CONFÉRENCE DÉBAT SUR LE MARAICHAGE

CONFERENCE DEBAT SUR LE MARAICHAGE, le 30 Septembre 2017 à 10h00
Visite et découverte d’une exploitation en maraîchage (*) avec un projet d’agroforesterie, découverte d’une AMAP, par Yann agriculteur
Suivi d’un déjeuner champêtre type « auberge espagnole » (1)

Yann Ménard, jeune vigneron, choisit de s’installer en maraîchage en 2011. Il acquiert d’anciennes terres maltraitées, au quartier Mourteires. Seul, il défriche, amende, nettoie, modèle ses 4 ha. Ses voisins limitrophes lui proposent leurs terres afin qu’ils les valorisent. Il agrandit ainsi son exploitation. Pour l’aider à s’installer, une AMAP lui vient en aide mais malheureusement le nombre des paniers ne suffit pas. Yann doit trouver d’autres débouchés : vente directe, marchés, restaurants…

Yann a effectué son cursus au lycée agricole de Hyères en sciences des techniques de l’agronomie et environnement, puis un BTS à Avignon : Viticulture-œnologie, avec de nombreux stages chez des exploitants locaux et en Allemagne et des formations dans toute la France pour mieux appréhender la Biodynamie. Il lit beaucoup.

La terre est belle généreuse mais aussi capricieuse. Ce passionné d’agriculture va l’apprendre à ses dépens, mais tout cela va forger son expérience. Yann est devenu une référence : il est sollicité de toutes parts pour parler de son expérience. Les jeunes qui veulent s’installer viennent prendre conseils, Yann n’est pas avare de partages. Il n’hésite pas à prêter des terres à un jeune qui souhaite s’installer avant de pouvoir acheter ses terres (car même si celles-ci ne sont pas constructibles, elles n’en sont pas pour cela abordables.)

Yann a toujours été convaincu que l’agriculture doit être respectueuse de la nature. Il a choisi de travailler avec un cheval. Il respecte les haies naturelles pour attirer les polinisateurs, les oiseaux. Il favorise la lutte biologique intégrée avec l’utilisation d’insectes auxiliaires. Il a créé une pharmacopée qu’il utilise pour faire des tisanes de plantes qui lui permettent de traiter ses plantations pour les renforcer. Il prépare ses terres au tracteur et les entretient au cheval. Il travaille sans label, en toute transparence. Il n’utilise ni engrais ni pesticide de synthèse, ni OGM. Il s’agit donc bien d’une agriculture dite « naturelle ».

(* En venant du rond-point de Font Mourier prendre direction Grimaud / La Garde Freinet, route D61. Continuer 50 mètres après le panneau « Producteur, Paniers à la semaine, AMAP » et tourner dans un champ à droite où vous verrez une serre blanche sur la droite depuis la route. Vous êtes arrivé.)

Après un apéritif offert par Place Publique, le déjeuner type « auberge espagnole » sera composé de ce que chaque convive apportera.
Pensez à amener vos couverts ^^

La page Facebook du Jardin de la Piboule : https://www.facebook.com/jardindela.piboule/
Et son site Web : https://www.lejardindelapiboule.com/

LES VICTOIRES DE PLACE PUBLIQUE

La récente décision du tribunal de Draguignan de donner raison à Monsieur Masson suite à sa dénonciation pour atteinte à la présomption d’innocence (jugement duquel, nous l’avons écrit, l’association fait appel) a été une mauvaise nouvelle mais elle ne doit pas occulter les différents succès obtenus par Place Publique ces derniers mois.

La première victoire a été la décision de la DREAL d’exiger une évaluation environnementale globale sous forme d’étude d’impact du projet de la Cogedim sur les terrains dits de l’ « Hippodrome ». En complément des actions menées depuis de nombreuses par l’association « Sauvons le Yotel », que nous saluons, notre lettre envoyée le 28 avril à la directrice de la DREAL Paca et à Monsieur le Préfet du Var anticipait sur tous les éléments à charge repris par l’arrêté de la DREAL. Les modifications de périmètres effectuées par l’entreprise dans le dépôt de sa demande et validée, a posteriori, par une décision du conseil municipal avaient bien pour but évident d’éviter une telle obligation d’étude d’impact. Place Publique ne répétera jamais assez qu’elle n’est pas opposée à une valorisation économique de ce site mais elle milite pour que ces projets soient menés dans la concertation, la transparence, le respect des enjeux environnementaux, notamment ceux liés aux inondations et aux transports. Cela nécessite des études préalables sérieuses et des propositions de scénarios  d’aménagements qui devront être impérativement soumises à l’approbation de la population.

La seconde victoire est, peut-être, un peu plus symbolique mais nous a touchés directement dans le fonctionnement de l’association. Après plusieurs moutures, toutes aussi discutables les unes que les autres, Monsieur le Maire a finalement concédé que les salles municipales redeviendraient gratuites pour l’ensemble des associations cogolinoises, sans ostraciser telle ou telle comme était l’intention initiale.

Enfin, pour le plus grand bonheur de la population, les tentatives pour privatiser le bien culturel que représente la  demeure-musée Sellier ont finalement échoué. Place Publique a lancé, dès le début des manœuvres et la fermeture du musée au public, une campagne de pétition sur les marchés de la ville et sur internet. L’initiative a eu beau être raillée par la majorité municipale qui a multiplié les contre-vérités sur l’étendue du rejet de cette décision, elle a réuni des opinions politiques des signataires de tous bords, unis dans leur mécontentement contre la suppression d’un patrimoine culturel et historique cher à leur coeur. Monsieur Lansade a annoncé la mise en place d’une consultation de la population sur le devenir de la Maison Sellier, une consultation que nous avions réclamée depuis des mois. Nous ne pouvons que saluer cette décision.

Monsieur le Maire niera, sur tous ces sujets, et sur bien d’autres, que l’action de Place Publique ait eu la moindre influence sur ses revers et ses volte-face. Nous sommes, au contraire, plus que jamais convaincus que la vigilance qui guide nos actions est la pierre d’achoppement permanente qu’il rencontre sur son chemin de décisions précipitées, sans analyse préalable et dans le mépris le plus grand de l’intérêt général.

Plainte Masson : Place Publique fait appel du jugement du Tribunal de Grande Instance

Suite au jugement prononcé le 13 juillet 2017 par le Tribunal de Grande Instance de Draguignan condamnant Place Publique pour atteinte à la présomption d’innocence de monsieur Masson, le Conseil d’Administration de Place Publique a décidé de faire appel de cette décision devant la Cour d’Aix en Provence.

Attachée à l’indépendance de l’institution judiciaire, Place Publique ne souhaite pas commenter ce jugement. C’est avec respect et confiance qu’elle s’engage dans cette procédure d’appel pour faire valoir ses droits.

Elle réaffirme avec force que cette décision n’entame en rien sa détermination à poursuivre ses actions et ne réussira pas à la faire taire.

Notes de Lecture :
– Qu’est-ce qu’un appel ? – http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/justice/fonctionnement/recours/qu-est-ce-qu-appel.html

Sur le pont de l’amitié entre Wildbad et Cogolin

Voici la photo prise par un membre du Comité de Jumelage lors du récent voyage d’une délégation cogolinoise à Wildbad. Elle témoigne de la vitalité des liens d’amitié qui se sont tissés et renforcés au fil des ans entre les habitants des deux communes.

Nous avons grand plaisir à la publier sur notre site, car elle symbolise bien l’idée que nous nous faisons de l’Europe. Une Europe où les ponts relient les hommes et les cultures, et non celle des murs que certains voudraient rétablir à nos frontières.

L’équipe de Place Publique

Retour sur l’assemblée générale de Place Publique

A la suite de l’assemblée générale du 1°juillet largement suivie pas ses adhérents, voici les principaux documents qui y ont été présentés:

– un diaporama retraçant les activités de l’année 2016-2017 et les prévisions pour 2017-2018

– le rapport moral du président

Nous vous en souhaitons bonne lecture et espérons vous retrouver encore plus nombreux à la rentrée 2017-2018
Nous vous souhaitons un bel été d’ici là.

L’équipe de Place Publique

Images et Pdf complémentaires :
– diaporama-ag-01-07-2017-ter-pdf.20170704.pdf
– rapport-moral-pdf.20170704.pdf

Avec 164 adhérents, l’audience et le moral de Place Publique sont à la hausse

Le récente assemblée générale s’est tenue à Grimaud faute de salle gratuite à Cogolin. Un grand nombre des 164 adhérents y étaient présents ou représentés, témoignant de leur enthousiasme et leur détermination à poursuivre les actions engagées pour empêcher le maire de Cogolin de réaliser des projets qui vont à l’encontre de l’intérêt général de la commune. En attendant la mise en ligne des différents compte-rendus qui y ont été présentés, voici l’article de Var Matin qui rend compte de cette assemblée générale réussie.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE PLACE PUBLIQUE LE 1° JUILLET

A une semaine de notre assemblée générale que nous avons délocalisée à Grimaud en raison de la décision du maire de Cogolin de faire payer les salles à quelques associations dont la nôtre, nous apprenons que ce dernier revient sur cette mesure injuste et discriminatoire en rétablissant la gratuité pour l’ensemble des associations Cogolinoises. C’est une belle victoire pour Place Publique qui avait attaqué les trois délibérations successives du Maire devant le Tribunal Administratif. C’est aussi une victoire pour l’ensemble des associations cogolinoises qui vont de nouveau être placées sur un pied d’égalité.

Cette victoire doit en appeler d’autres pour empêcher Marc Etienne Lansade de faire des dégâts irréversibles à notre ville. Nous pensons notamment au projet de vente du terrain du Yotel à COGEDIM, au projet de vente de l’ancienne maison de retraite à des promoteurs de Levallois-Perret, au bétonnage du centre-ville avec la disparition de l’école Chabaud, au projet immobilier de Notre- Dame des Anges sur un terrain boisé, occupé par des tortues d’Hermann et traversés par d’anciennes mines, à la dangereuse fuite en avant des finances communales…

Nous aurons besoin de vous tous pour continuer à mener le combat engagé contre ces projets et une politique qui méprise à la fois les personnes et les règles.

Pour cela, nous vous invitons à venir participer nombreux à l’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE de Place Publique qui se tiendra le SAMEDI 1° JUILLET A 15H00 toujours dans LA SALLE BEAUSOLEIL DE GRIMAUD, car il ne nous est pas possible d’en changer le lieu dans un délai si court.

Pour les adhérents qui ne peuvent pas y participer, pensez à nous envoyer votre pouvoir, à l’adresse Place Publique, chez Francis José-Maria, 130 avenue de la Giscle, 83310 Cogolin ou par mail à placepubliquecogolin@gmail.com

L’assemblée se prolongera par un CONCERT DE MUSIQUE AUTOUR D’UN APÉRITIF CONVIVIAL.

Nous comptons sur votre participation et votre soutien.

Bien cordialement,

Le secrétariat de Place Publique

Contact – Renseignements: placepubliquecogolin@gmail.com

FIN DE LA CONFÉRENCE DE PRESSE: LES AUTRES ACTIONS DE PLACE PUBLIQUE

Outre les recours et saisines du contrôle de légalité sur les dossiers que nous venons d’évoquer, Place Publique a également engagé un recours au Tribunal Administratif contre la charte anti-migrants, avec le concours d’un avocat de SOS Racisme.

Deux procès financés par la commune ont été intentés contre Place Publique pour chercher à l’épuiser financièrement. Elle a pour l’instant réussi à faire face aux importantes dépenses d’avocat grâce à la générosité de très nombreux donateurs.

Place Publique participe aussi aux activités de la Coordination Nationale des Collectifs Citoyens.

LES ANIMATIONS :
Nous avons réduit leur rythme en raison de la non gratuité des salles, ce qui montre que cette mesure a bien des conséquences sur la liberté de parole. Nous avons malgré tout réussi à organiser plusieurs rencontres publiques : L’histoire du Var Républicain (novembre 2016), pièce théâtrale « Pour l’exemple » (février 2017), Permaculture (mars 2017), Exposition « le FN au bout du Crayon » (Mars-avril 2017).
Plusieurs autres animations sont en préparation pour la rentrée : agriculture raisonnée, musée et politique culturelle, sécurité, eau et changement climatique, ainsi que le bulletin d’information n° 4.

PROCHAINE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE :
Elle aura lieu le samedi 1ier juillet 2017 à 15H00 dans la salle Beausoleil de Grimaud faute de mise à disposition gratuite de salle à Cogolin. Elle sera clôturée par un petit concert musical autour d’un apéritif.

Conférence de presse (suite) : Une dangereuse fuite en avant financière

Après avoir laissé passer la première année de mandat dont les choix budgétaires dépendaient de décisions de la municipalité précédente, Place Publique s’est très vite inquiété des dérives financières de l’équipe de Marc Etienne Lansade : Augmentation massive des dépenses de personnel, d’animation et de communication dans un contexte de diminution des dotations de l’Etat, recours immodéré à l’emprunt sans que de nouveaux équipements structurants ne voient le jour… L’effet ciseau n’a pas tardé à se faire sentir et l’épargne nette de la commune est passée en négatif, ce qui signifie que la marge dégagée du fonctionnement ne parvient plus à rembourser la totalité de la dette.

En 2016, pour retarder l’épreuve de vérité, le maire a utilisé un stratagème passé inaperçu. Il a annulé plus de 1,3 millions de crédits de fonctionnement et surtout 5,3 millions de crédit d’investissement, c’est-à-dire qu’il n’a pratiquement rien réalisé de ce qu’il avait prévu à son budget primitif.
Mais c’était reculer pour moins bien sauter, puisque la situation devient extrêmement préoccupante en 2017. Alors qu’il prévoit de nouvelles économies drastiques, faites notamment sur le dos des associations et des écoles, il annonce une baisse des impôts opportuniste à la veille des élections présidentielles et prétend, nouveau mensonge, qu’il n’aura pas recours à l’emprunt. Le seul problème c’est que pour financer toutes ces belles promesses, il inscrit dans son budget une recette de 7 millions d’euros tirées des ventes immobilières dont on sait qu’elles auront les plus grandes difficultés à se réaliser en 2017, voire les années suivantes.

Le terrain de Notre Dame des Anges, a vu l’autorisation de défrichement suspendue par le Tribunal Administratif. Et on voit mal comment l’Etat pourrait signer une nouvelle autorisation sur un terrain parcouru par d’anciennes galeries de mines et quelques familles de tortues d’Hermann.

Concernant l’ancienne maison de retraite Peirin, il est invraisemblable que le maire ait pu inscrire dans son budget une recette de la vente d’un bien qui ne lui appartient toujours pas.

Quant à la recette de 3 millions escomptée de la vente d’un premier morceau du terrain du Yotel, sa réalisation apparaît de plus en plus improbable en 2017 et les années suivantes compte tenu des difficultés évoquées précédemment.

Si ces recettes ne rentrent pas, c’est l’ensemble de l’édifice budgétaire qui risque de s’effondrer et avec lui les promesses de baisse des impôts et de non recours à l’emprunt. Ce sont les 7 millions d’acquisitions et de travaux prévus qui ne pourront pas être financés, dont la maison médicale, et que le maire risque de devoir abandonner comme en 2016.

Une épreuve de vérité dont on connaitra l’issue dans les prochains mois.