Marc Etienne Lansade jette la communauté de communes et son personnel à la poubelle

On savait que l’une des compétences transférées à la communauté de communes était celle des ordures ménagères. Mais on n’aurait jamais imaginé qu’un maire, en l’occurrence celui de Cogolin, s’en saisisse pour jeter sans ménagement cet établissement à la poubelle.

Pour ceux qui s’étaient intéressés à sa campagne, cela n’est pas une véritable surprise, puisque Marc Etienne Lansade avait annoncé son opposition à l’intercommunalité. Il l’a clairement confirmé lors du conseil municipal du 30 octobre dernier en déclarant que « si l’on voulait avancer, il valait mieux passer à côté (de la communauté de communes – NDLR) »

Il persiste et signe dans son dernier bulletin municipal en écrivant : « Vous connaissez mon hostilité à la communauté de communes qui ne sert à rien d’autre qu’à coûter de l’argent aux contribuables et de permettre aux élus de ne plus avoir à répondre de leurs dépenses municipales ». Peut-être est-il utile de lui rappeler qu’elle sert au minimum à lui verser une indemnité de vice-président. Pour être cohérent et aller jusqu’au bout de son affirmation, nous l’invitons à renoncer à ses indemnités. Cela permettra à la communauté de communes d’économiser une dépense inutile.

Sans faire le moindre tri, il n’hésite pas à mettre dans le même sac poubelle le personnel de l’établissement intercommunal : « En réalité, la communauté de communes ne préoccupe pas véritablement ces derniers (les élus – ndlr), si ce n’est pour accueillir en son sein les fonctionnaires jugés indésirables par les municipalités » affirme-t-il toujours dans la même revue municipale. Son propos viserait-il son « adjoint à l’inculture », ancien employé municipal transféré à la communauté de communes… au service des ordures ? On n’ose pas le croire !

DEVINETTE IDENTITAIRE

A la suite de la publication de nos différents articles sur la nomination de Julien Langella (Bloc identitaire) à la communication de la mairie de Cogolin, un de nos lecteurs (ils sont de plus en plus nombreux) nous envoie la devinette suivante :

Question : Savez-vous comment s’appelle la mairie en Allemagne ?
Réponse : RATHAUS

Question : Savez-vous comment s’appelle désormais la mairie de Cogolin ?
Réponse : BLOC-HAUS

Alerte gens d’un groupe identitaire à Cogolin (suite) LA MAIRIE DE COGOLIN AU BLOC ???

Le maire de Cogolin dit avoir recruté comme chargé de communication de notre ville,Julien LANGELLA ,membre du BLOC GENERATION IDENTITAIRE pour ses « qualités professionnelles »… Il est pour le moins troublant de constater que plusieurs membres de ce groupe extrémiste viennent d’être recrutés dans la même spécialité de communication et dans plusieurs villes tenues par la FRONT NATIONAL. Cela s’appelle de l’entrisme et il ne s’agit plus de juger les qualités professionnelles d’une personne seule mais de favoriser un groupe à raison de son idéologie.

Ainsi donc à BEZIERS, ville dont le maire est soutenu par le FN, ce sont deux membres du BLOC qui ont effectué la communication de la campagne.

Le co-prévenu (c’est-à-dire mis en examen judiciaire dans la même affaire) de Julien LANGELLA, qui s’appelle Damien RIEU, leader de GENERATION IDENTITAIRE, vient d’être embauché par le maire FN de BEAUCAIRE pour s’occuper de la communication de la ville.Cet élu défend sa nouvelle recrue avec les mêmes mots que ceux employés par le maire de COGOLIN pour LANGELLA : « M RIEU avait un CV meilleur que les autres. ».

Comme c’est bizarre, comme c’est étrange : ainsi donc les militants du BLOC seraient meilleurs communicants que les autres candidats ?? La véritable question à poser est : « Y a-t-il eu mise en concurrence de candidats ou choix souverain du Maire ?? »

Le chef de cabinet de Marine LE PEN a lui aussi recruté un « identitaire » pour sa tentative d’élection à PARIS.

Les « IDENTITAIRES » et les élus FN tissent leur toile là où le FN est au pouvoir.
Nous ne pouvons pas croire que M. LANGELLA n’a été recruté que pour ses qualités professionnelles.

Si la communication de COGOLIN est faite par le BLOC, il faut dorénavant la mettre en doute et cela s’appelle de la suspicion légitime.

En effet la théorie soutenue par le BLOC est qu’une substitution de population est à l’œuvre ; qu’une immigration de peuplement remplace progressivement la population française d’origine, avec la bénédiction du « pouvoir remplaciste ». Cette théorie divise au cœur même du FRONT NATIONAL entre les tenants de Marine LE PEN (moins favorables à cette théorie) et ceux de son père Jean Marie LE PEN qui lui est très favorable.

Et comme M LANSADE parait être un proche du père, puisqu’il était récemment à ses côtés à Marseille lorsque celui-ci a dit que le virus EBOLA allait résoudre les questions de l’immigration, tout laisse à croire que le maire de Cogolin est favorable aux théories du BLOC et que le recrutement de Julien LANGELLA ne procède que d’un fondement idéologique. Il ne nous dit pas la vérité quand il affirme qu’il l’a embauché pour son professionnalisme : Il faut que le maire de Cogolin reprenne toute la procédure d’embauche d’un communicant.

NON,COGOLIN ne doit pas être un laboratoire pour les théories de GENERATION IDENTITAIRE.

NON, COGOLIN ne sera pas au BLOC !!!

Source : Le Monde 13 Novembre 2014

MAIRIE… ANNEXE DU TRIBUNAL

Après le premier adjoint, Monsieur Masson qui a été révoqué de la Police municipale de Cannes et attend l’examen de son cas par le Tribunal Administratif, voici le chargé de communication, Julien Langella mis en examen et sous contrôle judiciaire…

Certes, une mise en examen ne préjuge pas de la culpabilité mais il demeure que le juge d’instruction a déterminé des indices graves, sérieux et concordants pour mettre M Langella en examen et les qualifications sont particulièrement sévères «  provocation publique à la discrimination,haine raciale »

Certes, ces qualifications sont contestées par les avocats des mis en examen mais n’aurait il pas été prudent d’épargner à Cogolin de recruter un mis en examen et de plus sur ces motifs ? En outre à qui fera t on croire, comme veut le faire Monsieur Le Maire, que les qualités de graphiste de Monsieur Langella sont si remarquables qu’il a fallu le recruter lui, particulièrement…

Et au fait… quelle a été la procédure de recrutement de Monsieur Langella ?
Y a-t-il eu appel à candidatures ?
A-t-on demandé si des Cogolinois pouvaient prétendre à ce poste ?
Quel est le support contractuel du poste de M Langella ?
Comment est-il rémunéré ?
Quelles sont ses obligations de contrôle judiciaire qui pourraient l’empêcher d’exercer normalement ses fonctions ?

Trop de questions sans réponse et enfin comment peut on, lorsqu’on est un maire et donc garant des valeurs républicaines, affirmer publiquement et dans la presse que l’on est en plein accord dans sa politique locale avec les idées du bloc Identitaire ?

Non, la mairie de Cogolin ne peut pas devenir le refuge de gens en attente de jugement… ! Les Cogolinois méritent mieux.

Notes de Lecture :
– Article Var Matin : http://goo.gl/z7zIEK

Alerte « gens d’un groupe identitaire » à Cogolin !

Même si cela n’est pas officiellement annoncé, le nouveau responsable de la communication de Cogolin vient d’être choisi par le maire. Il a fait son apparition au tout dernier conseil municipal caméra au poing. Il s’appelle Julien Langella, il a 25 ans, et fait partie du mouvement extrémiste « Génération Identitaire » dont l’un des slogans favoris est « 732, souviens-toi de Charles Martel » (qui a stoppé les Sarrazins à Poitiers). Autant dire que la communication de notre ville s’apprête à faire un grand bond de 1 300 ans… en arrière.

Après un maire inconnu venu de Neuilly, un premier adjoint révoqué de la police municipale cannoise, un directeur de cabinet parisien, un conseiller en urbanisme issu du clan Balkany, une société de communication du QG de Marine Le Pen, voici un chargé de communication fiché à la DCRI pour activisme d’extrême droite et hooliganisme… Ce n’est pas vraiment la « reprovençalisation » annoncée qui est en marche, mais bien la machine de guerre de Marine Le Pen qui tisse sa toile à Cogolin, loin des intérêts de ses habitants. Le véritable intérêt des Cogolinois serait de se réveiller tant qu’il en est encore temps !

Notes de Lecture :
– Article des Inrocks : http://goo.gl/VNUJHs
– Article de Europe1 : http://goo.gl/7mR0VP

Commune touristique et faux pas de danse

Lors du dernier conseil municipal, le maire a fait adopter, à l’unanimité, une délibération destinée à demander le renouvellement du classement de Cogolin en commune touristique. Dans son dossier de candidature, il a présenté l’ensemble des activités proposées pendant la période estivale dont “un gala de danse avec présentation de tous styles de danses”. Cet affichage est en contradiction avec l’interdiction faite au professeur des danses orientales de présenter son spectacle à la fête du coq.

Et, si nous allons au bout du bout, pour «reprovençaliser» (sic) il faudrait aussi supprimer : le jazz, la salsa, la country, le rock, et bien sur le hip hop. Que resterait-il ? La danse de la souche toute seule? Là nous serions en accord avec notre néo provençal de maire!

Quant au marché, pour le «reprovençaliser», il faudrait aussi bannir les marchands de pizza, de poissons de l’Atlantique, de viande du Limousin, de charcuterie corse et j’en passe…Il nous resterait l’huile d’olive et encore, si elle ne vient pas d’Espagne ou de Grèce!

« Valé miés estre couioun que mairo, couioun va sias toujour, maire poudèn vous leva! »

Marc-Etienne Lansade n’aime pas l’eau

A peine élu représentant de sa commune au Syndicat des Eaux de la Corniche des Maures, le maire de Cogolin a brillé par son absence à l’une des premières réunions du Comité Syndical au cours de laquelle était présenté le rapport d’activités de cet établissement pour l’année 2013. Dommage, cela lui aurait permis de prendre connaissance des données techniques et financières, des investissements réalisés et projetés, de l’évolution du prix de l’eau, de la qualité du service rendu aux usagers… Il aurait pu aussi prendre la mesure des nécessaires solidarités locales, entre les communes, et régionales, celle des Alpes, pour permettre aux habitants et touristes du golfe de disposer d’eau.

On comprend mieux pourquoi il a été incapable de donner la moindre information sur le service de l’eau lors de la présentation de son rapport annuel au dernier conseil municipal. Il s’est défaussé sur son premier adjoint qui, lui non plus, n’a pu avancer la plus petite indication technique ou financière, et pour cause, il était lui aussi absent de la réunion du comité syndical. C’était d’ailleurs une première dans la longue histoire du syndicat des eaux : aucun délégué de la commune de Cogolin n’était présent ce jour-là !

Un des jeunes loups de Marine Le Pen filme le conseil municipal de Cogolin

La dernière séance du conseil municipal du 29 septembre 2014 s’est déroulée sous les objectifs de deux caméras qui n’ont semblé étonner ni les conseillers, ni le public présents. Le maire n’a donné aucune information préalable sur ce tournage et les élus de l’opposition n’ont pas posé la moindre question.

Certes, filmer un conseil municipal est tout à fait légal. Mais il aurait été intéressant de demander au maire à qui ou à quoi était destiné ce tournage ? D’où venait l’équipe qui le réalisait ? Quel était le coût de cette prestation ? Faisait-elle l’objet d’un marché public ? D’un appel d’offres ?…

Pourtant, avec un peu de curiosité, il était possible de trouver quelques éléments de réponses sur le parking extérieur à la salle du conseil où stationnait le véhicule d’une société de communication parisienne dénommée « STREAM ON FIRE ». Et en y regardant d’encore plus près, on aurait découvert que c’était son directeur en personne, Christophe Boucher, qui était aux manettes des caméras.

Bien sûr, son nom et celui de sa société ne vous disent rien. Pour en savoir un peu plus, nous vous conseillons de lire l’enquête menée par le journal Marianne sur le lien : http://www.marianne.net/Dans-le-QG-secret-de-Marine-Le-Pen_a239850.html

On y apprend que Christophe Boucher fait partie du « QG secret de Marine Le Pen » qui s’est installé au 27 de la rue des Vignes, dans le XVIième arrondissement de Paris pour préparer les élections présidentielles de 2017. Cette garde rapprochée est composée d’autres chefs d’entreprises :

– Minh Tran Long : ancien légionnaire, ancien militant d’un groupuscule néonazi dissous, il dirige la société d’événementiel « La Patrouille de l’événement » créée le 25 avril 2014 et qui vient d’installer une succursale à Fréjus.

– Axel Loustau dirige une SCI créée en juillet 2013 dont le siège se trouve à la même adresse que le QG de Marine. Il gère aussi une société de sécurité, « Vendôme Sécurité », qui a travaillé à de nombreuses reprises pour le FN. Ancien membre du GUD (groupe d’étudiants d’extrême droite) il est aussi le trésorier de « Jeanne », le micro parti créé par Marine Le Pen qui fait l’objet d’une information judiciaire pour « fraude en bande organisée » et « faux et usage de faux ».

– Fréderic Chatillon est à la tête de l’agence de communication RIWAL, principal prestataire du Front National et de « Jeanne ». Une des filiales de son agence apporte ses conseils au régime Syrien de Bachar al-Assad. Ex leader du GUD, Chatillon semble être aux commandes de cette « pépinière mariniste où se mêlent amitiés, stratégies politiques et business juteux ».

L’installation de Minh Tran Long à Fréjus et l’apparition de Chritophe Boucher à Cogolin montrent clairement que Marine le Pen veut faire du Var un avant-poste de sa bataille présidentielle, avec « la tête haute et les mains propres », bien sûr !

Images et Pdf complémentaires :
– Streamonfire.pdf

Interdiction des danses orientales par la municipalité FN de Cogolin Place Publique dénonce une atteinte à la liberté d’expression

En ce premier week-end de septembre 2014, la fête du coq animait la place centrale de Cogolin. Comme à l’accoutumé, les associations locales y animaient des stands pour faire la promotion de leurs activités et enregistrer de nouvelles adhésions. Mais c’était la première fois qu’elle se déroulait sous l’égide de la municipalité FN.

Bien qu’elle n’y fût pas conviée par la municipalité, Place Publique a tenu à participer à cette grande manifestation de la vie associative et à cette occasion j’y ai rencontré une femme visiblement bouleversée. Elle m’informa que la municipalité venait d’interdire au club de danses, dont elle est une des responsables, de présenter une démonstration de danses orientales comme elle le faisait les années précédentes à côté de nombreuses autres danses proposées : classique, jazz, salsa, hip-hop…

Ses propos m’ont  été ensuite confirmés par une autre responsable de l’association. La demande de ne pas présenter les danses orientales au public a été faite par l’adjoint à la culture, Aimé Garnier, aux motifs que cela n’était pas dans les orientations de sa municipalité et que cela ne plaisait pas à beaucoup de Cogolinois (sic).

Place Publique s’élève avec la plus grande indignation contre ces faits qui constituent une atteinte grave à la liberté des associations et une ingérence inadmissible dans le choix de leurs activités. Elle dénonce la tentation coutumière de l’extrême droite à vouloir dicter de manière autoritaire sa conception de la culture.

Notes de Lecture :
– Article sur l’express : http://goo.gl/zmwi79
– Article sur le Nouvel Obs : http://goo.gl/NoZKbn

Hommage à la mémoire d’Hervé Gourdel

Le collectif de citoyens PLACE PUBLIQUE tient à rendre hommage à la mémoire d’Hervé Gourdel.
Il s’associe à la peine de sa famille, de  ses proches et de ses amis.

Il condamne avec la plus grande fermeté la bestialité et la lâcheté de ses assassins fanatiques qui n’ont rien à voir avec l’Islam ni la religion dont le sens étymologique est de « relier ». Il appelle tous les Cogolinois, qu’ils soient chrétiens, musulmans, juifs ou non croyants… à condamner avec la même fermeté l’assassinat d’Hervé Gourdel et les exactions inhumaines perpétrées par des terroristes assoiffés de sang.

Réunis par le ciment de la laïcité, nous devons refuser les amalgames grossiers, garder raison et rechercher sans relâche les conditions du bien vivre ensemble.