Quatrième livraison de Place Publique à Solid’Ukraine

Après avoir utilisé une première partie des dons financiers qu’elle a reçus à l’achat de médicaments, notre association a utilisé une deuxième partie à l’achat des produits demandés par Solid’Ukraine: nourriture, produits d’hygiène et de soins pour bébés, enfants et adultes, ainsi que de nombreux autres petits matériels. L’ensemble de ces produits a été livré le mercredi 16 mars  au dépôt de Solid’Ukraine du Puget d’où il va rapidement partir vers l’Ukraine.

Livraison produits Leclerc 16-03-2022

Une nouvelle livraison de matériel médical est prévue le vendredi 18 mars.

Nous ne devons pas relâcher notre effort car la guerre et les drames humains qu’elle provoque semble malheureusement devoir s’inscrire dans la durée. Notre collecte de dons  va donc se poursuivre autant de temps que nécessaire. Vous pouvez toujours  apporter vos dons de produits à l’adresse Place Publique Cogolin,  130 avenue de la Giscle,  83310 Cogolin après avoir préalablement téléphoné au 06 28 60 62 40. Les dons financiers peuvent être postés à la même adresse par chèque libellé à l’ordre de Place Publique Cogolin.

Un grand merci pour votre solidarité envers les Ukrainiens

 

 

Solidarité Ukraine : Les besoins urgents augmentent, la collecte continue

Grâce à votre solidarité qui ne faiblit pas, les bénévoles de Place Publique viennent de transporter les dons et matériels récoltés au cours de la semaine écoulée à l’église orthodoxe de Saint Raphaël, deuxième point de dépôt de l’association Solid’Ukraine (1).

Livraison St Raphael 13-03-2022

Les représentants de Solid’Ukraine nous ont fait part de la demande du directeur de l’hôpital militaire de Kiev qui a un besoin urgent du matériel médical suivant : matériel de suture, des éponges hémostatiques, des drains, des pinces, des porte-aiguilles, du matériel d’électrochirurgie, des dispositifs VAC et des consommables. Un appel pressant vous est lancé pour nous apporter ces types de matériels si vous en disposez ou à solliciter les professionnels de la santé que vous connaissez pour nous les fournir.

Ces besoins s’ajoutent à la liste des produits que nous vous avions déjà adressés et que nous vous  rappelons :

–       Médicaments même entamés : antibiotiques, antalgiques (paracétamol, aspirine), anti-inflammatoires (ibuprofène, diclofenac), antidépresseurs, calmants, benzodiazépines, morphinidés ou dérivés (Lamaligne, isalgi, chlorhydrate de tramadol), médicaments pour diabétiques, autres…

–        Matériels médicaux de manutention : fauteuils roulants, attelles, rolator, béquilles, cannes…

–        Matériels médicaux infirmiers : pansements, compresses, solutions d’asepsie, sparadrap, masques sanitaires, cathéters, seringues …

–        Hygiène : savons, dentifrices, shampoings, rasoirs jetables, mousse à raser…

–       Enfants : lait pour bébé, couches, vêtements de 0 à 16 ans, chaussures toutes tailles, non usés, poussettes, kangourou, berceaux légers, lits démontés, jouets de petites tailles, matériel d’écriture, coloriage, lecture (Ukrainien, Russe, Anglais) …

–        Alimentation : céréales, conserves, condiments (huile, sel, sucre), plats cuisinés, biscuits, chocolat, fruits secs, café moulu ou soluble…

–        Utile : bougies, briquets, allumettes, lampes dynamo ou à piles, livres pour enfants, petites peluches, lunettes de lecture…

Vous pouvez toujours apporter vos dons à l’adresse : Place Publique Cogolin, 130 avenue de la Giscle, 83310 – COGOLIN en prenant soin de téléphoner au préalable au 06 28 60 62 40.

Si vous optez pour un don financier, merci de poster ou déposer votre chèque libellé à l’ordre de « Place Publique Cogolin » à la même adresse. Nous vous rendrons un compte précis des achats qui auront été effectués avec ces dons.

Si vous disposez de possibilités d’hébergement pour des réfugiés, faites-le nous savoir, nous vous préciserons les formalités officielles de leurs prises en compte.

Encore merci pour les Ukrainiens !

(1) Le dépôt du Puget était fermé en raison du départ d’un nouveau convoi en direction de la ville de Siret à la frontière Roumaine-Ukraine d’où le matériel sera transporté à Tcherkassi, en Ukraine. Les médicaments, matériels infirmiers et de manutention des blessés ou malades seront acheminés vers Kiev. Les autres produits (vêtements, alimentation, hygiène…) seront distribués à la population de Tcherkassi et des environs.

Solidarité Ukraine: après une première livraison, la collecte continue

En raison du nombre important des dons reçus – merci à toutes et tous pour cet élan de solidarité – une première livraison a été effectuée par plusieurs bénévoles de Place Publique jusqu’au dépôt de l’association « Solid’Ukraine » situé au Puget su Argens (Photo jointe).

1° dépôt au Puget

Avec l’ensemble des autres dons, ils vont être acheminés jusqu’à la frontière Ukrainienne (Pologne et Roumanie) par des convois de camions qui partent tous les deux ou trois jours. Sur place, les dons seront chargés dans des camions français qui les transportent jusqu’à la frontière de l’Ukraine, puis dans des camions ukrainiens se rendant aux différents points de distribution organisés à l’intérieur du pays.

Nous devons continuer notre collecte, car les besoins restent importants et risquent d’augmenter. Voici la liste des produits prioritaires, fournie par « Solid’Ukraine » :

–       Médicaments même entamés : antibiotiques, antalgiques (paracétamol, aspirine), anti-inflammatoires (ibuprofène, diclofenac), antidépresseurs, calmants, benzodiazépines, morphinidés ou dérivés (Lamaligne, isalgi, chlorhydrate de tramadol), médicaments pour diabétiques, autres…

–        Matériels médicaux de manutention : fauteuils roulants, attelles, rolator, béquilles, cannes…

–        Matériels médicaux infirmiers : pansements, compresses, solutions d’asepsie, sparadrap, masques sanitaires, cathéters, seringues …

–        Hygiène : savons, dentifrices, shampoings, rasoirs jetables, mousse à raser…

–       Enfants : lait pour bébé, couches, vêtements de 0 à 16 ans, chaussures toutes tailles, non usés, poussettes, kangourou, berceaux légers, lits démontés, jouets de petites tailles, matériel d’écriture, coloriage, lecture (Ukrainien, Russe, Anglais) …

–        Alimentation : céréales, conserves, condiments (huile, sel, sucre), plats cuisinés, biscuits, chocolat, fruits secs, café moulu ou soluble…

–        Utile : bougies, briquets, allumettes, lampes dynamo ou à piles, livres pour enfants, petites peluches, lunettes de lecture…

Vous pouvez toujours apporter vos dons à l’adresse : Place Publique Cogolin, 130 avenue de la Giscle, 83310 – COGOLIN en prenant soin de téléphoner au préalable au 06 28 60 62 40.

Si vous optez pour un don financier, merci de poster ou déposer votre chèque libellé à l’ordre de « Place Publique Cogolin » à la même adresse. Nous vous rendrons un compte précis des achats qui auront été effectués avec ces dons.

Si vous disposez de possibilités d’hébergement pour des réfugiés, faites-le nous savoir, nous vous préciserons les formalités officielles de leurs prises en compte.

Encore merci pour les Ukrainiens

Image solidarité Ukraine

Bonne année 2022

L’association Place Publique Cogolin vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2022, avec l’espoir de pouvoir nous retrouver prochainement pour échanger librement  dans le respect de nos différences, pour agir au service de l’intérêt général et du bien vivre ensemble, pour résister aux appels aux replis identitaires, à la haine et à la violence, d’où qu’ils viennent. A bientôt

Les membres du Conseil d’Administration et le Président

Voeux Place Publique

Les « chicanes » urbaines de Monsieur Lansade

Selon la définition du dictionnaire, une « chicane est une difficulté, un incident qu’on suscite pour embrouiller les choses ». Celle que le maire de Cogolin vient de faire installer sur la route des Mines répond parfaitement à cette définition tant elle provoque de perturbations à la circulation au lieu d’en améliorer la sécurité. Elle vient remplacer deux dos d’ânes qui étaient trop bruyants pour la tranquillité des riverains.
Chicane route des Mines
Ce nouvel avatar urbain fait suite à une série déjà longue d’autres chicanes que le maire a plantées aux quatre coins de la ville : des feux tricolores qui provoquaient de tels embouteillages qu’ils ont été très vite abandonnés, des transformateurs électriques hideux et dangereux posés sur la voie publique aux frais de la commune pour faire plaisir à des promoteurs levalloisiens, des sucettes publicitaires qui ont envahi les rues et les trottoirs de la ville, dont certaines ont dû être déplacées en raison du danger qu’elles représentaient pour la sécurité routière, un pont incapable de supporter une charge supérieure à 3,5 tonnes sur lequel le maire a accordé des dérogations de tonnage à des milliers de camions de 35 tonnes…

En l’absence de projet d’aménagement cohérent et d’équipements publics adaptés, les programmes immobiliers démesurés qu’il a autorisés – plus de mille logements en 7 ans – annoncent de grandes difficultés de circulation, de risques d’incidents et autres embrouilles, en un mot de chicanes.

Signé : Le chicaneur de Place Publique

LE MAIRE DE COGOLIN NE RESPECTE PAS LES TRADITIONS PROVENCALES, IL LES INSTRUMENTALISE

Nombreux sont les actes de Marc-Etienne Lansade qui démontrent qu’il n’en a rien à faire des traditions et de l’histoire provençales. Il y a eu ses élucubrations sur le débarquement en Provence qui aurait réussi grâce à Louis XIII et la Vierge Marie, mais pas aux combattants africains. Il a essayé, en vain heureusement, de débaptiser le square « Marcel Mansui », jeune soldat cogolinois mort en Algérie, pour lui donner le nom du nationaliste, antisémite et antidreyfusard « Maurice Barrès ». IL a voulu transformer l’ancienne demeure des Seigneurs de Cogolin en hôtel privé, avant de reculer face à l’opinion. Par contre, il a réussi à remplacer le nom de la salle d’honneur de la mairie qui faisait honneur à Héliodore Pisan, un célèbre graveur, peintre et enfant du pays, par le prénom de la fille de Marion Maréchal Le Pen, « Olympe »…

En réalité, il instrumentalise traditions et histoire pour les mettre au profit de son idéologie d’extrême droite, comme dans l’affaire de la statue de Saint Maur, le patron de Cogolin, qu’il a sciemment installée sur un rond-point public et que le Tribunal administratif lui ordonne de retirer.

Manifestation pour Saint-Maur ou pour Zemmour ?

Sa duplicité a éclaté au grand jour lors de la manifestation qu’il a organisée pour défendre le maintien de la statue de Saint-Maur sur l’espace public et au cours de laquelle il a appelé à voter pour Eric Zemmour aux prochaines élections présidentielles.

Ce faisant, il ne respecte pas les Cogolinois qui sont venus de bonne foi défendre leur patron. Il ne respecte pas non plus l’esprit de la fête de la Saint Maur qui est un temps fort de rassemblement de tous les Cogolinois autour de leurs traditions, au son des galoubets et des tambours ponctué de coups de tromblons. Au lieu de cela, M. Lansade cherche à les diviser, à les dresser les uns contre les autres en désignant parmi eux des soit disant ennemis de la religion et des traditions. Alors que leur véritable ennemi c’est bel et bien lui.

On peut respecter les traditions tout en respectant la loi

Car on peut être attaché aux traditions de la Bravade et de Saint-Maur tout en respectant la loi. Celle de 1905 garantit à chacun la liberté de pratiquer ou pas la religion de son choix. Ne pas la respecter, comme y incite le Maire, ouvre dangereusement la porte aux dérives de surenchère religieuse, voire sectaire, où chacun revendiquerait le droit d’installer ses symboles religieux dans les lieux publics. Inquiétant quand on voit ce qui se passe dans les pays où pouvoir politique et pouvoir religieux se confondent !

Non seulement le Maire de Cogolin ne respecte pas les Cogolinois et leurs traditions. Il ne respecte pas la loi, qu’il est pourtant censé représenter.  Il ne respecte pas non plus une décision de justice. Il est vrai qu’il ne supporte pas son indépendance, tout comme celle de la presse, qu’il n’a eu de cesse de vilipender tout au long de ses sept années de mandat.

Sympathiques retrouvailles à Wildbad pour les 40 ans du jumelage avec Cogolin

En octobre 1981, les maires de l’époque Ulrich Maier et Patrick Glo, signaient officiellement les accords de jumelages entre les villes de Wildbad et Cogolin.

Signature du jumelage Octobre 1981

Quarante ans jour pour jour après cette première signature, qui sera confirmée un an plus tard à Cogolin,   les deux anciens maires se sont retrouvés dans la ville de la Forêt Noire pour célébrer cet anniversaire en compagnie de nombreux amis du jumelage. Une amitié qui, malgré la crise sanitaire et d’autres turbulences, reste solidement ancrée entre les habitants des deux communes dans le respect du serment de jumelage : « Dans l’esprit d’amitié et de rapprochement entre les peuples, ce jumelage doit rapprocher les citoyens (…) et augmenter leur compréhension mutuelle »

Les mêmes quarante ans après

Avec leurs amis allemands Wolfgang et Anne-Marie, Christian et Nicole Ronze ont eu l’heureuse idée d’organiser ces retrouvailles empreintes de beaucoup d’émotions à l’évocation des souvenirs de cette belle histoire humaine qui avait commencé à s’écrire vers la fin des années 1970 avec les échanges scolaires entre le collège Gérard Philippe de Cogolin et le Progymnasium de Wildbad sous l’initiative du professeur d’allemand Jean BONNAURE. « Une histoire qui continue de vivre grâce à l’enthousiasme inaltéré des deux comités de jumelages et de leurs présidents, Gunther et Serge », comme l’a rappelé avec reconnaissance Patrick Glo.

Les participants ont aussi rappelé que c’est grâce à ces rencontres, ce dialogue entre les peuples et grâce à la construction européenne que nous vivons en paix depuis 75 ans.

De nombreux amis et officiels, dont le maire actuel de Wildbad, Klaus Mack, se sont joints à la réception privée organisée par la municipalité le lundi 18 octobre dans la salle des Forums de la ville. En marge de cette cérémonie, des randonnées, des visites de musée et de joyeux moments festifs ont émaillé cette rencontre, comme le veut la tradition des échanges d’un jumelage toujours plein d’avenir.

Le Maire débaptise la rue du 19 mars 1962

Après l’oubli des combattants africains dans ses discours commémorant le débarquement en Provence, réussi selon lui grâce à Louis XIII et la vierge Marie, après sa tentative avortée de débaptiser le square « Marcel Mansui », jeune soldat cogolinois mort en Algérie, pour lui donner le nom de Maurice Barrès, après avoir essayé sans y réussir de transformer la demeure des seigneurs de Cogolin en hôtel privé, après avoir débaptisé la salle d’honneur de la mairie du nom d’Héliodore Pisan, célèbre graveur, peintre et enfant du pays, pour lui donner le prénom de la fille de Marion Maréchal Le Pen, « Olympe »… Marc Etienne Lansade a proposé au dernier conseil municipal de débaptiser la rue du 19 mars 1962, date de « la journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ». Journée commémorative à laquelle le maire n’a jamais participé depuis son élection en 2014.

Nous avons choisi de publier ici l’intervention bien sentie de l’élu d’opposition Olivier Courchet :

« Vous proposez de débaptiser la rue du 19 mars 1962 au motif qu’elle est le prolongement de la Montée Saint Roch, et que par conséquent elle ne peut être dénommée que Montée Saint Roch.

Si on suit votre raisonnement, dont la logique nous échappe, il faudrait alors débaptiser l’avenue Gambetta qui n’est que le prolongement de l’avenue Marceau, mais également la rue Jean Jaurès qui n’est que la suite de l’avenue Gambetta qui, elle,  précède la rue Carnot, l’ensemble ne pouvant s’appeler qu’avenue Marceau. Vous ne l’avez pas fait parce que Marceau était un général républicain. Très républicain. S’il s’était appelé Benito il en serait peut-être allé  autrement.

 La vérité est qu’à l’instar de vos amis d’extrême droite  vous réécrivez l’histoire et occultez le 19 mars 1962 qui depuis la loi du 6 décembre 2012 est la «  journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ».

 Marcel Mansui aurait aimé connaître le 19 mars 1962. Hélas il est mort pour la France bien avant la fin de cette guerre.  Nous, nous  n’oublions pas qu’au début de votre précédent mandat vous aviez décidé de rayer son nom du square qu’une précédente municipalité  lui a dédié, pour honorer en lieu et place  un polémiste nationaliste antidreyfusard et antisémite qui s’est permis, en  1914, de  stigmatiser  nos soldats provençaux du XXème Corps.

 Manifestement vos démons anti républicains vous taraudent toujours et ce n’est pas cette décision de débaptiser la rue du 19 mars 1962 qui apaisera les plaies,  toujours ouvertes, d’un drame pour de nombreuses familles des deux rives  de la Méditerranée.

 Nous ne vous suivrons pas sur cette voie. »

Un panneau du jumelage disparu dans la broussaille

Cela fait quarante ans que la ville de Cogolin est jumelée avec son homologue allemande Bad-Wildbad. Un panneau d’entrée de la ville mentionnant ce jumelage avait totalement disparu derrière la végétation sans que quiconque ne vienne la débroussailler. Simple négligence, nous direz-vous ! On peut en douter quand on sait que le Maire de Cogolin ne s’est jamais rendu dans la ville jumelée au cours de ses sept années de mandat. Une manière de plus d’afficher son nationalisme antieuropéen.

Fort heureusement, un fervent partisan de ces échanges humains et culturels a pris ses propres outils pour couper la végétation et permettre à toute personne entrant dans Cogolin de savoir que la commune est toujours bien jumelée avec la ville allemande de Bad Wildbad.

Face aux tentatives de Marc Etienne Lansade de gommer du paysage les signes d’une entente européenne, il y a toujours des résistants convaincus que le rapprochement entre les peuples est le meilleur garant d’une paix durable, contrairement à leurs replis à l’intérieur des frontières nationales.

Panneau jumalage