Mépris, menaces et désinvolture au menu du dernier conseil municipal de Cogolin

Lors du dernier conseil municipal du 27 septembre 2021, le Maire de Cogolin  a franchi un nouveau cap dans ses registres préférés, le mépris, les menaces et la désinvolture. Mépris des règles de droit, de l’intérêt général et des Cogolinois. Menaces de représailles envers une opposition qui ne lui fait pas allégeance. Désinvolture dans la gestion de dossiers graves, comme celui du pont Saint Marc du chemin des Crottes, dont le mauvais état met en danger les personnes qui l’empruntent…

Nous avons décidé de revenir sur les temps fort de cette triste séance à travers une série de « Brèves de conseil » que nous vous invitons à lire  quotidiennement sur notre site et notre page Facebook. N’hésitez pas à les diffuser et les commenter si le cœur vous en dit. Nous ouvrons ce feuilleton en 9 épisodes par l’histoire incroyable d’un pont qui menace de s’effondrer dans l’indifférence d’un maire en vacances.

Brèves de conseil

Dangerosité du pont Saint Marc : le Maire était en vacances.

 Isabelle Risso, élue d’opposition, s’est étonnée que le maire n’ait jamais répondu à son courrier lui demandant les mesures qu’il avait prises ou envisageait de prendre à la suite de l’expertise du Pont Saint Marc concluant à son incapacité de recevoir des charges de 3,5 tonnes et préconisant son interdiction  avant sa démolition et sa reconstruction. Elle s’inquiétait du fait que la centaine de riverains qui, comme elle, l’emprunte quotidiennement, n’ait reçu aucune information sur sa dangerosité et son interdiction.  Réponse ahurissante du Maire : « J’ai droit à des vacances moi aussi ! ».

En clair cela signifie que les vacances de monsieur Lansade sont prioritaires par rapport à la sécurité des Cogolinois. Et que, quand il n’est pas là, la continuité du service public n’est pas assurée même en situation d’urgence ! Et pourtant…

 

L’arroseuse (de béton) arrosée

Ah qu’il était bon le temps où l’adjointe à l’urbanisme, Audrey Troin,  signait des permis de construire à tour de bras pour satisfaire l’appétit immobilier et financier de son mentor, le maire de Cogolin Marc Etienne Lansade ! Le béton et l’argent coulaient à flot avec plus de mille logements autorisés en un seul mandat.

Aujourd’hui pourtant elle se mord rageusement les doigts  d’avoir signé un de ces permis, celui du projet immobilier voisin de sa maison dont le terrain vient d’être rasé de sa végétation pour les besoins d’un programme de plus de 80 logements.  Ainsi, depuis sa résidence, elle va avoir  une vue imprenable sur les nouveaux immeubles dont les résidents vont pouvoir observer la propriété de madame Troin depuis leurs balcons.

Ce retour de bâton cocasse rappelle bien sûr la scène mythique du film muet « l’arroseur arrosé ». Il remet aussi au goût du jour la fable du « renard, du zèbre et du cochon » que nous avions publiée en 2015, dans laquelle l’animal rose était bien mal récompensé d’avoir servi avec zèle les moindres caprices de son maitre, le renard. A relire ci-dessous juste pour le plaisir.

Fable du zèbre

Atteinte à la liberté d’expression et intimidation de l’opposition lors du dernier conseil municipal

Le conseil municipal du 21 juillet dernier a été particulièrement houleux, comme le rapporte l’article de Var Matin ci-dessous.Article VM 21-07-2021

Cela a commencé par le refus du maire d’accorder la parole à Mireille Escarrat, leader de l’opposition, qui lui avait demandé de f        aire une déclaration à propos des récentes mises en examen du maire et de plusieurs de ses proches. Elle a malgré tout voulu la lire, mais dans un brouhaha qui l’a rendue inaudible.

Qu’à cela ne tienne, à l’issue de l’unique question à l’ordre du jour contestée par  l’opposition  (1), Mireille Escarrat a pu poser ses questions écrites, en demandant notamment au maire s’il ne serait pas souhaitable qu’il se mette en retrait de ses fonctions pendant la période d’instruction. Celui-ci a rejeté cette proposition avec dédain et, dans le même temps a remercié une de ses élues de quitter la séance pendant la lecture des questions écrites.

Mais ce que l’article de presse ne raconte pas, ses journalistes étaient déjà partis, c’est ce qui s’est passé aussitôt après que le maire ait levé la séance. Plusieurs élus de la majorité se sont dirigés vers Mireille Escarrat avec l’intention manifeste de l’intimider. L’une l’a accusée de « vouloir couper la tête du maire », un autre s’est approchée très près d’elle de manière menaçante, un troisième s’est violemment adressé à l’élu de l’opposition Philippe Chilard, le traitant d’imbécile et  menaçant de le gifler dans un tutoiement irrespectueux. Il a fallu que le maire lui-même prenne cet élu par les épaules et le fasse reculer en lui demandant de se calmer.

Décidément, monsieur Lansade a beau déclarer changer d’étiquette au gré des vents politiques tournants, sa conception de la liberté d’expression ne varie pas, elle. Souvenons-nous du conseil municipal honteux où il avait fait occuper la salle par ses soutiens extérieurs pour empêcher les Cogolinois d’y assister. De l’autre où il a fait retirer le micro des mains d’un élu d’opposition par un policier municipal. De celui où il a fait expulser un  Cogolinois opposé à un de ses projets immobiliers au faux prétexte qu’il était ivre. Et encore celui où ses élus avaient quitté la séance au moment des questions écrites de l’opposition…

Malgré ses mouvements de girouette, monsieur Lansade ne trompe personne. Il reste bien ancré à l’extrême droite et sa conception de la liberté d’expression s’inspire du modèle russe  dont il vante régulièrement la chaine d’information « Russian today », comme nous l’écrivions déjà dans l’article de notre dernier bulletin d’information ci-dessous.

Démocratie à la sauce russe
  • Il s’agissait de la révision générale n° 1 du PLU sur lequel nous aurons l’occasion de revenir pour dénoncer une nouvelle fois le caractère opportuniste de cette révision destinée à favoriser de nouveaux programmes immobiliers.

APPEL AU VOTE REPUBLICAIN DE PLACE PUBLIQUE COGOLIN

Fidèle au combat qu’elle mène contre l’extrême droite, l’association citoyenne “Place Publique Cogolin” appelle clairement les électrices et électeurs  à aller voter en nombre pour les candidats républicains  lors du deuxième tour des scrutins départemental et régional. Nous devons empêcher que les idées  de repli et de haine du RN gagnent notre région. Empêcher aussi que le maire de Cogolin reproduise au niveau du département  la gestion opaque qu’il conduit depuis sept ans a Cogolin  par laquelle il bétonne la ville dans une frénésie immobilière incontrôlée et il dilapide les biens publics au bénéfice d’intérêts particuliers privés.

Un article marseillais sur le label des Marines et la gamelle de Lansade

L’information donnée dans notre précédent billet a désormais une portée régionale avec sa reprise dans l’article du quotidien la Marseillaise que nous reproduisons ici. Il faut dire que cette histoire n’est pas anodine, celle d’un maire qui attaque en justice un label architectural venu récompenser plusieurs résidences des Marines de Cogolin. C’est comme si un footballeur tirait contre son propre camp. Incompréhensible mais vrai!

Article la Marseillaise 6 février

LABEL D’ARCHITECTURE CONTEMPORAINE REMARQUABLE DES MARINES DE COGOLIN : le Maire demande son annulation et perd devant le Tribunal Administratif

C’est un bien étrange épisode judiciaire qui s’est déroulé dans la plus grande discrétion et qui vient de se dénouer par une nouvelle défaite de Marc Etienne Lansade devant les tribunaux. Une de plus qui vient s’ajouter à une série tellement longue que l’on n’arrive plus à les compter !

Rappel : Le 4 juin 2018, le Préfet de Région décide d’attribuer le label « d’architecture contemporaine remarquable » aux résidences de « la Brigantine » et de « la Galiote » des Marines de Cogolin en s’appuyant sur l’avis de la commission régionale du patrimoine et de l’architecture. Les motifs élogieux avancés pour attribuer ce classement sont nombreux : « la notoriété de la maîtrise d’œuvre et de la réalisation » ou encore « cette œuvre constituait une réponse innovante à la question des aménagements linéaires portuaires »…

Un maire soucieux des intérêts de sa commune  se serait aussitôt saisi de cette reconnaissance pour la mettre en valeur et promouvoir son image. Pas le maire de Cogolin qui a discrètement engagé un recours auprès du tribunal administratif pour demander l’annulation du classement architectural, aux frais de la commune qui plus est.

Cela parait incroyable, et pourtant c’est vrai ! Mais pour les lecteurs avertis des informations de Place Publique, cela n’est pas vraiment une surprise. Ils se souviennent surement du luxueux appartement avec piscine que la régie du port a acheté en 2018 au prix de 3,1 millions d’euros pour y installer un soit disant Yacht club. Notre association avait alors dénoncé cette dépense inutile dans un contexte financier plus qu’incertain. Deux ans plus tard, l’histoire lui donne raison puisque le lieu n’a servi qu’à accueillir des réceptions et des mariages privés avec le concours bénévole du personnel de la régie. C’est ce que l’on appelle user et abuser de biens sociaux au profit d’intérêts privés.

Préparation d’un banquet privé dans le pseudo yacht-club de la régie du port

Alors c’est vrai, le label obtenu dérangeait monsieur Lansade dans ses propres projets architecturaux pour lesquels il avait lancé un concours et attribué un marché. Encore des dizaines de milliers d’euros  jetés par les fenêtres.

Ce nouveau déboire judiciaire est un camouflet de plus pour Marc-Etienne Lansade mais aussi pour Jean-Marc Smadja qui est le véritable capitaine de la gestion désastreuse du port. Dans ses eaux troubles le directeur de la régie, monsieur Giorsetti, vient de quitter le navire en démissionnant. Monsieur Smadja lui y émarge toujours en qualité de conseiller.

Un maire ne devrait être élu que pour servir l’intérêt général. Celui de Cogolin n’a de cesse d’attaquer le cœur du patrimoine communal, de le céder, le vendre et le dénaturer pour servir des intérêts privés. Dans un contexte sanitaire qui est la préoccupation première des Cogolinois, et c’est normal, Place Publique continue et continuera à veiller à la protection des biens publics qui leur appartiennent. La prochaine cible de Marc Etienne Lansade est l’école publique Chabaud qu’il veut démolir pour construire de nouveaux projets immobiliers. Nous nous y opposerons avec la plus grande fermeté.

Les vœux du Maire maltraitent la mémoire provençale

Derrière les enluminures dorées de sa carte de vœux, Marc Etienne Lansade démontre une nouvelle fois  son grand mépris pour l’histoire. Pour commencer, il abîme le nom de l’écrivain Jean Aicard en remplaçant sa dernière lettre par un « t », confondant le père de « Maurin des Maures » avec les Dupond et Dupont. Mais il fait plus fort encore en attribuant à cet illustre romancier provençal la citation suivante  « Sous un ciel bleu de mer saturé d’air salin, le coq cher à la Gaule a créé Cogolin ». Un minimum de recherche historique lui aurait permis de vérifier  que l’auteur de ce joli quatrain est un certain Célestin Chapeau qui fut abbé de Cogolin de 1913 à 1937.

Certes, ce Maire nous a habitués à réécrire l’histoire à sa sauce. Cela avait commencé par son premier discours du 15 aout dans lequel il avait attribué le mérite du succès du débarquement en Provence à Louis XIII et la vierge Marie, effaçant de la mémoire les combattants africains dont beaucoup ont donné leurs vies pour libérer la France.

Plus localement il n’a pas hésité à débaptiser la salle d’honneur de la mairie du nom d’Héliodore Pisan, illustre peintre né à Lorgues, pour lui donner le nom d’ «Olympe» simplement parce que c’est le prénom de la fille de Marion Maréchal Le Pen. C’est sa manière à lui de « reprovençaliser » Cogolin, comme il n’a de cesse de le proclamer. On se demande comment ceux qui se disent amoureux de la Provence continuent à lui faire confiance ?

A ses actes de démolition du patrimoine culturel Marc-Etienne Lansade rajoute une entreprise de dilapidation des biens communaux qu’il cède sans retenue à des intérêts privés pour y faire fleurir des projets immobiliers. Nous y reviendrons dans un prochain billet.

ASSEMBLÉE GENERALE PAR CORRESPONDANCE DU 17 DÉCEMBRE 2020

CONVOCATION

Madame, Monsieur,

Compte-tenu des règles imposées par la situation sanitaire, nous vous invitons à participer à notre assemblée générale annuelle en votant par correspondance aux questions inscrites à son ordre du jour suivant :

  • Rapport moral du Président 2019-2020
  • Rapport d’activités 2019-2020
  • Rapport financier 2019-2020
  • Fixation du montant de la cotisation

Nous vous prions de bien vouloir remplir et nous retourner le bulletin de vote joint avant le 17 décembre dernier délai soit par courriel à placepubliquecogolin@gmail.com  soit par courrier postal à : Place Publique Cogolin, s/c Francis José-Maria, 130 avenue de la Giscle, 83310 Cogolin.

Vous pouvez nous retourner votre bulletin d’adhésion 2020-2021 complété soit par mail soit par courrier postal aux mêmes adresses.  Pour le règlement de votre adhésion de 10 €, vous avez la possibilité de nous l’envoyer soit par courrier postal avec votre bulletin d’adhésion, soit par virement bancaire en utilisant le RIB de l’association joint à la présente convocation.

Nous vous espérons en bonne forme et vous prions de recevoir, Madame, Monsieur, nos cordiales salutations.

Le Président

Rapport moral 2019-2020 Rapport d'activité 2019-2020 COMPTES 2019 2020 ( Recapitulatif) COMPTES 2019 2020 ( Recapitulatif) Bulletin d'adhésion 2020-2021 Document Vote par correspondance                                                                                                            Francis José-Maria