos de la commune circule entre les mêmes mains.

(1) Article « Une bande littorale organisée »

Les dessous pollués du port des Marines – bulletin d’information n5

En surface, les millions coulent à flot pour en mettre plein la vue au lecteur non averti : achat d’un luxueux appartement avec piscine pour le transformer en yacht-club, concours d’architecture, refonte de la capitainerie avec sa « Tour Signal » lumineuse…

Par contre, le papier glacé de la revue municipale reste étrangement silencieux sur les travaux d’infrastructure (quais, pontons…) tout comme sur le
coût de la dépollution du port. Il est vrai que pour accélérer la fin de la concession, le maire avait conclu avec le gestionnaire sortant (1) un protocole d’accord totalement défavorable aux intérêts de la commune : abandon d’un audit approfondi qui aurait pu mettre à la charge de la SAPP d’importants travaux de remise en état des installations portuaires, substitution de la commune à la SAPP dans les litiges qui l’opposent à un chantier naval à propos de la pollution du port, versement de l’indemnité de résiliation anticipée d’un million d’euros qui aurait pu être économisée en attendant sagement la fin de la concession !

A tous ces millions perdus par la commune, on aurait pu rajouter les 2 millions du surcoût du marché de commercialisation des places de port attribué à la société la moins compétente et la plus chère. Heureusement le Tribunal Administratif a stoppé l’hémorragie en résiliant ce marché peu convenable.

Régie fantôme et indemnité réelle

Cela n’a pas ébranlé les 3 administrateurs de la régie, le maire et deux de ses adjoints, qui brassent à eux-seuls des dizaines de millions sans rendre le moindre compte au conseil municipal. Lors d’un conseil d’administration qui est censé s’être tenu le 26 novembre 2018, ils ont décidé d’allouer une indemnité d’un million d’euros à la société privée de son marché.
Pourtant de nombreuses bizarreries entourent les conditions de tenue de cette réunion.

La première concerne son lieu. Les délibérations adoptées ce jour-là mentionnent qu’elle s’est déroulée à l’hôtel de ville de Cogolin, siège de la régie. Ce que le maire a contredit en répondant à la question d’un élu d’opposition qu’elle avait eu lieu ailleurs sans apporter d’autre de précision.

La deuxième, c’est la durée de la réunion qui, selon son compte rendu officiel, s’est ouverte à 14H30 et clôturée à 15H00. Une demi-heure pour traiter cinq questions inscrites à l’ordre du jour, dont l’indemnité d’un million, cela parait un peu court !

Il y a enfin la question des présences à cette réunion. M. Félix, absent, a donné sa procuration à M. Lansade. Or, c’est la presse locale qui l’affirme, le même jour à la même heure, M. Lansade se trouvait à 500 kilomètres de Cogolin, en vacances dans le Morvan.
Compte tenu de la propension du maire à raconter des sornettes nous avons plutôt tendance à croire la presse.

Questions subsidiaires

Dans les eaux troubles de la gestion du port, d’autres questions restent en suspens :

Les travaux du Yacht-club et sa passerelle extérieure sont-ils compatibles avec le label d’architecture contemporaine remarquable qui protège les Marines depuis juin 2018 ?

Ces travaux peuvent-ils être financés par des garanties d’usage alors que le Code des transports stipule que celles-ci ne peuvent être perçues « qu’en contrepartie d’une participation au financement d’ouvrages portuaires nouveaux constituant une dépendance du domaine public de l’Etat » ?

Cela expliquerait-il le fait que la régie envisage d’emprunter 30 millions d’euros sur 3 ans ?

Monsieur Lansade sera-t-il encore là quand les réponses à ces questions remonteront à la surface ?

(1) La Société Anonyme du Port Public des Marines de Cogolin (SAPP)