Les aboiements et souffrances de Ninja s’achèvent, les problèmes de sécurité demeurent

Dans un long communiqué alambiqué, la première adjointe chargée de la sécurité, madame Rondini-Gilly, vient d’annoncer la décision de se séparer du chien d’une brigade qui n’avait de cynophile que le nom. « Ninja a rencontré les plus grandes difficultés à s’adapter » écrit-elle, ou encore « nous l’avons confié à plusieurs spécialistes afin de lui permettre de trouver un équilibre et de s’épanouir… en vain » et enfin « le bien être de notre compagnon policier a primé dans notre décision ».  Qu’à demi-mots tout cela est dit pour avouer que Ninja était en réelle souffrance !

Au-delà de la tranquillité retrouvée pour les habitants des quartiers voisins du poste de police, nous sommes surtout soulagés pour ce pauvre malinois qui a hurlé son désespoir nuit et jour pendant trois mois. Trois longs mois pour que madame sécurité s’en rende compte ! Trois longs mois sans la moindre réaction de l’élu chargé de la cause animale !

Politique spectacle et improvisation

Une fois encore les effets d’annonce et l’improvisation l’ont emporté sur la rigueur et le professionnalisme. Pour faire croire qu’il était à la pointe des moyens sécuritaires, le candidat Lansade n’avait pas hésité à promettre la création d’une brigade cynophile, rien que çà ! La grandiloquence de son propos s’est vite dégonflée à l’épreuve de la réalité, car en l’absence de véritable maitre-chien, Ninja ne pouvait accomplir les missions que l’on prétendait vouloir lui assigner. Le pauvre animal a été sacrifié sur l’autel de la politique spectacle mise en scène par le maire depuis plus de six ans.

Comment ne pas se rappeler des recrutements massifs de policiers municipaux, dont plusieurs ont été révoqués, et qui coutent deux millions d’euros de plus par an aux cogolinois ! Comment ne pas se souvenir des annonces toujours aussi tonitruantes de l’installation de nombreuses caméras de vidéosurveillance, très couteuses elles aussi, pour apprendre vers la fin du mandat qu’elles n’avaient jamais fonctionné !

Sans parler du poste de police ouvert à grand frais à la Cauquière « pour mettre le chat dans la souricière », avait alors déclaré le Maire. Le félin n’aura pas eu plus de succès que son collègue  canin puisque le poste de la Cauquière vient de fermer ses portes.

La sécurité est une affaire trop sérieuse pour la réduire à une politique du nombre dont l’efficacité n’est jamais évaluée, comme le font le maire et sa première adjointe.

Une politique inefficace et inquiétante pour les finances

Peu importent tous ces échecs à leurs yeux, la fuite en avant sécuritaire est leur seule réponse : puisque le recrutement d’un chien malinois mordeur a échoué, recrutons un maître-chien !  C’est la politique de Gribouille. Cela n’est pas sérieux et va alourdir des dépenses de personnel déjà inflationnistes dans un contexte budgétaire difficile, c’est la maire qui le dit. Certes, la crise sanitaire n’a pas arrangé les choses, mais cette situation délicate est principalement due à la gestion aventureuse des six années de mandat de M. Lansade que nous avons inlassablement dénoncée : des recettes fondées sur les cessions du patrimoine immobilier hasardeuses et  certaines manquées en raison de l’impréparation voire de l’illégalité de certains projets, des dépenses de personnel, d’animation et de communication en forte augmentation.

Cette affaire Ninja n’est pas seulement celle d’un chien sans maître, elle est l’illustration d’une politique spectacle sans résultats mais avec des dégâts… La sécurité des Cogolinois n’attend pas le recrutement d’un maître-chien mais des élus responsables !

Logements sociaux du Yotel Place Publique répond aux accusations du Maire

Lors du conseil municipal du 24 septembre dernier, le Maire de Cogolin a ouvertement désigné l’association Place Publique comme responsable de l’absence de réalisation de logements sociaux sur la commune parce qu’elle s’était opposée au projet de construction du vaste programme immobilier envisagé sur le terrain du Yotel. Voici quelques explications qui viennent démentir les accusations de monsieur Lansade.

Bilan Lansade : près de mille logements nouveaux autorisés, zéro à caractère social

A aucun moment l’association Place Publique n’a été opposée à la réalisation de logements sociaux sur Cogolin. Elle aurait au contraire souhaité  que la politique de la commune fût plus dynamique dans ce domaine.  Car le bilan de monsieur Lansade est éloquent : sur les presque mille nouveaux logements qu’il a autorisés durant son mandat, aucun logement à caractère social n’a vu le jour. Sa manœuvre consistant à détourner l’attention sur la quarantaine de logements sociaux du projet du Yotel pour se dédouaner de ses propres responsabilités ne trompera personne. Les conséquences sociales et économiques sont désastreuses pour les ménages d’actifs aux revenus normaux qui ne trouvent plus à se loger à Cogolin.

Les conséquences financières le seront tout autant dès que la communauté de communes passera en agglomération, soumettant alors Cogolin à de lourdes pénalités financières pour ne pas avoir atteint le quota de 25% de logements sociaux (1).  Des finances communales qui n’ont pas besoin de cela, elles qui sont actuellement en grande difficulté, comme l’a avoué le Maire devant son conseil municipal. Mais au fait, qui a géré les finances de la commune pendant les six dernières années ?

La loi Littoral, rien que la Loi Littoral

La principale motivation figurant dans les recours que Place Publique a adressés au Tribunal Administratif était  « la violation des règles définies par la Loi Littoral de limitation de l’extension de l’urbanisation dans un espace proche du rivage ». Comment accepter en effet que l’on autorise sur le dernier espace boisé littoral de qualité  la construction de 568 logements créant, stationnements compris, une surface totale de planchers de 55 500 m2 ?

Après les annulations successives des permis de construire par le Tribunal Administratif et la Cour Administrative d’Appel, monsieur Lansade semble avoir enfin admis la règle d’urbanisation limitée qui s’impose au terrain du Yotel. Les discussions avec le promoteur sont difficiles, a-t-il avoué en conseil, mais on n’en connait pas aujourd’hui les conséquences financières pour la commune…

Il va essayer une nouvelle fois de faire porter la responsabilité de cette situation sur Place Publique, alors que c’est lui le seul et unique responsable de ce choix hasardeux qu’il a fait de manière autoritaire lors du conseil municipal honteux du 15 décembre 2016 dont il a voulu empêcher l’accès aux Cogolinois. On se demande comment son éminent conseiller en urbanisme ne l’a pas alerté sur les risques juridiques de ce projet. A la décharge de ce dernier, la Loi Littoral ne s’applique pas à la commune de Levallois Perret.

Un programme Local de l’Habitat oublié pendant vingt ans

 Monsieur Lansade est très mal placé pour donner des leçons de logements sociaux à Place Publique. Il se trompe de cible en visant son président qui fut il y a plus de vingt ans l’un des ardents promoteurs d’une politique du logement cohérente à l’échelle du bassin de vie du golfe de Saint Tropez. Employé par l’intercommunalité de l’époque, il a réalisé une étude intitulée « Habitat et logements sociaux dans le pays des Maures » qui a débouché sur la mise en place d’un Programme Local de l’Habitat (P.L.H.) Un programme  mis aux oubliettes pendant plus de vingt ans et que la communauté de communes essaie  de faire laborieusement renaitre aujourd’hui. Que de temps et d’argent perdu !

Monsieur Lansade ne peut pas s’en souvenir. Il ne connaissait pas encore Cogolin dont il a découvert « la misère et ses corbeaux » grâce à l’aide de son GPS, comme il l’a lui-même déclaré.

Le chien policier Ninja continue d’aboyer désespérément

Dans sa dernière conférence en vidéo, Marc Etienne Lansade a affirmé, sur le ton péremptoire dont il est coutumier, que le chien de la brigade cynophile allait mieux, qu’il avait trouvé ses repères et qu’il n’aboyait plus depuis quinze jours. Comme à son habitude, le maire ne disait pas toute la vérité.

La part de vrai c’est que Ninja, drôle de nom pour un chien, ne troublait plus les nuits de ses longs gémissements comme il l’avait fait pendant la première quinzaine du mois de juillet. Par contre, c’est durant la journée que les riverains ont continué d’être régulièrement gratifiés des longues plaintes de Ninja. On en déduit aisément que l’animal ne se plait pas dans les locaux de la police municipale dont il a surement été retiré la nuit pour couper court aux plaintes des riverains pour « trouble de voisinage », « tapage nocturne » et « atteinte à la tranquillité publique ».

Il n’en demeure pas moins que les aboiements désespérés de Ninja, même s’ils sont diurnes, traduisent une réelle souffrance de ce malinois, malgré « tout l’amour qu’il reçoit des policiers municipaux », comme le déclare le Maire dans sa vidéo. Un amour qui ne suffit apparemment pas à faire taire leur compagnon canin qui s’est remis à hurler toujours aussi désespérément durant toute la nuit du 22 au 23 août.

Dans sa vidéo et toujours avec la même arrogance, Marc Etienne Lansade a défié les riverains d’enregistrer le moindre aboiement de son chien policier. Nous lui proposons simplement de trouver un pied à terre dans un des quartiers proche des locaux de la police municipale pour constater par lui-même ces nuisances sonores diurnes et de nouveau nocturnes. Ou  mieux encore d’héberger Ninja à proximité de sa résidence de Cogolin Plage. Cela nous surprendrait qu’il l’accepte, lui qui a déclaré dans la même vidéo que cet animal féroce lui montrait les crocs dès qu’il s’approchait de lui. Ninja aurait-il flairé quelque chose ?

Marc Etienne Lansade « écologiste en béton » de la communauté de communes

On ne sait pas comment a été décidée l’attribution des délégations aux 11 vice-présidents de la communauté de communes, mais ce qui est sûr, c’est qu’en confiant la transition écologique et le développement durable au Maire de Cogolin, l’intercommunalité a tiré le gros lot.

Est-ce pour le récompenser des six ans de mandat qu’il vient de passer en mairie de Cogolin à remplir de béton tous les espaces disponibles de la ville, sans la création du moindre jardin ni de la moindre aire de jeux pour les familles ? Sans la plantation du moindre arbre non plus.

Les arbres, lui et son ami bétonneur de Levallois-Perret, ils préfèrent les arracher. Arraché l’arbre majestueux qui offrait son ombre aux habitants venant se reposer sur le banc de la place de la Liberté. Pour y mettre quoi ? Un hideux transformateur électrique destiné à alimenter le vaste programme immobilier accordé sur un plateau à un promoteur  devinez d’où… de Levallois Perret bien sûr !

Notre « néo-écologiste » intercommunal n’a pas  hésité une seconde à détruire plus d’un hectare de la forêt urbaine de Notre Dame des Anges…

… et les tortues d’Hermann qu’elle abritait pour y couler le béton d’un autre important programme immobilier privé.

C’est encore lui qui a décidé de dévaster plusieurs hectares de la forêt communale de Négresse pour y installer une brocante éphémère.

Comment est-il possible de confier la transition écologique et le développement durable à cet agent de déforestation patenté?  A cet élu qui s’est fait annuler par les tribunaux trois modifications simplifiées du PLU parce qu’elles ne respectaient pas les règles d’urbanisme, de risques d’inondation et de protection d’espaces agricoles ? Comment faire confiance à un maire qui s’est vu obligé de stopper son projet de Zone Agricole Protégée parce qu’elle ouvrait les terres agricoles périurbaines à la spéculation ?

Enfin, comment accorder un crédit environnemental à ce maire qui a vendu à un promoteur privé dix hectares du terrain communal du Yotel, dernier espace littoral boisé de qualité, pour y implanter un gigantesque programme immobilier de 60 000 mètres carrés de surface de plancher ? Fort heureusement les juges du Tribunal Administratif et de la Cour d’Appel ont annulé tous les permis de construire déposés à ce jour parce qu’ils ne respectent pas le caractère limité de l’urbanisation imposé par la loi littoral.

Les élus de l’intercommunalité auraient-ils oublié que c’est en grande partie à cause du classement du terrain du Yotel en « zone de développement stratégique », imposé par monsieur Lansade, que le Schéma de Cohérence Territoriale a été invalidé par le Préfet ? Le laisseront-ils entrainer le territoire intercommunal dans la même politique immobilière effrénée que celle qu’il mène dans sa commune ?

A la lumière de son bilan, notre écologiste « pas en herbe mais en béton » ne semble pas avoir le meilleur profil pour engager notre bassin de vie sur la voie d’une politique de développement durable du territoire respectueuse de l’environnement, une politique de transition écologique et énergétique permettant de faire face aux conséquences du changement climatique, une politique capable de répondre aux besoins des habitants en matière de logements pour les actifs et les retraités,  de transports, d’emplois, de services aux personnes…

Les monuments des combattants et résistants envahis par la fièvre immobilière

Alors que l’épidémie de la Covid19 n’est pas encore éteinte, Cogolin est de nouveau touchée par la fièvre immobilière que lui ont inoculée les deux experts en béton de Levallois-Perret, le Maire de Cogolin et son ex conseiller en urbanisme, Jean-Marc Smadja, devenu depuis conseiller de la régie du port dans lequel il a trouvé un pied à terre avec vue sur mer.

Durant les six années  qui viennent de s’écouler, ils ont délivré des permis de construire à tour de bras autorisant plus de huit cent nouveaux logements et il n’y a aucune raison qu’ils s’arrêtent au cours du nouveau mandat qui s’ouvre.

Au grand dam des habitants, ce ne sont pas des jardins ni des espaces verts que l’on voit fleurir aux quatre coins de la ville, mais des bulles de vente immobilières annonciatrices du bétonnage des terrains encore disponibles. La toute dernière de ces bulles vient d’être installée au square Jean Moulin, juste à côté des monuments érigés en hommage aux combattants et résistants qui ont libéré la France. Quel manque de respect pour leur mémoire !   Il est vrai que ce maire nous a habitués à déformer cette mémoire en revisitant l’histoire à sa manière.

L’histoire bien réelle qu’il est en train d’écrire est celle d’une frénésie immobilière incontrôlée qui, faute des aménagements adaptés pour les habitants et les transports, conduit inexorablement Cogolin vers l’asphyxie.

 

Les aboiements du chien de la brigade cynophile empêchent les habitants de dormir… pas les dealers.

Cela fait plusieurs nuits que les habitants des quartiers riverains du stade sont  empêchés de dormir par l’aboiement plaintif et continu d’un chien auquel répondent d’autres chiens des environs. Ce concert canin qui dure jusqu’à 5 heures du matin  exaspère les nombreux voisins dont certains partent à leur travail avec d’énormes cernes sous les yeux.

L’un des riverains s’est donc rendu dans les locaux de la police municipale, justement situés à côté du stade, pour signaler cette nuisance nocturne afin d’en identifier l’origine et la faire cesser. Le policier de service tout penaud lui a répondu qu’en fait c’était le chien de la brigade cynophile qui aboyait la nuit, sans doute parce qu’il n’était pas habitué à sa nouvelle résidence.

Espérons que son adaptation sera rapide avant que les Cogolinois cynophiles ne se transforment en mécontents « cynophobes ».   Car pour l’heure (nocturne), ce ne sont pas les trafiquants de drogue que ses aboiements empêchent de dormir, mais les paisibles habitants des quartiers proches du stade.

Elections municipales 2020 : Messieurs Smadja et Giorsetti reprennent possession de la mairie de Cogolin

Lorsqu’il est venu proclamer le résultat du deuxième tour des municipales sur le parvis de la mairie dimanche soir, Marc Etienne Lansade n’a pas dissimulé son soulagement.  L’inquiétude d’une défaite aurait-elle traversé son esprit ? Est-ce la raison pour laquelle messieurs Smadja et Giorsetti ont débarqué en mairie une heure avant la fin du scrutin et se sont installés au deuxième étage pour y attendre les résultats ? Il est vrai qu’avec tous les déboires que ces deux-là ont essuyés dans leur gestion calamiteuse du port  – un marché illégal résilié par le tribunal, un autre stoppé brutalement, des plaintes pénales en cours, une perquisition de la brigade financière… –  il y avait de quoi!

Devant un parterre de supporters, le maire fraichement réélu s’est laissé aller à son exercice populiste favori consistant à dézinguer les institutions tout azimut : le Préfet, la Justice, la presse,  responsables  selon lui de tous ses malheurs. Après avoir traité avec le même mépris  son opposante qu’il n’a même pas saluée,  il a rendu  hommage  à deux des personnes qui l’entouraient. En premier à  monsieur De Kersaint-Gilly, celui qu’il appelle « son sauveur » parce qu’il a rallié son camp après avoir trahi celui de l’opposition, évitant ainsi une dissolution de son conseil municipal.

Le deuxième hommage adressé à sa future première adjointe, Audrey Rondini-Gilli, était deux fois plus appuyé, ce qui parait normal compte tenu de la double traitrise commise par cette avocate distinguée. En effet,  non seulement elle a trahi la députée « En Marche » de la circonscription, Sereine Mauborgne, qui l’avait chaperonnée pour en faire « sa » future tête de liste, mais elle a aussi claqué la porte à la liste constituée derrière elle pour rejoindre monsieur Lansade qu’elle n’avait eu de cesse de démolir avant de succomber à son charme.

Tous les deux méritaient bien d’être mis à l’honneur par leur nouveau maitre qui a réussi à les retourner avec beaucoup d’habileté. On est tout de même en droit de se demander combien de temps va tenir un attelage composé de personnalités aussi versatiles ?

Alors que les supporters de monsieur Lansade avaient déserté le parvis de la mairie, les vrais patrons, messieurs Smadja et Giorsetti, restaient discrètement installés  dans leur château municipal reconquis pour six ans peut-être.  Ils y savouraient sans doute leur victoire habités par cette pensée : « Cogolinoises, Cogolinois, retournez dormir, continuez à vous bouchez les oreilles et à fermer les yeux. Pendant ce temps, nous allons continuer à nous occuper de  nos intérêts, pas des vôtres ! » .

Annulation du Conseil Municipal du 3 mars 2020 Le dernier acte (démocratique) manqué de Marc Etienne Lansade

Le maire de Cogolin a brutalement décidé d’annuler le dernier conseil municipal de son mandat « par souci de démocratie », prétexte-t-il. Il n’a pas peur des mots ni du ridicule, quand on sait que le conseil municipal est le lieu central du fonctionnement démocratique d’une commune. Qu’il ne veuille pas faire voter un budget primitif qui n’est qu’une prévision financière de l’année 2020, cela passe encore. Mais qu’il ne présente pas publiquement  le compte administratif 2019 qui retrace le bilan réel de sa dernière année de gestion, c’est inacceptable ! Après son refus de participer au débat public avec les autres candidats en lice, on est en droit de penser que notre fringant matamore manque de courage pour défendre son propre bilan, désastreux il est vrai.

Ces soubresauts sont les derniers de la longue série des actes antidémocratiques qui ont jalonné la gestion autoritaire, opaque et aventureuse  des 6 années de mandat de M. Lansade : atteintes au droit d’expression de l’opposition, expulsion injustifiée d’un citoyen opposé à l’un de ses projets, occupation de la salle du conseil par des personnes étrangères à la commune pour empêcher les Cogolinois d’y pénétrer, remises en cause incessantes de la liberté de la presse et de l’indépendance de la justice…

Nous espérons qu’il s’agit là du dernier acte de la tragédie qui se joue depuis six ans dans notre ville, que le rideau va enfin se baisser dessus pour se rouvrir au plus vite sur une nouvelle représentation authentiquement démocratique de la vie de notre cité.

Le trou de la maison de santé va coûter 358 000 euros… sinon plus

Si le trou du parking de la maison de santé a bien été rebouché, le trou financier des travaux semble se creuser un peu plus chaque jour. 358 000 € ! C’est la prévision actuelle de ce qui va en coûter pour sécuriser le site du parking et réaliser des travaux d’urgence de premier et de second degré… en espérant qu’il n’y en aura pas de troisième degré.

358 000 €, si on en reste là, cela représente pas loin de 15 % du cout de réalisation de la maison médicale ! Excusez du peu pour une opération qui devait s’équilibrer toute seule, sans besoin de personne ni d’aucune subvention, comme s’en vantait le maire quand il a lancé le projet. Il change de ton aujourd’hui en demandant des aides financières à l’Etat, la Région, la communauté de communes… mais quoi qu’il advienne ce sont les contribuables cogolinois qui vont mettre la main à la poche à travers leurs impôts communaux mais aussi ceux qu’ils versent à tous ces organismes.

Tout ce gâchis aurait sans doute pu être évité si le maire avait écouté   Place Publique qui l’avait alerté bien avant le commencement de l’opération sur la présence de la galerie souterraine du Rialet. A l’époque, il avait dénié la réalité en prétendant dans un premier temps que cette galerie ne passait pas sous le terrain. Il s’est un peu ravisé en reconnaissant qu’elle y passait mais qu’il y avait largement la place pour construire à côté. Il a fini par admettre qu’il faudrait bien construire dessus en utilisant une technique adaptée de fondations sur pieux.

On n’en serait pas là aujourd’hui si le maire ne s’était pas obstiné à réaliser des travaux dont les engins de chantier et les tonnes de gravats ont ébranlé l’ouvrage du Rialet déjà vétuste et situé à une vingtaine de centimètres sous le sol. On n’en serait pas là non plus si une expertise sérieuse de l’état de la galerie avait été réalisée en amont des travaux.

Tout cela n’empêche pas monsieur Lansade d’affirmer dans une vidéo récente, avec l’aplomb qui le caractérise, que « tout cela n’est pas grave puisque la galerie contourne le bâtiment ».  Sauf que les plans de géomètre montrent et démontrent qu’elle passe bien sous le bâtiment de la maison médicale. Combien de temps encore les Cogolinois vont-ils continuer à le croire ?

Le mobilier urbain de Cogolin part en sucette

Fidèle à sa volonté de défendre l’intérêt général et la sécurité des Cogolinois, Place Publique a obtenu la suppression des sucettes publicitaires des deux carrefours où leur installation aggravait sérieusement les risques d’accidents.

Notre collectif citoyen a également dénoncé les pollutions visuelles, publicitaires et lumineuses engendrées par la multiplication de ces panneaux en plexiglass dans la ville. Peu en importe au maire qui n’a pas hésité à faire installer une nouvelle sucette à proximité de la poste, créant un obstacle à la circulation piétonne sur le trottoir.

L’effet esthétique de ce nouveau mobilier est désastreux. Il vient s’ajouter aux poteaux bancals des feux tricolores abandonnés aussitôt après avoir été installé à grands frais par une société de Levallois Perret.  Ils clignotent aujourd’hui désespérément, incapables de réguler un trafic qui n’ira qu’en augmentant avec la bétonisation immobilière engagée par monsieur Lansade.

Comment ne pas faire le lien avec les transformateurs électriques hideux qu’il a fait installer aux frais de la commune sur la voie publique en y augmentant l’insécurité des automobilistes. Tout cela  pour faire plaisir à un promoteur de Levallois Perret , ville dans laquelle il avait exercé ses talents de professionnel de l’immobilier et chère au cœur de son conseiller spécial en urbanisme, monsieur Smadja.

Les choix du maire rajoutent de l’insécurité, contrairement à ses proclamations tonitruantes sur la sécurité. Et ils vont laisser de nombreuses traces dégradantes aux quatre coins de notre ville.