Place Publique se ré-organise

Madame, Monsieur,

J’ai le plaisir de vous informer que l’association Tous pour Cogolin, qui a accompagné et soutenu notre équipe pendant la campagne électorale municipale, va transformer ses statuts et son nom pour devenir une association d’animation et de vigilance citoyenne dont les grands objectifs sont :

– de créer un pole d’animation dans les différents domaines de la vie et de la cité : culture, sport, loisir, jeunesse, économie, communication…
– de favoriser la rencontre et le dialogue entre tous les cogolinois en organisant des débats et conférences sur de nombreux thèmes d’intérêt communal, intercommunal et plus largement sociétal.
-d’exercer un contrôle permanent de l’action de la nouvelle municipalité FN, afin de veiller à ce que les décisions quelle va prendre ne portent pas atteinte aux principes républicains auxquels nous sommes attachés, ne mettent pas à mal l’intérêt des cogolinois et les finances communales. il s’agira d’analyser ces décisions, de les expertiser et d’exprimer notre position sur les différents dossiers communaux, en nous appuyant sur les différentes commissions thématiques que nous allons réorganiser et renforcer.

Je vous invite vivement à rejoindre ce collectif de citoyens en participant à sa prochaine réunion qui se tiendra le samedi 21 juin 2014 à 16H30 à la Bastide Pisan de Cogolin.

A cette occasion nous installerons son conseil d’administration.
Nous mettrons en place son organisation et ses différentes commissions thématiques auxquelles vous pourrez participer si vous le souhaitez.

Vous pouvez également y inviter toutes vos connaissances susceptibles d’être intéressées pour participer à cette entreprise citoyenne dans un esprit de dialogue, de respect et d’ouverture, sans parti pris, mais avec un attachement commun aux valeurs républicaines et humanistes.

Images et Pdf complémentaires :
– 2014-06-01-Petit-Impertinent.pdf
– 2014-06-19-Annonce_Journal_UOSC.png

les déboires du premier adjoint, monsieur Masson

Depuis le 28 février dernier, impossible pour les policiers municipaux de Cannes de monter au premier étage de l’hôtel de ville avec leur arme. Pourquoi ? La veille, un incident pour le moins incongru est survenu dans les bureaux du service des ressources humaines.
Ce jour-là, deux policiers débarquent. Un est particulièrement remonté. Le brigadier-chef Éric Masson veut qu’on lui paie trois jours qui ne figurent pas sur son bulletin de salaire.
Il explique qu’ils ont servi à assumer son rôle de gendarme réserviste. À la DRH, on lui rétorque qu’il n’y a aucun justificatif de son absence.

LES FAITS REPROCHÉS

Le ton monte. Le policier s’énerve contre les employées présentes. Une responsable arrive et refuse de se plier à la réclamation du fonctionnaire.
L’ambiance est électrique. À un moment, l’agent s’avance vers la responsable et, selon des témoins, il est suspecté d’avoir approché sa main de l’étui de son arme comme pour la saisir.
Face à ce geste, l’autre policier ceinture son collègue, qui donne alors un coup de pied dans une étagère.
Qui s’écroule dans un fracas et les cris des employées. Tout l’étage se précipite. Une version qu’Éric Masson, réfute en bloc. « Les bras m’en tombent. Il y a eu un petit incident. Je me suis expliqué. Il n’y avait rien d’agressif, ni de délictuel. Je n’ai d’ailleurs eu aucune sanction. Je n’aurai jamais mimé une manipulation d’arme, alors que je venais pour mes missions de gendarme et en pleine élection municipale », justifiait-il, hier, par téléphone.
Car Éric Masson n’est pas seulement policier municipal à Cannes. Depuis les dernières élections, il est le premier adjoint, délégué aux finances, de la nouvelle municipalité Front national de Cogolin, dans le Var.

DES ANTÉCÉDENTS

Après l’esclandre du 27 février, une des employées s’est rendue au commissariat de Cannes pour porter plainte. Celle-ci est en cours d’instruction.
Pour Éric Masson, « on cherche à me nuire. C’est peut-être de la jalousie. S’il y avait eu quelque chose, je ne serais pas en train de vous parler aujourd’hui ».
Le policier a pourtant déjà fait l’objet de rapports sur son comportement. En juin 2009, alors qu’il intervient avec une autre patrouille et qu’un de ses collègues lui fait une remarque, il lui est reproché d’avoir saisi son arme, d’être sorti de son véhicule et d’avoir dirigé le canon vers les autres policiers.
Une note de la direction de la police municipale viendra clore cette péripétie. L’agent qui « à récemment fait preuve d’une déviance comportementale » est transféré au service de jour « afin d’apaiser le climat délétère qui règne », dans celui de nuit.
Il fait également partie du groupe d’agents cités dans l’affaire de la douteuse douche à la chantilly sur une jeune policière en 2011. Une soi-disant « blague de potache » qui avait pourtant défrayé la chronique.

Images et Pdf complémentaires :
– 2014-04-19-Article-Masson.pdf
– 2014-05-03-Masson-desarme.pdf
– 2014-07-23-Revocation_Masson.pdf
– 2014-07-25-Courrier-au-Maire.pdf
– 2014-07-26-Revocation_Masson_Communique.pdf
– 2014-08-08-Lettre-au-Prefet.pdf

La fin de l’OTACC

L’adjointe à la communication et au tourisme, Laetitia Picot, nous a adressé le communiqué suivant pour expliquer le pourquoi de l’absence des quatre conseillers élus au CA de l’association : « L’ensemble des documents demandés, dès le jour où la date de l’assemblée générale a été connue, n’a pas été fourni à ce jour… Nous n’avons, à ce jour, aucune connaissance des membres qui composent l’association. Nous n’avons eu connaissance qu’hier [lire mercredi] des membres des collèges actuels, de ceux qui sont démissionnaires et des sortants.

Par ailleurs, toujours selon les statuts, les votants doivent être adhérents depuis plus d’un an. Ainsi nous n’avons aucune possibilité de vote, dans le cadre de cette assemblée générale dont le propos était notamment : le renouvellement du conseil d’administration et du bureau.
Comment prendre part à une organisation dont nous ne connaissons ni les membres, ni le détail des comptes, ni le prévisionnel pour 2014 ? Comment engager la maire de Cogolin et par la même ses citoyens dans une organisation dont nous ne serions que minoritaires, sans pouvoir de décision, et pour laquelle, par ailleurs, nous engagerions un budget conséquent (600 000 euros prévus au budget prévisionnel de 2014) ?

Ainsi, la décision a été prise de ne pas engager la ville de Cogolin et ses citoyens dans cet organisme qui a fait preuve d’obscurantisme jusqu’à présent : des documents remis au compte-gouttes (rapports de commissaire au compte, contrats de travail …) ; des documents remis obsolètes (tel qu’un contrat de travail CDD, achevé a priori transformé en CDI, quelques jours avant les élections mais dont nous n’avons à ce jour reçu aucun avenant) : des comptes gardés obscurs, de grandes masses, sans détail, ne permettant aucun contrôle réel des dépenses.
Enfin, 245 000 euros d’ores et déjà versés à l’association sur l’enveloppe de 600 000 euros budgétisée par l’ancienne municipalité pour 2014, sans prévisionnel et sans connaitre les dépenses déjà réalisées.

Par ailleurs, nous ne pouvons que souligner les comportements hostiles de la part des membres du bureau bien sûr, mais également des personnels de l’association vis-à-vis de la nouvelle municipalité (qu’il s’agisse de propos ou de mails dont nous avons reçu copie).
Voilà pourquoi, sans plus d’information et mise en confiance, nous avons jugé inconséquent, voire dangereux, d’engager la mairie et par là même les citoyens de la ville. Nous avons revu notre délégation il y a à peine dix jours et nous ne souhaitons pas engager dans la précipitation l’argent public et pour suivre une délégation qui lierait la municipalité à une structure opaque. »

Notes de Lecture :
– L’article sur le site de VarMatin : http://goo.gl/pbbT3Q
– L’article sur le site de VarMatin : http://goo.gl/b17UJ5
– L’article sur le site de VarMatin : http://goo.gl/nIa9ZI

Images et Pdf complémentaires :
– 2014-04-19-Fin-OTACC.pdf

Liberté, égalité, fraternité, Quand les mots perdent leurs sens

Ironie de l’histoire : après 19 ans d’un mandat de Jacques Sénequier qui n’a jamais daigné réinscrire la devise de notre république au fronton de la mairie de Cogolin, c’est le Front National qui s’empresse  de le faire dès son arrivée au pouvoir pour se draper des oripeaux contraires à ses propres valeurs.

Il suffit que chacun en appelle à son devoir de mémoire en se posant la question suivante : à quel moment de notre histoire l’extrême droite a-t-elle été actrice d’un projet politique porteur de liberté, d’égalité et de fraternité ?
La réponse est constante : partout où l’extrême droite a exercé le pouvoir, elle a restreint les libertés, accentué les inégalités et exterminé la fraternité.

Le mot n’est pas la chose. Celui qui le prononce n’est pas le garant de son authenticité. Ne soyons pas dupes et jugeons les vrais républicains aux actes, pas aux paroles.